Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • 25e dimanche après la Pentecôte

    Lectures et oraisons du 5e dimanche après l’Epiphanie, chants du 23e dimanche après la Pentecôte.

    L’Église et l’âme attendent « le jour du Christ ». Déjà nous entendons l’amicale invitation du Roi clément, déjà nous voyons les exilés se rendre dans la patrie (Intr.) ; l’Oraison implore protection pour les derniers jours : « Garde ta famille ; elle n’a d’autre appui que la grâce céleste. » Maintenant l’Église nous met au cœur deux enseignements : a) La fin est proche ; c’est maintenant qu’il faut atteindre l’idéal ; vivons donc comme si le jour du Christ devait venir demain. Menons, dans la perspective du retour, une vie chrétienne idéale ; « revêts-toi, pour recevoir le grand Roi, du vêtement de la miséricorde, de la bonté, de l’humilité, de la modestie, de la patience » b) Il y a un enfer et un ciel ; l’ivraie est brûlée, le bon grain va dans les greniers célestes. C’est une image saisissante du jugement dernier que le Sauveur esquisse ici : Là, les gerbes embrasées des malheureux damnés éclairent les profondeurs de la nuit de leurs abominables flammes rouges et les remplissent de leurs inutiles cris de désespoir ; mais, là-haut, brillant comme de magnifiques soleils à l’heure du coucher, les bienheureux franchissent la porte ouverte de l’éternel royaume. Les pensées de la parabole peuvent nous inspirer de réciter les versets suppliants du De profundis (Off., Allél.). Combien d’ivraie dans mon âme ! Puisse l’actuel sacrifice de « la réconciliation » écarter l’ivraie et relever nos « cœurs chancelants » (Secr.). L’Eucharistie est le « gage du salut » ; reportons-nous à l’Évangile : dès aujourd’hui, le Divin Moissonneur place nos gerbes mûres dans les greniers célestes (Postc.).

    Dom Pius Parsch

    A propos du De profundis de l’offertoire, un lecteur m’a fait découvrir dimanche dernier que l’offertoire complet comportait des versets. Comme l’offertoire de Job au 21e dimanche, et celui de Daniel au 17e. La différence est qu’ici le texte est celui de la Vulgate, à une exception près : « vocem », qui est le mot de la Vulgate, de l’ancienne version de saint Augustin, comme de celle de saint Jérôme d’après l’hébreu, a été intentionnellement remplacé, les deux fois, par « orationem ». Le texte n’est donc pas dramatisé comme dans l’offertoire de Job, mais cela n’empêche pas le dramatisme de la mélodie qui, dans les deux versets, descend à la-sol-la-sol-la…

     

  • Conférence de Bernard Antony

    Bernard.jpg

  • Al-Qaïda adoube Al-Nosra

    Le chef d’Al Qaïda Ayman Al-Zawahiri déclare reconnaître en Al-Nosra la principale milice islamiste opérant en Syrie, « une branche indépendante d’Al-Qaïda rapportant au commandement général », tandis que la milice intitulée « Etat islamique en Irak et en Syrie » va être supprimée. Al-Zawahiri critique le chef d’Al Qaïda en Irak (« Etat islamique en Irak ») qui a créé l’Etat islamique en Irak et en Syrie sans en référer à la direction d’Al-Qaïda, et le chef d’Al-Nosra qui a rejeté l’Etat islamique en Irak et en Syrie sans en référer davantage au commandement général.

    L’avenir proche dira si le chef d’Al Qaïda a véritablement autorité sur les jihadistes de Syrie.

  • Tout est dit en trois titres

    Le mouvement dit des Bonnets rouges est bien un mouvement populaire, comme le montre l’hostilité affichée des médias de la pensée unique :

    Libération :

    Faut-il porter un bonnet rouge pour échapper à la justice ?

    (C’est ce journal qui milite toujours, depuis sa création, pour l’impunité des manifestants. A condition qu’ils aient une estampille gaucharde.)

    L’Express :

    "Bonnets rouges": les Français sévères face à la poursuite du mouvement

    20 minutes :

    «Bonnets rouges»: Les Français leur demandent de cesser leur mouvement

    (C’est un simple sondage selon lequel 57% des personnes interrogées souhaitent que le mouvement se termine, contre 40% qui le soutiennent. Les 57% sont devenus « les Français »…)

  • Bravo les Croates !

