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  • Une école coranique à Aulnay-sous-Bois

    Au conseil municipal du 17 octobre dernier, à Aulnay-sous-Bois, le Plan local d’urbanisme (PLU) a été modifié. Une parcelle vouée au développement économique et au sport a changé d’affectation. Elle est désormais susceptible de recevoir un « équipement d’intérêt général ».

    L'adjoint à l'urbanisme a fini par admettre qu'il s'agirait d'une « école privée ».

    En fait : une école musulmane où l’on apprendra le Coran.

    Tel est l’intérêt général, aujourd’hui, à Aulnay-sous-Bois.

    Le projet est celui d’une association locale appelée « Espérance musulmane de la Jeunesse française ». Mais oui.

    (Aulnaycap, via l'Observatoire de l'islamisation)

  • Texas : la loi sur l’avortement, d’appel en appel…

    Vendredi dernier, la cour d’appel du cinquième circuit, siégeant à la Nouvelle Orléans, et composée de trois femmes, a annulé le jugement qui invalidait une bonne partie de la nouvelle loi du Texas sur l’avortement. Les magistrates ont considéré que cette loi ne portait « pas atteinte au droit » (à l’avortement), et qu’elle n’était pas invalide par le seul fait qu’elle « rendait l’avortement plus difficile ou plus onéreux ». En conséquence la loi peut être immédiatement appliquée. Les opposants en ont alors immédiatement appelé à la Cour suprême des Etats-Unis. Hier, le juge Antonin Scalia a rejeté la demande de surseoir en urgence à l’application de la loi, et a donné une semaine à l’Etat du Texas pour donner ses arguments.

  • Sainte-Sophie de Trébizonde reste un « musée » (pour le moment)

    Le tribunal administratif de Trabzon, en Turquie, a rejeté la demande de transformation du « Musée d’Ayasofia » en mosquée.

    Le « musée d’Ayasofia », c’est l’église byzantine Hagia Sophia, Sainte-Sophie de Trébizonde, du XIIIe siècle. Mehmet II en avait fait une mosquée en 1461, et le gouvernement turc « laïque » en avait fait un arsenal, puis un hôpital, puis elle avait été restaurée par des experts de l’université d’Edimbourg et déclarée « musée » en 1961. En avril dernier, à la suite d’une longue procédure, l’église a été reconnue patrimoine inaliénable de la Fondation Mehmet II. Et le directeur régional des Fondations, affirmait qu’« un édifice reconnu comme mosquée ne peut être utilisé dans aucun autre but ».

    Le tribunal en a décidé autrement. Mais la décision définitive appartient au Conseil d’Etat.

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    Les quatre évangélistes (vision d'Ezéchiel)

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    Les noces de Cana

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    La multiplication des pains

  • Toujours les « blasphèmes » au Pakistan

    Le 29 octobre, à Faisalabad, deux étudiants musulmans, observant une chrétienne qui venait d’emménager dans une maison et brûlait des déchets après l’avoir nettoyée, ont constaté qu’elle brûlait des pages de texte en arabe. Donc des pages du Coran…

    Accusée de blasphème, la femme s’est enfuie avec sa famille.

    Un chrétien, militant du Réseau de défense des droits de l’homme, a vite compris que la femme était innocente. Il est allé voir un chef musulman appartenant à la Commission de paix de la ville. Celui-ci a reconnu que les pages brûlées n’étaient pas des pages du Coran, mais d’un livre de classe en arabe. Il a appelé les musulmans à évaluer correctement les faits avant de lancer de lourdes accusations qui ne servent qu’à fomenter la haine et la division.

    Voilà donc une affaire qui se termine rapidement dans de bonnes conditions. Mais c’est parce que les pages en question n’étaient réellement pas des pages du Coran. Dans le cas contraire, et alors que la chrétienne, qui ne connaît pas l’arabe, n’aurait pas été davantage coupable, le chef musulman qui paraît si sage aurait eu une tout autre attitude…

  • Bienheureuse Françoise d’Amboise

    (Dans mon diocèse)

    Fille de Louis d’Amboise, prince de Talmont et vicomte de Thouars, elle fut promise à l’âge de quatre ans à un fils du duc de Bretagne, Pierre, et fut élevée à la cour de Bretagne jusqu’à son mariage. Pierre devint le duc Pierre II en 1450, et Françoise devint « la bonne duchesse » : elle était déjà connue pour sa bonté, son souci des pauvres et des malades. Le duc lui avait alloué mille livres pour ses aumônes, mais on lui rapporta qu’elle dépensait beaucoup plus. Il ordonna qu’on lui donnât tout ce dont elle avait besoin. Pierre II était surnommé « le Simple », et il reconnaissait l’intelligence supérieure de Françoise qui prit une part active dans le gouvernement du duché, s’occupant de nommer des personnes honnêtes aux différentes charges, notamment ecclésiastiques. Elle est vraisemblablement à l’origine de la loi qui organisa l’assistance judiciaire (conformément à l’Ancienne Coutume), en 1451 (exactement 400 ans avant la loi française).

