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  • « No Euro Day »

    Dans une interview à La Stampa, Matteo Salvini, député européen et secrétaire de la Ligue du Nord, annonce que son parti va organiser le premier « No Euro Day » à Milan le 23 novembre.

    Il dit aussi qu’il ne dit pas non à un groupe au Parlement européen avec Marine Le Pen, bien qu’elle ne soit pas sa « sœur politique » en raison de son étatisme, mais la Ligue du Nord est le « parti de l’indépendance ».

  • Ubu tacle l’Allemagne

    La Commission européenne a lancé une procédure contre l’Allemagne.

    Motif : « L'Allemagne affiche un excédent des comptes courants important qui justifie d'enquêter », dixit Barroso.

    En effet, l’Allemagne a depuis 2007 un excédent commercial supérieur à 6% du PIB.

    Et il est interdit, aussi, d’avoir un excédent commercial supérieur à 6% du PIB.

    (Non, ce n’est pas une blague.)

  • Nouvelle insulte de la CJE à la Grèce

    La Cour de Justice européenne vient de publier un arrêt ahurissant. Alors que la règle, en matière d’immigration irrégulière est que la personne interpellée dans un Etat de l’UE doit être renvoyée dans l’Etat par lequel il est entré dans l’UE, la Cour de Justice décrète que le premier Etat ne doit pas le faire si l’Etat d’entrée ne respecte pas les droits de l’homme.

    En l’occurrence, il s’agit d’un Iranien entré par la Grèce et interpellé en Allemagne.

    La Cour décrète que l’Allemagne n’a pas le droit de le renvoyer en Grèce « en raison d’un risque de violation de ses droits fondamentaux ».

    La Cour rappelle qu’elle avait déjà pris cette position en 2011, déjà à propos de demandeurs d’asile venus par la Grèce : « un Etat membre est tenu de ne pas transférer un demandeur d’asile vers l’Etat membre désigné comme responsable lorsque les défaillances systémiques de la procédure d’asile et des conditions d’accueil des demandeurs d’asile dans l’Etat membre initialement désigné constituent des motifs sérieux et avérés de croire que le demandeur courra un risque réel d’être soumis à des traitements inhumains ou dégradants ».

    Ainsi donc il y aurait de tels Etats dans l’Union européenne.

    Ou bien on doit croire la Cour de Justice, et alors on ne peut que l’accuser de manquer très gravement à son devoir en permettant que des Etats de l’UE continuent de se livrer à des traitements inhumains ou dégradants et bafouent les droits de l’homme sans prendre les mesures qui s’imposent.

    Ou bien la Cour de Justice prend ouvertement le parti des clandestins et le fait au point d’insulter gravement un Etat membre.

    Or on n’a pas entendu dire que la Cour européenne des droits de l’homme ait mis la Grèce au ban des nations.

  • Le flop de l’Obamacare

    Il fallait instituer une sécurité sociale pour les 30 millions d’Américains dépourvus de couverture maladie. Il était évident que les intéressés allaient se ruer en masse pour profiter de ce service.

    En un mois, à peine plus de 100.000 personnes ont souscrit une assurance. En incluant ceux qui n’ont pas encore payé… En incluant aussi ceux qui, à cause de la réforme, ont perdu leur couverture sociale et doivent en trouver une autre plus chère dans le nouveau dispositif…

    Ce chiffre est « le symbole de l'échec de la réforme santé du président. C'est une catastrophe ambulante qu'il faut jeter à la poubelle », a déclaré le président de la Chambre des représentants, John Boehner.

    On pourra ajouter que les évêques américains viennent de porter à la tête de la conférence épiscopale Mgr Joseph Kurtz, l'évêque le plus en pointe contre l'Obamacare.

  • La Cour suprême des Etats-Unis fidèle à la culture de mort

    Coup sur coup, la Cour suprême américaine a refusé de se prononcer sur deux lois adoptées en Oklahoma, rejetant ainsi tout ce qui pourrait conduire à freiner l’avortement sans remettre en cause ce « droit » de tuer qu’elle défend bec et ongles.

    Le 4 novembre elle a refusé de se prononcer sur le recours de l’Etat d’Oklahoma contre l’arrêt de la cour suprême de l’Etat invalidant la loi restreignant l’usage de la pilule abortive.

    Le 11 novembre elle a refusé de se prononcer sur le recours de l’Etat d’Oklahoma contre l’arrêt de la cour suprême de l’Etat invalidant la loi qui obligeait toute femme enceinte souhaitant avorter à faire une échographie.

    Dans les deux cas, la Cour suprême des Etats-Unis confirme donc « l’inconstitutionnalité » des deux lois, et fait savoir clairement qu’elle continuera de sabrer toute loi restreignant d’une façon ou d’une autre le massacre des enfants à naître.

