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  • Les abrutis (suite)

    Après s’être ébahis de voir le projet de Constitution tunisienne prôner la « liberté de conscience » alors qu’il souligne que l’islam est la religion d’Etat, selon un article 1 identique à celui de l’ancienne Constitution, ils s’ébahissent maintenant de voir le même projet reconnaître l’égalité entre l’homme et la femme, « une exception dans le monde arabe », alors que cela figurait également dans l’ancienne Constitution (article 6), et que tout le monde savait, en dehors des journalistes analphabètes ou amnésiques d’aujourd’hui, que c’était une exception dans le monde arabe…

  • Rafael Correa ne lâche rien

    On se souvient comment Rafael Correa, le président équatorien, qui est de gauche mais impeccablement pro-vie et pro-famille, a fait échouer la tentative de légalisation de l’avortement menée par son propre parti. Le 28 décembre, il s’est clairement prononcé contre l’idéologie du genre, et a vigoureusement dénoncé ceux qui tentent de la répandre et veulent « l’imposer à nos enfants ».

    Quitte à paraître « du temps des cavernes » et « conservateur », il a ajouté : « Je crois en la famille et je crois que cette idéologie du genre et ces nouveautés détruisent la famille traditionnelle, qui reste et qui restera la base de notre société. »

  • Ce qu’il emportera dans l’espace

    Le Philippin Daniel Angelo Roque, dit « Chino », 22 ans, a été sélectionné pour faire partie d’un vol spatial organisé par la Space Expedition Corporation. Il s’envolera de la base Apollo en Floride l’année prochaine, dans le cadre de l’opération XCOR Aerospace’s Lynx destinée à montrer qu’on peut désormais établir de véritables navettes spatiales faisant le tour du monde.

    Quand on lui a demandé ce qu’il emporterait, il a répondu :

    - Un chapelet et un drapeau de mon pays.

  • Ce qu’il emportera dans l’espace

    Le Philippin Daniel Angelo Roque, dit « Chino », 22 ans, a été sélectionné pour faire partie d’un vol spatial organisé par la Space Expedition Corporation. Il s’envolera de la base Apollo en Floride l’année prochaine, dans le cadre de l’opération XCOR Aerospace’s Lynx destinée à montrer qu’on peut désormais établir de véritables navettes spatiales faisant le tour du monde.

    Quand on lui a demandé ce qu’il emporterait, il a répondu :

    - Un chapelet et un drapeau de mon pays.

  • La République contre Fontgombault

    Le préfet de l’Indre avait demandé à la municipalité de Fongombault de retirer sa délibération contre le soi-disant « mariage » homosexuel. La municipalité n’a pas répondu. Le préfet a donc saisi le tribunal administratif de Limoges pour que soit annulée cette délibération « anticonstitutionnelle ».

    Eh oui, elle osait parler d’une « loi naturelle supérieure aux lois humaines ».

    En attendant que le tribunal administratif nous rappelle que pour la République il n’existe pas de « loi naturelle supérieure aux lois humaines », on remerciera une fois encore les élus de Fontgombault d’avoir osé le proclamer.

  • La dictature hollandienne de plus en plus immonde

    Avec l’affaire Dieudonné, la dictature holandienne franchit un nouveau degré dans l’immonde. Déjà il était insupportable que des Français se fassent arrêter parce qu’ils portent un vêtement orné d’une image de la famille, alors que des créatures étrangères ne sont pas inquiétées lorsqu’elles profanent des lieux sacrés en exhibant leur triste anatomie et en se livrant à des actes obscènes, mais aujourd’hui on bannit la liberté d’expression sous la seule accusation d’« antisémitisme » alors que les pires ignominies sont adulées et subventionnées par la pourriturocratie régnante.

    Ainsi voit-on le ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, soutenir sans réserve la circulaire Valls et s’ériger en commissaire des arts et lettres, façon bolchevique, en décrétant que Dieudonné « n’est plus un comique », « n’appartient plus au monde du spectacle ». Sic.

    C’est la même Aurélie Filippetti qui vient de nommer directeur du « centre dramatique national » de Montpellier Rodrigo Garcia, l’auteur de l’ignoble Golgota Picnic. Un « spectacle » qui aurait dû être interdit selon les critères mêmes d’Aurélie Filippetti : « Le rappel de la jurisprudence est essentiel : le respect de la dignité humaine fait partie de l'ordre public. » Non seulement la dignité humaine est horriblement bafouée dans Golgota Picnic, mais c’est aussi la dignité de tous chrétiens qui est piétinée de la plus ignoble façon. Mais on fait de Rodrigo Garcia un directeur de scène nationale, tandis qu’on interdit Dieudonné parce qu’un certain lobby veut sa peau.

    Et Golgota Picnic n’est qu’un exemple. Le théâtre subventionné regorge de soi-disant « spectacles » qui sont des exhibitions scatologiques et pornographiques, où l’on copule sur scène, où l’on pisse sur un public de bobos ébahis, où le « respect de la dignité humaine » est autrement plus bafoué que dans les spectacles non subventionnés de Dieudonné.