    A la mort de Pierre II en 1457, elle n’avait que 30 ans. Elle voulait devenir religieuse, mais sa famille voulait qu’elle se remarie. Louis XI aussi, qui lui avait trouvé un beau parti. Alors que le roi de France était à Nantes et que Françoise était censée aller lui rendre hommage, ses oncles avaient décidé d’organiser son enlèvement. Quelqu’un, qui avait eu vent du projet, s’écria : « On enlève la duchesse ! » Aussitôt, des milliers de Nantais descendirent dans la rue. Il fallut que Françoise paraisse en personne pour calmer l’émeute. Et elle ne fut pas enlevée.

    Sous l’influence du bienheureux Jean Soreth, prieur général des Carmes, elle fonda le premier couvent de carmélites en Bretagne, à Vannes, dont elle devint la prieure, puis trois autres. (Il n’y avait pas encore de carmélites en France. Jean Soreth avait fait venir des religieuses de Liège.) Elle mourut en 1477, au couvent de Nantes, en soignant une religieuse atteinte de la peste. « Adieu mes filles, dit-elle, je vais expérimenter à présent ce que c'est que d'aimer Dieu ; je me rends à lui ! »

  • Sauver la chapelle de la Bucaille

    Je relaie volontiers l’appel d’un lecteur pour sauver une chapelle de Cherbourg :

    Je viens vous demander de l'aide. Pourriez vous je vous prie passer un encart pour inviter les âmes de bonne volonté à se regrouper, je propose de les rassembler, pour sauver cette église magnifique du centre ville située rue de la Bucaille à Cherbourg. Particulièrement bien préservée, cette église de l'ancien couvent des religieuses des sœurs du Sacré Cœur, dispose de stalles intactes, de vitraux d'une rare qualité dont le bleu rappelle ceux de la Cathédrale de Chartres, d'un Maître Autel particulièrement majestueux. J'ai rencontré la supérieure des religieuses qui ont décidé de quitter Cherbourg et la maison de retraite qu'elle dirigeait. Elles vendent non seulement le bâtiment où elles logeaient mais aussi la cure et son église. Cet ensemble serait cependant parfait pour une congrégation religieuse. Elles n'ont consulté hélas que des promoteurs immobiliers. J'ai demandé à la supérieure de renoncer à son projet de vente à un promoteur immobilier et de privilégier une vente par lot de l’église séparément pour qu'une association de fidèles puisse la racheter et lui conserver son caractère religieux. Le projet mûri avec le promoteur immobilier consisterait à vider l'église pour la transformer en salle d'exposition d'« art contemporain »... Le projet des religieuses semble bien avancé car elles mettent déjà en vente l'orgue et le mobilier de l'église. Comme vous le voyez mon appel est urgent.

    Ce lecteur s’appelle Alain Perez et on peut le joindre par courriel : alain.perez@orange.fr

  • Un gouvernement de Cyrénaïque...

    Un « gouvernement autonome » de Cyrénaïque (Barqa, en arabe) a été constitué, et 24 ministres ont prêté serment à Ajdabiya. Le Premier ministre est Abd-Rabbo al Barassi, un ancien chef de l’armée de l’air libyenne.

    Ce gouvernement est soutenu par un important chef de milice, Ibrahim Jodhrane, qui s’est proclamé « président du Bureau politique » de la Cyrénaïquea cet été et a pris le contrôle des ports de Ras Lanouf et Es Sider. (Ancien commandant de la Force de protection des infrastructures pétrolières libyennes, il s’est mis à son compte et contrôle 60% de la production pétrolière de toute la Libye...)

    Le gouvernement de Tripoli (si tant est qu'il y en ait un) n’a pas réagi.

