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  • Pour exiger la dissolution des Femen

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    L’AGRIF appuie les trois manifestations prochainement organisées, pour la défense de la famille (Manif pour tous), le respect de la vie (Marche pour la vie) et les libertés (Jour de colère). Naturellement, Chrétienté-Solidarité se joint à cet appel.

    Dans le même mouvement de résistance chrétienne et humaine, l’AGRIF appelle à une grande manifestation nationale, le samedi 8 février, pour exiger la dissolution du groupuscule terroriste et raciste anti-chrétien des Femen.

    Un collectif d’appel, dont la liste sera rendue publique samedi 11 janvier, est en cours d’organisation.

  • La haine ?

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    Telle est la couverture du Nouvel Observateur de cette semaine. Mais ne soyons pas trop inquiets. C’est peut-être seulement le Nouvel Observateur qui a la haine de Soral, de Dieudonné et Zemmour...

  • Le cynisme en plus

    Najat Vallaud-Belkacem sur la circulaire demandant aux préfets d’interdire les spectacles de Dieudonné :

    « Il n’y a pas d’interdiction de principe, l’Etat ne demande pas une interdiction générale et absolue. Ça ce serait illégal. »

  • Et vlan pour Valls

    Le tribunal administratif de Nantes a suspendu l’arrêté préfectoral d’interdiction du spectacle de Dieudonné à Nantes.

    Ce n’est pas vraiment une surprise.

    Mais ce qui est remarquable est que le tribunal reprend la jurisprudence Benjamin que Valls avait cru malin d’exhumer pour justifier son minable diktat.

    Le tribunal souligne en effet que le spectacle de Dieudonné n’est que la reprise en province d’un spectacle donné depuis des mois à Paris et qui n’a jamais donné lieu à des troubles à l’ordre public. Et s’il y a étrangement risque de troubles publics à Nantes, le préfet doit avoir les moyens de les contenir… « Le risque de troubles publics causés par cette manifestation pour lesquels il n'est pas établi que le préfet ne disposait pas des moyens nécessaires au maintien de l'ordre public ne pouvait fonder une mesure aussi radicale que l'interdiction de ce spectacle ».

    Manuel Valls a aussitôt fait appel devant le Conseil d’Etat…

    Addendum.

    Le Conseil d'Etat, avec une rapidité inédite, ventre à terre devant le gouvernement, valide l'arrêté préfectoral d'interdiction, alors que l'équipe technique de Dieudonné est déjà à l'intérieur du Zenith de Nantes...

    Addendum 2.

    La décision a été prise par un seul magistrat du Conseil d'Etat, Bernard Stirn, dont la notice sur wikipedia commence ainsi: "Arrière-petit-neveu d'Alfred Dreyfus....", et qui est le frère de l'ancien ministre Olivier Stirn, membre du comité directeur de l'association France-Israël - tous deux étant (à ce qu'on dit) membres de la Grande Loge nationale française.

  • O sola magnarum urbium major Bethlem

    Pour le 9 janvier, dom Guéranger donne le texte et sa traduction de ce qu’il présente comme la fin de l’hymne de Prudence. Mais il manque 23 strophes. La première ici reproduite est aussi la première de l’hymne liturgique des laudes de l’Epiphanie.

    O sola magnarum urbium
    major Bethlem, cui contigit
    ducem salutis cælitus
    incorporatum gignere.

    Altrice te summo Patri
    hæres creatur unicus,
    homo ex tonantis spiritu
    idemque sub membris Deus.

    Hunc et prophetis testibus
    iisdemque signatoribus,
    testator et sator jubet
    adire regnum et cernere :

    Regnum, quod ambit omnia
    diva et marina et terrea
    a solis ortu ad exitum
    et tartara et cælum supra.

    (…)

    Hic rex priorum judicum,
    rexere qui Jacob genus,
    dominæque rex ecclesiæ,
    templi et novelli et pristini.

    Hunc posteri Ephraim colunt,
    hunc sancta Manasse domus
    omnesque suspiciunt tribus
    bis sena fratrum semina.

    Quin et propago degener
    ritum secuta inconditum,
    quæcumque dirum fervidis
    Baal caminis coxerat,

    Fumosa avorum numina
    saxum, metallum, stipitem,
    rasum, dolatum, sectile,
    in Christi honorem deserit.