    Le Parlement croate a approuvé hier la convocation d’un référendum contre le mariage homosexuel. 151 voix pour, 13 contre, 5 abstentions.

    Enfin. C’est le 17 juin dernier que l’initiative populaire « Au nom de la famille » avait remis les signatures de 749.316 citoyens au président du Parlement. Le Parlement est dans l’obligation d’autoriser le référendum s’il est demandé par au moins 10% des électeurs. Ici ils sont 20%... Mais la gauche au pouvoir a tout fait pour que l’initiative n’aboutisse pas. Bien sûr il a fallu soigneusement recompter les signatures, ce qui est extrêmement long… Et l’on a prétendu que ce qui relève des droits de l’homme ne peut être soumis à référendum, et aussi que l’initiative ne disait pas où, dans la Constitution, il faudrait stipuler que le mariage est entre un homme et une femme…

    Le temps a passé, mais finalement « Au nom de la famille » a eu gain de cause, et l’on voit que les idéologues homosexualistes sont très minoritaires même au sein de la coalition de gauche…

    Bref, le référendum aura lieu le 1er décembre. On s’attend à une majorité de plus de 60% pour l’inscription du mariage naturel dans la Constitution.

    Ce qui ne va pas plaire aux maîtres de l’Europe…

  • Hier à la Défense

    BYjARisIAAAFjBK.jpg

  • Premier effet concret de la stratégie de François

    Le Chicago Tribune explique comment le vote du soi-disant mariage homosexuel dans l’Illinois a été acquis grâce aux propos de François. Extrait de la traduction de Corrispondenza Romana par Benoît et moi.

    Le Chicago Tribune met en lumière un aspect particulier de l'affaire, faisant noter comment en Illinois, les activistes gays ont trouvé un allié insolite dans le Pape, se réclamant de sa désormais célèbre sortie faite sur le vol de retour des JMJ de Rio de Janeiro, quand il a affirmé « si une personne est gay et cherche Dieu de bonne foi, qui suis-je moi pour la juger? ».

    Selon le journal de Chicago, ces paroles ont conduit à un "examen de conscience" plusieurs parlementaires catholiques, parmi lesquels la démocrate Linda Chapa LaVia, et le président de la Chambre Michael Madigan. Ce dernier a souligné comment les commentaires du Pape sur l'homosexualité ont assuré entre 5 et 10 voix, décisifs pour le passage de la loi.

    Comme le rapporte le site américain LifeNews.com (1) qui commente cette nouvelle, Linda Chapa LaVia a justifié son vote en faveur du mariage homosexuel en affirmant que « comme catholique disciple de Jésus et du Pape, le Pape François, il est clair pour moi que notre doctrine religieuse catholique a en son centre l'amour, la compassion et la justice pour toutes les personnes ». De son côté, Madigan, sans nommer directement le Pape, a fait malgré tout une claire référence à ses observations, en déclarant: « pour ceux à qui il arrive d'être gays et qui vivent leur relation de manière harmonieuse et productive, mais illégale, qui suis-je, moi, pour juger qu'ils devraient être dans l'illégalité ? ».

    *

    Mon commentaire. Ce n’est pas pour rien que la miséricorde et la vérité sont étroitement liées dans les psaumes et dans la doctrine catholique. Tout centrer sur la miséricorde en signalant que la vérité est connue, c’est favoriser l’erreur et le péché. Forcément. Car hélas la vérité n’est pas connue. Et même si elle l’a été, si maintenant on la tait, c’est qu’elle n’est peut-être plus la vérité pour notre temps… Et plus elle est gênante plus on s'empresse de l'oublier...

    (1) En fait il ne s’agit pas de LifeNews (qui ne parle que de l’avortement) mais de LifeSiteNews. Et c’est le Chicago Tribune, cité par LifeSiteNews, qui rapporte les propos des parlementaires.

  • Dédicace de l’archibasilique du Très Saint Sauveur

    Baldaquin_jean_latran.jpg

    Édifié sur le plan des luxueuses demeures patriciennes, le vaste palais des « Laterani » dominait de ses constructions et de sa basilique les flancs du Cœlius à l’intérieur de la cité.

    Le jour où S. Sylvestre (+ 337) dressa sa chaire, « le saint siège apostolique » au fond de l’abside de la basilique constantinienne, il fit du Latran le centre de l’enseignement et du gouvernement de l’Église. En y consacrant son autel (324) il en fit le foyer de la liturgie catholique.