    Et François Hollande en personne, lors de ses vœux aux corps constitués, a avalisé la circulaire liberticide de son ministre de la Police idéologique et appelé les préfets à être « inflexibles ». Donc à être les relais diligents de la dictature qui s’abat sur le pays.

    (Quant à Marine Le Pen, qui se dit « choquée » par Dieudonné, cela ne peut que faire sourire ceux qui ont connu l’époque, quand même pas si lointaine, du grand amour entre la direction du Front national et « Dieudo », quand des gens du siège national du FN collaient les affiches de « Dieudo », quand l’état major du FN assistait à son spectacle, quand on – mais oui, moi-même dans National Hebdo… - faisait la promotion croisée du voyage humanitaire de « Dieudo » et de Janny Le Pen en Afrique, quand Jean-Marie Le Pen était le parrain du dernier enfant de « Dieudo »… Personnellement cela m’est indifférent et m’amusait à l’époque – d’autant que l’un de mes premiers articles dans National Hebdo avait été une charge contre Dieudonné… Mais faire semblant aujourd’hui d’être outré par « Dieudo », c’est ridicule…)

  • Quicumque Christum quæritis

    La réforme de 1960 a très curieusement supprimé l’octave de l’Epiphanie pour la remplacer par un saugrenu « temps de l’Epiphanie », qui continue de célébrer l’Epiphanie… Voici le début de la grande hymne de l’Epiphanie de Prudence, douzième et dernier poème du Cathemerinon. Elle contient 52 strophes, dont certaines sont utilisées pour les hymnes liturgiques des saints Innocents, de l’Epiphanie, et de la Transfiguration. Voici les six premières strophes (la première ayant été reprise pour être la première de l’hymne des vêpres de la Transfiguration), avec la traduction de dom Guéranger.

    Quicumque Christum quæritis,
    oculos in altum tollite,
    illic licebit visere
    signum perennis gloriæ.

    Hæc stella, quæ solis rotam
    vincit decore ac lumine,
    venisse terris nuntiat
    cum carne terrestri Deum.

    Non illa servit noctibus
    secuta lunam menstruam,
    sed sola cælum possidens
    cursum dierum temperat.

    Arctoa quamvis sidera
    in se retortis motibus
    obire nolint, attamen
    plerumque sub nimbis latent.

    Hoc sidus æternum manet,
    hæc stella nunquam mergitur,
    nec nubis occursu abdita
    obumbrat obductam facem.

    Tristis cometa intercidat,
    et si quod astrum Sirio
    fervet vapore, jam Dei
    sub luce destructum cadat.

    O vous qui cherchez le Christ, levez les yeux en haut ; là, vous apercevrez le signe de son éternelle gloire.

    Une étoile, qui surpasse en beauté et en lumière le disque du soleil, annonce qu’un Dieu vient de descendre sur la terre, dans une chair mortelle.

    Cet astre n’est point un de ces flambeaux de la nuit, qui rayonnent autour de la lune: seul, il semble présider au ciel et marquer le cours du temps.

    Les deux Ourses qui brillent au Nord ne se couchent jamais ; cependant elles disparaissent souvent sous les nuages :

    L’Astre divin brille éternellement ; cette Étoile ne s’efface jamais ; la nuée dans son cours ne vient jamais couvrir d’ombre son brillant flambeau.

    Qu’elle pâlisse, la comète, messagère de tristesse ; et que l’astre enflammé des vapeurs produites par le Sirius, soit vaincu par le flambeau d’un Dieu.

  • Il a osé !

    Le petit dictateur Valls a osé signer une circulaire demandant aux maires et aux préfets d’interdire des spectacles. En France. En 2014. C’est une atteinte grave aux libertés et traditions françaises.

    Il est vrai que le petit monsieur Valls n’est pas français depuis longtemps.

    Mais il est politicien depuis assez longtemps pour savoir que la devise de la République est à géométrie variable et que certains sont plus égaux que d’autres.

    Ainsi s’arroge-t-il le droit d’interdire des spectacles qu’il qualifie d’antisémites. Au motif absurde qu’il y aurait « risques graves de troubles à l’ordre public ». Alors qu’il n’y a jamais eu de troubles à l’ordre public lors des spectacles de Dieudonné, et que s’il devait y en avoir à l’avenir ce serait uniquement à cause des provocations de ce monsieur Valls.

    En revanche il y a eu des troubles à l’ordre public lors de spectacles violemment antichrétiens (dont ceux du même Dieudonné…). Mais cela ne concerne pas monsieur Valls, pas plus que ne le concernent les profanations d’églises. Il n’y a que lorsqu’on s’en prend aux musulmans et aux juifs, et à la loi détruisant le mariage, qu’il se réveille au point de prendre des mesures dictatoriales.