    Gaudete quidquid gentium est,
    Judaea, Roma, et Græcia,
    Ægypte, Thrax, Persa, Scytha,
    rex unus omnes possidet.

    Laudate vestrum principem
    omnes beati, ac perditi,
    vivi, inbecilli ac mortui:
    jam nemo posthac mortuus.

    O Bethléem ! plus grande que les plus illustres cités ! à toi l’honneur d’avoir produit l’auteur du salut, incarné par un mystère céleste.

    Ton nourrisson est l’héritier unique du Père souverain ; il s’est fait homme par la vertu de l’Esprit de Celui qui lance le tonnerre ; il est toujours un Dieu sous des membres humains.

    Les Prophètes sont ses témoins ; ils le désignèrent aux siècles à venir ; son Père le proclame, et lui a donné l’ordre de prendre possession du royaume :

    Ce royaume, qui comprend toutes choses, le ciel, la mer, la terre, qui s’étend du lever du soleil à son couchant, des abîmes de l’Enter aux sommets de l’Empirée.

    Il est le Roi de ces antiques chefs qui régirent la race de Jacob, le Prince de l’Église maîtresse, et du nouveau temple et de l’ancien.

    C’est lui qu’adorent les enfants d’Ephraïm, la maison sainte de Manassé ; lui que reconnaissent toutes les tribus, issues des douze frères, enfants de Jacob.

    La race dégénérée elle-même, celle qui, livrée à des rites absurdes, fondait la statue de son cruel Baal dans des fourneaux enflammés,

    Abandonne, pour honorer le Christ, les dieux enfumés de ses pères, la pierre, le métal, le bois que sculptèrent ses mains.

    Réjouissez-vous, ô nations ! Judée, Rome, Grèce, Egypte, Thrace, Perse, Scythie ! un Roi unique règne sur vous.

    Célébrez votre Prince, ô vous tous, justes et pécheurs, vivants, infirmes et morts ; désormais, nul ne mourra plus.

  • La fin d’un long mensonge communiste

    La Cour suprême du Chili a rejeté deux pourvois en cassation visant à faire admettre officiellement que Salvador Allende avait été assassiné par les « putschistes ».

    En mai 2011, le cadavre du président communiste avait été exhumé pour déterminer les causes de sa mort, sur la pression de ceux qui prétendaient qu’il avait été assassiné par les hommes de Pinochet.

    Les experts avaient évidemment conclu au suicide.

    En septembre 2012, une cour d’appel avait déjà validé ce rapport.

    Désormais nul ne pourra plus contester qu’Allende est mort en se tuant avec la kalachnikov que lui avait offerte Fidel Castro, comme on le savait depuis le début, et comme l’avaient dit ses proches, tant la mise en scène était digne du martyrologe bolchevique.

  • Ça va aller jusqu’où ?

    Deux lycéens ont été interpellés hier parce que l’un a pris une photographie de l’autre faisant une « quenelle ». Sur plainte d’une enseignante, ils sont poursuivis pour « apologie de crime contre l’humanité ». Sic.

  • L’archevêque de Lahore à l’attaque…

    Le mouvement grandit au Pakistan pour réclamer que l’Etat fédéral et les provinces rendent à l’Eglise les écoles fondées par des congrégations religieuses et qui avaient été confisquée au moment de la nationalisation du système éducatif en 1972. Même des représentants de la société civile (musulmane) et des militants de diverses organisations appuient les demandes de l’Eglise.

    En 2004, dans le contexte de la dénationalisation, le gouvernement avait annoncé la restitution des écoles à leurs légitimes propriétaires. De fait, à Lahore, 16 écoles furent restituées à l’archidiocèse. Mais pas le collège Saint-François, qui avait été fondé en 1842 et qui était l’une des institutions scolaires les plus réputées du Pakistan.

    En mai dernier, la justice a ordonné aux autorités de restituer le bâtiment à ses propriétaires. Mais il ne s’est rien passé, alors que l’Eglise avait non seulement produit tous les documents, mais même provisionné les salaires des employés sur six mois.

    Le nouvel archevêque de Lahore, Mgr Sebastian Shaw, a porté plainte, et organisé deux manifestations le mois dernier, dénonçant ouvertement la mafia des propriétaires terriens et les fonctionnaires corrompus. Sic.

