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  • La République ?

    « C’est la République qu’on ne respecte plus », a déclaré le maire UMP de Châteaurenard (13) qui s’est fait poignardé par un déséquilibré lors des cérémonies du 11-Novembre. Et « c’est le statut d’élu qui ne représente plus grand chose pour les gens ».

    Mais depuis quand la République est-elle respectable ? Et c’est la faute de qui si le statut d’élu ne l’est pas davantage ?

    De même le Premier ministre affirme-t-il que les sifflets des Champs-Elysées étaient « un acte contre la République ».

    Assez d’hypocrisie. Il s’agit simplement, comme chacun le voit partout, d’un mouvement populaire de rejet d’un gouvernement devenu insupportable. Et les plus répugnants sont ceux qui font la leçon en se répandant dans les médias, pleurnichant que le 11-Novembre doit être un moment sacré de recueillement national… Ces gens-là qui crachent en permanence sur la patrie, qui vendent leur pays à l’euromondialisme, qui ne croient en rien, qui sont pour le massacre des enfants à naître, pour le charcutage des embryons, qui en sont arrivés à légiférer contre le mariage, mais qu’ils se taisent désormais… De toute façon personne ne les écoute plus.

  • Ils remettent ça…

    Il y a un an, le conseil indonésien des oulémas avait monté une campagne contre les écoles catholiques, parce qu’elles n’enseignent pas l’islam. Cette campagne avait été virulente sur l’île de Java, et complaisamment relayée par les médias. Néanmoins elle avait fait long feu, parce que les parents (musulmans) s’étaient mobilisés en faveur des écoles catholiques, dont la qualité de l’enseignement est reconnue par tous.

    Or voici que le conseil des oulémas recommence. Son chef local de Klanten presse les écoles privées d’embaucher des professeurs d’islam, parce que leur absence est une violation de la loi stipulant que tout élève a le droit de recevoir un enseignement de sa religion.

    Or il était admis par tous jusqu’ici que les écoles privées ne sont pas tenues d’avoir des cours d’islam.

    Mais le conseil des oulémas a obtenu une première victoire : l’association locale des écoles privées a « regretté » l’absence de professeurs d’islam et souhaité que la question soit résolue « de la meilleure façon possible ».

  • Plus d’un mois après…

    Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Gerhard Müller, a envoyé une lettre à Mgr Zollitsch, ancien archevêque de Fribourg et administrateur provisoire de l’archidiocèse, pour lui faire remarquer que le projet de directive pastorale de l’archidiocèse sur les divorcés remariés ne coïncide pas avec la doctrine de l’Eglise sur deux points précis et doit donc être retiré et révisé.

    Il y a plus d’un mois que ce scandaleux « projet » a été publié sur le site de l’archidiocèse, non comme un projet, mais bel et bien comme une directive adressée aux paroisses. La presse allemande l’a unanimement attribuée à Mgr Zollitsch, qui est en effet le responsable du diocèse même s’il n’en est plus l’archevêque. Le 10 octobre, Mgr Zollitsch donnait une conférence de presse, où il expliquait que c’était un « projet » qui avait été « publié trop tôt ». Il ajoutait qu’il allait en parler avec le pape la semaine suivante. Mais de l’entretien avec le pape on ne nous parla que de « l’évêque bling-bling ».

    Bref, plus d’un mois après, Mgr Müller condamne un texte dont l’archevêque a dit, il y a un mois précisément, qu’il n’était pas pertinent de l’avoir publié.

    La lettre de Mgr Müller ne sert donc à rien.

  • Saint Martin Ier

    Trois mois à peine après avoir été élevé sur le trône pontifical (649), il réunit dans la basilique Saint-Jean du Latran un concile d'une centaine d'Evêques, qui condamna l'hérésie monothélite et le Typos, édité par l'empereur, dans lequel on confondait la vérité et l'erreur par opportunité politique. Saint Martin, ayant été apocrisiaire de l'Evêque Théodore à Constantinople, était bien au fait des intentions de l'empereur et de ses théologiens qui, en proclamant une seule volonté dans le Christ, cherchaient à se rallier de manière détournée les monophysites d'Orient.