    Selon certaines sources, les milices qui tiennent Benghazi, la capitale de la Cyrénaïque, seraient opposées à un gouvernement autonome…

  • Au collège Louis Armand de Savigny-le-Temple

    Lu sur Afrik.com (via F.Desouche) :

    « Afrique subsaharienne, Maghreb… nos élèves sont originaires de toute l’Afrique, explique Frédéric Gay, principal du collège Louis-Armand, en Seine-et-Marne, cette immigration est d’ailleurs l’une des caractéristiques de l’établissement. » Difficile, dans ces conditions, d’oublier toute les saveurs du continent noir lors de la Semaine du Goût.

    La chose n’était pourtant pas gagnée d’avance. « Légumes anciens », « plats du Moyen-Age »… bien qu’intéressantes, les éditions précédentes de la Semaine du Goût se soldaient souvent par un échec, à Louis-Armand. « Je pense qu’on était complètement éloignés de la culture des jeunes », remarque Alexandra Molliard, assistante-gestionnaire du collège, qui en a beaucoup discuté avec les élèves.

    L’idée d’une semaine « à l’africaine » s’est donc mise en place. « Il s’agissait à la fois de parler aux élèves de leur propre culture, tout en leur faisant découvrir autre chose sur leur continent », raconte Alexandra Molliard. D’où l’idée d’un tour d’horizon de toute l’Afrique (…) ».

    On remarquera que le principal dit « nos élèves » (tous les élèves), que l’assistante parle de la culture de ces élèves qui est une culture africaine (dans un collège où ils seraient censés apprendre la culture française), et elle insiste sur le fait qu’il s’agit de leur parler « de leur propre culture »…

  • Saint Charles Borromée

    Le célèbre archevêque de Milan est un saint patron de la Suisse catholique, ce qui est peu connu. Voici le début du Message des évêques suisses pour le quatrième centenaire de sa canonisation.

    Charles Borromée, saint patron protecteur de la Suisse catholique, a été canonisé le 1er novembre 1610 (*2.10.1538 Arona, † 3.11.1584 Milan). Le 400e anniversaire de sa canonisation marque ainsi, pour la Conférence des évêques suisses (CES), l’occasion de mentionner, avec reconnaissance, l’impact de Borromée sur notre territoire confédéral. La CES invite les catholiques de Suisse à faire mémoire de ce réformateur de l’Eglise, qui a fidèlement promu les décisions du Concile de Trente. Nous vou­drions énumérer quelques aspects de cette œuvre.

      (1) Protector Helvetiae

    Alors archevêque de Milan et cardinal du titre de Sainte-Praxède à Rome, Charles Borromée est nommé Protector Helvetiae par le Pape Pie IV. On est en 1560 - encore sous le Concile - et cette nomination fait suite à la demande des cantons catholiques de la Confédération helvétique. Charles Borromée, particulièrement attentif aux événements suisses, se fit une image très personnelle des conditions de vie du clergé et de la population lors de visites pastorales et voyages diplomatiques dans les cantons catholiques de la Suisse centrale. Il prit des mesures disciplinaires fermes à l’encontre des prêtres qui menaient une vie dissolue plutôt que de faire paître, en bons pasteurs, leur troupeau (cf. Ez 34, 3ss.). Il réagit vivement devant la mauvaise constitution générale de l’Eglise, en réalisant avec perspicacité les décisions conciliaires concernant la formation du clergé et l’évangélisation. Il posa ainsi les fondements d’un renouveau spirituel durable. En 1579, Borromée créa à Milan le Collegium Helveticum destiné à la formation du clergé suisse et le dota de 50 bourses d’étude; en 1584, il soutint la fondation du Collegio Papio à Ascona. Toujours en 1579, il promut l’établissement d’une nonciature stable en Suisse (qui devint effective en 1586, après la mort du saint). Il soutint aussi l’ouverture d’un collège jésuite et d’un séminaire presbytéral. Les jésuites s’établirent à Lucerne en 1579, à Fribourg en 1580. Sur proposition de Borromée et grâce à l’appui du nonce apostolique en Suisse, Mgr Giovanni Francesco Bonhomini, les capucins ouvrirent leurs premières missions en Suisse alémanique : à Altdorf en 1581, à Stans en 1582, à Lucerne en 1583, à Schwyz en 1585. Ces nouveaux ordres religieux, axés sur l’éducation de la jeunesse et l’évangélisation, allaient façonner l’Eglise catholique en Suisse sur le long terme.