    Comme l’enseignait le Pape Pie XI lors du XVIème centenaire de cette dédicace (9 novembre 1924) : « Basilicam... effectam esse Pontificis, ut Episcopi Romani et œcumenici, ut heredis integrae apostolicae potestatis, Cathedralem Eccesiam ». Elle est la cathédrale de l’Évêque de Rome, l’église œcuménique de la catholicité.

    Successivement, les Pontifes Romains agrandirent et enrichirent leur résidence en y construisant leurs oratoires, baptistères, cloîtres, bibliothèques, hospices et galeries.

    N’entrons pas dans toutes les vicissitudes que traversa l’Archibasilique, tour à tour détruite par les Vandales de Genséric et reconstruite par S. Léon le Grand (+ 461) et Adrien I (+ 795) ; ruinée par les Normands et rebâtie par Serge III (+ 911) ; incendiée une première fois en 1308 et réédifiée par Clément V (+ 1314) ; incendiée à nouveau en 1360 et reconstruite par Urbain V (+ 1370) et Grégoire XI (+ 1378).

    Signalons du point de vue liturgique les événements marquants de son histoire : la consécration de la basilique au S, Sauveur en 324 ; la translation des chefs de S. Pierre et de S. Paul dans le ciborium qui surmonte l’autel papal ; la nouvelle consécration de l’église à S. Jean-Baptiste par Serge III (+ 911) et la dédicace complémentaire à S. Jean l’Évangéliste par Lucius II (+ 1145).

    Par une solennité spéciale la liturgie a perpétué le souvenir de la première consécration de l’Archibasilique. Chaque année, en effet, le 9 novembre, l’Église universelle célèbre cet événement capital : « Dedicatio Archibasilicae S. Salvatoris », fête double de IIème classe.

    Malgré tous les revers, la première période de l’histoire du Latran est des plus glorieuses : du haut de 1’« Episcopium Lateranense », de S. Sylvestre à Boniface VIII (+ 1303), cent soixante papes gouvernèrent la chrétienté.

    Chanoine Auguste Croegaert

  • L’européisme frénétique de nos évêques

    « Les évêques proclament l’état d’urgence en faveur de l’Europe », titrait hier La Croix, en rendant compte de la séance de mercredi de leur assemblée plénière à Lourdes.

    Ils avaient invité « la députée européenne (MoDem), Sylvie Goulard », et « tous ont été sensibles aux élans volontaristes de l’intervention de Sylvie Goulard, en forme de plaidoyer pour la construction européenne ».

    Etat d’urgence, parce qu’on est très préoccupé par la montée des populismes et des nationalismes…

    Juste un mot sur cette Sylvie Goulard encensée par notre épiscopat.

    Elle a été présidente de la section française du Mouvement européen entre 2006 et 2010, et elle est toujours membre du bureau exécutif. Elle est la principale militante du Mouvement européen au sein du Parlement européen.

    Le Mouvement européen n’est rien d’autre qu’une marionnette de l’ACUE.

    L’ACUE est l’American Committee for a United Europe : Comité américain pour une Europe unie.

    L’ACUE a été fondé en 1949 pour recueillir des fonds secrets de la CIA et de fondations comme l’Institut Rockefeller pour financer le fédéralisme européen, en relation avec le Département d’Etat.

    Pour financer au premier chef le Mouvement européen.

    Dès 1950 l’ACUE appelait ses employés du Mouvement européen à créer un Parlement européen. En 1965 il poussait déjà à l’union monétaire mais demandait à ses agents du Parlement européen de ne pas en parler.

  • Ils sont fous

    Le gouvernement avait glissé dans la loi de Finances 2013 une disposition devant entrer en application en 2014 et mettant illico en faillite tous les paysans qui ont le malheur d’avoir des terrains constructibles.

    Le texte prévoit que la valeur locative du terrain, sur laquelle s'applique la taxe foncière, sera majorée de 25 % + 5 euros par mètre carré en 2014 et 2015. Pour un terrain de 1.000 m2 dont la valeur locative est de 300 euros, cela fait passer la taxe à 5.375 euros (donc 53.750 € pour un hectare). Et en 2016 cette taxation doit être doublée !

    Face à la colère qui monte à mesure que la disposition commence à être connue, le rapporteur général de la commission des finances a fait adopter mercredi un amendement qui reporte cette mesure d'un an…