    Dès qu'il apprit la nouvelle, l'empereur envoya en Italie l'exarque Calliopas avec pour misssion d'arrêter l'E vêque. A son arrivée à Rome celui-ci se présenta devant le pontife et l'interrogea sur l'affaire du concile. Saint Martin lui répondit en prononçant l'anathème contre ceux qui oseraient l'accuser de la moindre variation dans la foi des Saints Pères. Par crainte du peuple qui était présent, l'exarque répondit avec hypocrisie que la foi de Martin était semblable à la sienne et à celle de tous les Chrétiens. Le Saint se retira alors, pendant trois jours, dans la basilique du Latran avec tout son clergé. Le lundi matin Calliopas demanda à perquisitionner dans le palais, sous prétexte d'y trouver des armes. Les soldats se précipitèrent dans la basilique, renversèrent dans un grand tumulte les objets de culte et s'emparèrent du prélat qui souffrait de la goutte. Le mercredi 19 juin 653, ils s'embarquèrent en direction de Constantinople. Pendant ce long et pénible voyage de trois mois, le Saint fut privé de toute consolation dans sa maladie et ne pouvait même pas se laver. Aux escales, ses gardes l'empêchaient de descendre et, en le couvrant d'injures, ils s'emparaient des provisions que des Prêtres et des fidèles lui avaient apportées. Lorsqu'ils arrivèrent à Constantinople, le 17 septembre, on laissa la populace l'insulter sur son grabat, puis on le mena dans la prison Prandiara, où il fut gardé au secret pendant 93 jours. Le 20 décembre, à la suite d'une parodie de jugement à l'Hippodrome, au cours duquel on l'empêcha de s'exprimer sur la foi, il fut condamné à mort, puis on déchira publiquement ses vêtements sacerdotaux et on le traîna à travers la ville jusqu'au prétoire, chargé d'une lourde chaîne au cou. Le vieillard malade et sous-alimenté pouvait à peine marcher, mais son visage était radieux de souffrir ainsi par amour du Christ et de la vérité. Transféré dans la prison Diomède, on le hissa, en lui écorchant les jambes, jusqu'à un cachot surélevé réservé aux condamnés à mort.

    Le lendemain, le Patriarche de Constantinople Paul, malade et redoutant le jugement de Dieu, obtint de l'empereur la commutation de la sentence de mort en exil. Après la mort de Paul et la nomination de Pyrrhus au Patriarcat, le Saint resta encore 85 jours captif, avant d'être expédié clandestinement à Cherson, en Crimée. Il y souffrit cruellement de la faim et des mauvais traitements que lui infligèrent les barbares, et remit à Dieu son âme apostolique le 13 avril 656.

    (Source)

  • Hommage à un résistant

    1155219200067.jpgOn apprend la mort de Domenico Bartolucci, « directeur perpétuel » du Chœur de la Chapelle Sixtine, et pourtant viré par le clan Marini (Piero) en 1997. En 2006, Benoît XVI lui demandait de diriger un concert à la Chapelle Sixtine. Au cours de ce concert fut créé un motet de Bartolucci lui-même : Oremus pro Pontifice nostro Benedicto. A l’issue du concert, Benoît XVI fit l’éloge du grand interprète et compositeur de musique sacrée (photo). En 2010 il le créait cardinal. L’année suivante le cardinal Bartolucci révélait qu’il avait toujours célébré la messe de saint Pie V. Au Vatican…

    Voici l’article que j’avais publié dans Daoudal Hebdo.

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  • Dernière nouvelles de la dictature

    A en croire les images diffusées en boucle par BFMTV, il y avait davantage de policiers, ce matin sur les trottoirs des Champs-Elysées, que de citoyens. Belle image de la France… Et parmi les citoyens une grande majorité de « bonnets rouges » et assimilés…

    La police de Manuel Valls s’est distinguée en arrêtant de façon préventive et arbitraire des militants et candidats du Front national venus commémorer pacifiquement le 11-Novembre : un procédé typique des dictatures.

    Sinon, 73 personnes ont été arrêtées, parce qu’elles manifestaient leur hostilité au président de la République et qu’elles ont eu le culot de riposter aux provocations policières.

    Manuel Valls a mis tout le monde dans le même sac de « l’extrême droite » et a osé dire que « l’extrême droite ce n’est pas la France », lui qui, il n’y a pas si longtemps, n’était même pas français.

  • Il transforme les bijoux en boîtes de thon

    Un homme aborde une dame dans la rue, à Evry, pour lui demander où il pourrait faire traduire des textes en français. Au fil de la conversation il lui révèle qu’il est marabout et qu’il peut régler tous les problèmes. Il suffit que la dame lui présente des objets de valeur à marabouter. La dame revient avec ses bijoux dans un sac. L’homme s’éclipse quelques minutes pour marabouter le sac et revient, disant à la dame de ne pas ouvrir le sac avant une semaine. De retour chez elle, la dame est prise d’un doute. Elle ouvre le sac, et découvre à la place de ses bijoux deux boîtes de thon.

    Elle a déposé plainte, estimant le vol à plusieurs milliers d’euros.

    M’est avis qu’elle devrait être condamnée. Comme devraient être condamnées, au moins symboliquement, toutes les personnes victimes d’escroqueries aussi flagrantes. L’impunité de la bêtise crasse a quelque chose de malsain.

    (Le Parisien)

  • Les impôts et taxes vont baisser !

    Pierre Moscovici a annoncé hier que les prélèvements obligatoires seront stabilisés en 2015 et qu’ensuite ils baisseront.

    Vous ne le croyez pas ?