    Dans la République dictatoriale de Manuel Carlos Valls, né à Barcelone (Espagne) et français depuis 1982, il n’y a plus ni liberté, ni égalité, ni fraternité. Certes, on le savait déjà. Mais on peut dire qu’il en rajoute une sérieuse couche…

    N.B. La circulaire Valls fait mention de « l’arrêt de principe du Conseil d’Etat Benjamin du 19 mai 1933 ». Cet arrêt est mentionné de façon à faire croire que c’est lui qui a réglé la question et qui permet d’interdire les spectacles de Dieudonné. OR C’EST TOUT LE CONTRAIRE. En 1933, le maire de Nevers avait interdit une conférence de René Benjamin sous pression des syndicats d’instituteurs qui reprochaient à l’écrivain de les ridiculiser à chacune de ses interventions. Le 19 mai 1933, le Conseil d’Etat annula la décision du maire de Nevers "au motif que les risques de troubles à l’ordre public allégués par le maire pour interdire cette réunion n’étaient pas tels qu’ils aient pu justifier légalement l’interdiction de cette réunion, alors que la liberté de réunion est garantie par les lois du 30 juin 1881 et du 28 mars 1907".

    Voici les considérants essentiels de l'arrêt Benjamin:

    Considérant que s’il incombe au maire, en vertu de l’article 97 de la loi du 5 avril 1884, de prendre les mesures qu’exige le maintien de l’ordre, il doit concilier l’exercice de ses pouvoirs avec le respect de la liberté de réunion garantie par les lois des 30 juin 1881 et 28 mars 1907.

    Considérant que, pour interdire les conférences du Sieur Benjamin, (...) le maire s’est fondé sur ce que la venue du Sieur Benjamin à Nevers était de nature à troubler l’ordre public.

    Considérant qu’il résulte de l’instruction, que l’éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu’il n’ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l’ordre en édictant les mesures de police qu’il lui appartenait de prendre ; que dès lors, (...) les requérants sont fondés à soutenir que les arrêtés attaqués sont entachés d’excès de pouvoir ; (…). [Annulation des arrêtés.]

    Il est donc bien clair, d'après cet arrêt, qu'un maire n'a pas à interdire le spectacle de Dieudonné, mais qu'il est de son devoir de maintenir l’ordre en édictant les éventuelles mesures de police qu’il lui appartient de prendre pour contenir les trois excités qui viendraient perturber l'ordre public à l'appel du ministre et de quelques lobbies.

    *

    La réaction de l'AGRIF

    Action pénale contre le ministre des cultes pour provocation à la discrimination envers les chrétiens

    "Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».

    "On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.

    "Cette discrimination est aussi significative qu’intolérable en une période où les attaques contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, et notamment à Paris où deux profanations abominables ont été récemment perpétrées dans l’église Sainte-Odile et l’église de la Madeleine. Mais manifestement Monsieur Manuel Valls n’a cure de ce que font les Femen ou le dévastateur de Sainte-Odile. Il se rend donc lui-même coupable d’une odieuse discrimination envers les chrétiens et enjoint ses préfets de discriminer de même.

    "Pour lui, à l’évidence, les chrétiens et leurs lieux de culte ne doivent manifestement pas être protégés à l’instar des autres communautés.

    "L’ AGRIF entend saisir la Cour de Justice de la République et a confié cette procédure à son avocat maître Jérôme Triomphe du barreau de Paris."

  • Les abrutis

    L’Assemblée constituante tunisienne a adopté les premiers articles de la nouvelle Constitution. Les gazettes, Le Monde en tête, affirment que la Tunisie « adopte la liberté de conscience ».

    Par l’article 1, qui dit ceci :

    « La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain. L'islam est sa religion, l'arabe est sa langue et la République est son régime. Il n'est pas possible d'amender cet article. »

    Est-ce que vraiment Le Monde titrerait « La France adopte la liberté de conscience » si la nouvelle Constitution française affirmait que « la religion de la France est le catholicisme » ?

    Non sans préciser que le catholicisme implique la laïcité, alors que l’islam de la Constitution tunisienne interdit toute laïcité.

    Mais le mieux est que cet article 1 est le même que celui de la Constitution précédente:

    "La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain: sa religion est l'Islam, sa langue l'arabe et son régime la république."

  • Les barbares

    La bibliothèque Saeh de Tripoli au Liban, fondée par le prêtre grec-orthodoxe Ibahim Surouj, a été incendiée le soir du 3 janvier. Les deux tiers des quelque 80.000 livres et manuscrits sont partis en fumée.

    Des militants musulmans accusaient le P. Surouj d’avoir publié un pamphlet antimusulman, alors qu’il n’est pour rien dans la brochure méchamment publiée sous son nom.

    Mgr Samir Mazloum, vicaire patriarcal maronite, a condamné « un tel acte barbare qui va à l’encontre de l'humanité, du droit à la connaissance, du respect des religions et de la culture humaine ».

    La veille, un employé de la bibliothèque avait été blessé par balles. Quant au père Surouj il a dû quitter Tripoli après avoir reçu des menaces de mort.

    La bibliothèque, qui est aussi une maison d’édition, contenait des livres rares et anciens, et des ouvrages traitant de sujets politiques, sociaux, scientifiques, historiques, philosophiques, médicaux, artistiques, ainsi que des livres religieux chrétiens, musulmans, hindous, bouddhistes.