    Il est vrai que Mgr Shaw n’avait pas craint de donner une grande interview à Reconquête. Mais ce n’est pas le même risque que de dénoncer ouvertement la corruption, au Pakistan, en réclamant une école catholique au pouvoir musulman…

  • En Persici ex orbis sinu

    Voici la suite du grand poème de Prudence sur l’Epiphanie, avec la traduction de dom Guéranger. On reconnaîtra deux strophes de l’hymne des laudes.

    En Persici ex orbis sinu,
    sol unde sumit januam,
    cernunt periti interpretes
    regale vexillum Magi.

    Quod ut refulsit, ceteri
    cessere signorum globi,
    nec pulcher est ausus suam
    conferre formam Lucifer.

    Quis iste tantus, inquiunt,
    regnator astris imperans,
    quem sic tremunt cælestia,
    cui lux et aethra inserviunt ?

    Illustre quiddam cernimus,
    quod nesciat finem pati,
    sublime, celsum, interminum,
    antiquius cælo et chao.

    Hic ille rex est gentium
    populique rex Judaici,
    promissus Abrahæ patri
    ejusque in ævum semini.

    Æquanda nam stellis sua
    cognovit olim germina
    primus sator credentium,
    nati immolator unici.

    Jam flos subit Davidicus
    radice Jesse editus,
    sceptrique per virgam virens
    rerum cacumen occupat.

    Exin sequuntur perciti
    fixis in altum vultibus,
    qua stella sulcum traxerat
    claramque signabat viam.

    Sed verticem pueri supra
    signum pependit inminens,
    pronaque submissum face
    caput sacratum prodidit.

    Videre quod postquam Magi,
    eoa promunt munera,
    stratique votis offerunt
    thus, myrrham, et aurum regium.

    Agnosce clara insignia
    virtutis ac regni tui,
    puer o, cui trinam Pater
    praedestinavit indolem.

    Regem Deumque adnuntiant
    thesaurus et fragrans odor
    thuris Sabæi, ac myrrheus
    pulvis sepulcrum prædocet.

    Hoc est sepulcrum, quo Deus,
    dum corpus extingui sinit
    atque id sepultum suscitat,
    mortis refregit carcerem.

    Au sein de l’Empire persan, de cette contrée où se lève le soleil, des Mages, investigateurs habiles, aperçoivent l’étendard du Roi.

    A peine a-t-il brillé aux cieux que les autres sphères pâlissent : l’étoile du matin, malgré sa beauté, n’ose se montrer auprès de lui.

    « Quel est, disent les Mages, ce Roi qui commande aux astres, qui émeut les globes célestes, à qui la lumière et l’air obéissent ?

    « Ce que nous voyons est le signe de Celui qui ne connaît pas de terme, le Dieu sublime, immense, sans limites, dont la durée précède celle du ciel et du chaos.

    « Il est le Roi des nations, le Roi du peuple judaïque ; il fut promis au Patriarche Abraham et à sa race, dans les siècles.

    « Ce premier Père des croyants, qui sacrifia son fils unique, connut que sa race serait un jour nombreuse comme les étoiles.

    « Voici que la fleur de David s’élève sur la tige de Jessé; la branche fleurit et devient un sceptre qui commande à l’univers. »

    L’œil fixé au ciel, les Mages suivent en hâte le sillon de lumière que l’étoile leur traçait à l’horizon, pour régler sur la terre la voie qu’ils devaient suivre.

    Le signe s’arrêta au-dessus de la tête de l’Enfant qu’ils cherchaient; il abaissa son flambeau, et leur découvrit cette tête sacrée.

    Les Mages le voient ; aussitôt ils ouvrent les trésors de l’Orient, et, prosternés, lui offrent l’encens, la myrrhe et l’or des rois.

    Reconnais les illustres symboles de ta puissance et de ta royauté, Enfant, à qui le Père a conféré par avance une triple destinée.

    L’or annonce le Roi, l’odeur suave de l’encens de Saba proclame le Dieu, la myrrhe présage le tombeau:

    Tombeau par lequel ce Dieu, laissant périr son corps, et le ressuscitant après la sépulture, brisera la mort et ses cachots.