    Ben alors… Pour une fois que j’avais une bonne nouvelle…

  • En Irak

    Avec la même énergie qu’on lui connaissait quand il était archevêque de Kirkouk, le patriarche chaldéen S.B. Louis Raphaël Ier Sako multiplie les appels et les initiatives pour que les derniers chrétiens restent en Irak. On apprend seulement aujourd’hui que le 5 novembre il a réuni tous les évêques catholiques d’Irak pour élaborer des mesures concrètes et partagées entre les différentes Eglises. Il s’agit de lutter contre ce que le patriarche appelle le processus de « migration organisée ». Il dénonce notamment l’attitude des ambassades et consulats occidentaux qui favorisent l’obtention de visas d’asie par les chrétiens – et qui croient bien faire…

    (Fides)

  • Saint Martin

    Sulpice Sévère, qui connaissait personnellement saint Martin, a écrit plusieurs textes sur le grand évêque et thaumaturge. Il a raconté sa mort, non pas dans la lettre à Didier connue comme la Vie de saint Martin, mais dans une lettre à sa belle-mère… C’est de ce texte-là qu’ont été extraites les si belles antiennes des heures du jour.

    Il réunit alors ses disciples et leur annonça que sa mort était proche. Une profonde douleur s’empare aussitôt de tous les cœurs ; tous s’écrient en gémissant : « Ô tendre père ! pourquoi nous abandonner et nous laisser dans la désolation ? des loups avides de carnage se jetteront sur votre troupeau (1) ; si le pasteur est frappé, qui pourra le défendre ? Nous savons bien que vous souhaitez ardemment de posséder Jésus-Christ ; mais votre récompense est assurée, et elle ne sera pas moins grande pour être retardée ; ayez pitié de nous que vous allez laisser seuls. » Martin, touché de leurs larmes, et brûlant de cette tendre charité qu’il puisait dans les entrailles de son divin Maître, se mit aussi à pleurer. Puis, s’adressant au Seigneur : « Seigneur, s’écria-t-il, si je suis encore nécessaire à votre peuple, je ne refuse pas le travail : que votre volonté soit faite. » (2) (...)

    Ô homme admirable, que ni le travail ni la mort même ne peuvent, vaincre ! qui demeure indifférent, qui ne craint, ni la mort ni la vie ! (3) Ainsi, malgré l’ardeur de la fièvre qui le consumait depuis plusieurs jours, il poursuivait l’œuvre de Dieu avec un zèle infatigable. Il veillait toutes les nuits, et les passait en prière. Étendu sur sa noble couche, la cendre et le cilice, il se faisait obéir de ses membres épuisés par l’âge et la maladie. Ses disciples l’ayant prié de souffrir qu’on mît un peu de paille sur sa couche : « Non, mes enfants, répondit-il, il ne convient pas qu’un chrétien meure autrement que sur la cendre et le cilice ; je serais moi-même coupable de vous laisser un autre exemple. » Il tenait ses regards et ses mains continuellement élevés vers le ciel, et ne se lassait point de prier (4). Un grand nombre de prêtres qui s’étaient réunis près de lui, le priaient de leur permettre de le soulager un peu en le changeant de position : « Laissez-moi, mes frères, répondit-il ; laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre, afin que mon âme prenne plus facilement son essor vers Dieu. » À peine eut-il achevé ces mots, qu’il aperçut le démon à ses côtés. « Que fais-tu ici, bête cruelle ! tu ne trouveras rien en moi qui t’appartienne : je serai reçu dans le sein d’Abraham. » Après ces paroles, il expira. Des témoins de sa mort nous ont attesté qu’en ce moment son visage parut celui d’un ange, et que ses membres devinrent blancs comme la neige. Aussi s’écrièrent-ils : « Pourrait- on jamais croire qu’il soit revêtu d’un cilice et couvert de cendres ? » Car, dans l’état où ils virent alors son corps, il semblait qu’il jouît déjà de la transformation glorieuse des corps ressuscités. (…)

    Où trouverez-vous rien de comparable aux funérailles de Martin ? Que des héros vainqueurs s’avancent montés sur des chars de triomphe, précédés d’hommes enchaînés et suivis de leurs prisonniers : le corps de Martin est suivi de tous ceux qui, sous sa conduite, ont vaincu le monde. Pour les premiers, les peuples en démence font entendre des applaudissements et des cris confus : en l’honneur de Martin, les airs retentissent du chant des psaumes et des cantiques sacrés. Ceux-là, après leurs triomphes, sont précipités dans les gouffres de l’enfer ; Martin, rayonnant d’une joie céleste, est reçu dans le sein d’Abraham. Martin, si pauvre en ce monde, menant une vie si simple, entre riche dans le ciel, (5) d’où, je l’espère, il veille sur nous, sur moi qui écris ces lignes, sur vous qui les lisez.

    *

    (1) Dixerunt discipuli ad beatum Martinum: Cur nos pater deseris, aut cui nos desolatos relinquis? Invadent enim gregem tuum lupi rapaces.

    (2) Domine, si adhuc populo tuo sum necessarius, non recuso laborem: fiat voluntas tua.

    (3) O virum ineffabilem, nec labore victum, nec morte vincendum, qui nec mori timuit, nec vivere recusavit !

    (4) Oculis ac manibus in caelum semper intentus, invictum ab oratione spiritum non relaxabat, alléluia.

    (5) Martinus Abrahae sinu laetus excipitur: Martinus, hic pauper et modicus, caelum dives ingreditur, hymnis caelestibus honoratur