  • Un nouvel archevêque de Lahore

    Mgr Sebastian Francis Shaw.jpgLe pape a nommé Mgr Sebastian Francis Shaw archevêque de Lahore (capitale du Pendjab, deuxième ville du Pakistan). Il avait été nommé évêque auxiliaire de Lahore par Benoît XVI en 2009, et il était administrateur du diocèse depuis la renonciation de Mgr Saldhana qui l’avait sacré. Mgr Shaw avait accordé une grande interview à Reconquête l’an dernier (N° 289).

  • Un prêtre français enlevé au Cameroun

    L’abbé Georges Vandenbeusch, en mission dans une paroisse du nord du Cameroun (non loin de la frontière avec le Nigeria), a été enlevé. Sans doute par Boko Haram, ou assimilé.

    La zone est classée rouge par le ministère des Affaires étrangères en raison des menaces terroristes. Il avait choisi d'y rester en connaissance de cause, selon Alain Marsaud, député des Français de l'étranger. Il avait affirmé sur TF1 en février dernier, après l'enlèvement de la famille Moulin-Fournier, qu'il ne craignait pas pour sa sécurité : « On va être prudent et puis on va voir comment la situation évolue, mais avec tous les habitants, partout là où je vis et même avec les musulmans, ça va, c'est paisible, en tout cas aujourd'hui. »

  • Saint Josaphat

    Saint Josaphat est, me semble-t-il, le seul saint byzantin (et même d’une quelconque Eglise orientale) du second millénaire qui soit fêté dans le calendrier romain.

    Il est sans doute aussi le seul à avoir ses reliques à Saint-Pierre de Rome, à l’issue de tribulations qui symbolisent les tribulations des grecs-catholiques d’Europe centrale…

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    Saint Josaphat fut martyr de l’unité catholique le 12 novembre 1623, à Vitebsk (alors en Lituanie, aujourd’hui en Biélorussie). Cinq ans plus tard, le pape Urbain VIII ouvrait une enquête. On ouvrit sa tombe, et l’on découvrit son corps intact. En 1643, Urbain VIII le béatifiait. Le prince Sapieha, chancelier du grand-duché de Lituanie, fit mettre les reliques dans un cercueil d’argent. En 1706, elles étaient transférées au château du prince Radziwill, à Biala Podlaska (à l’est de la Pologne), puis installées dans l’église basilienne de la ville. En 1873, alors que la région était sous domination russe et que les grecs-catholiques étaient persécutés (et même interdits), les reliques furent retirées du maître autel et cachées dans un mur de la crypte. En 1916, Biala Podlaska fut prise par l’armée allemande. Un prêtre de l’ordre basilien, le P. Pavlo Demchuk, fut envoyé par le supérieur général des basiliens pour tenter de retrouver les reliques, dont on ne savait pas où elles étaient. Un homme se présenta qui, enfant, avait vu où les prêtres avaient caché les reliques du saint. On les transféra alors à Vienne, dans l’église ukrainienne Sainte Barbe. En 1945, alors que les troupes soviétiques allaient entrer dans Vienne, les reliques furent discrètement transférées une fois de plus. A Rome, au monastère basilien de l’Aventin. Et la rue qui y mène fut rebaptisée « Via San Giosafat ». Mais Paul VI décréta que ce « champion exceptionnel de la communion catholique ne devait pas être séparé du bienheureux Pierre, au Siège duquel il était resté indéfectiblement fidèle, ni de son père, législateur et maître de la vie monastique d’Orient » (saint Basile). Les reliques furent donc installées à l’autel de saint Basile dans la basilique Saint-Pierre.

    En 1982, la châsse fut ouverte, son visage et ses mains furent recouverts de masques de bronze donnés par les basiliens du Canada, son corps reçu des vêtements liturgiques fournis par les Sœurs servantes de Marie Immaculée, Mgr Marusyn, secrétaire de la congrégation pour les Eglises orientales, donna une mitre. On constata alors que le corps était encore partiellement intact et que les membres étaient souples.

    Chaque année, le jour de sa fête, qui est le 12 novembre dans le nouveau calendrier, est célébrée à cet autel la divine liturgie byzantine en l’honneur de saint Josaphat.

    (La photo a été prise en 1982 lors de l’ouverture de la châsse. En 2008 j’avais reproduit un extrait de l’encyclique de Pie XI écrite pour le troisième centenaire du martyre.)

    Source : New Liturgical Movement.

  • Ça va vraiment mieux en Afghanistan

    Les cultures d’opium ont augmenté de 36% en surface par rapport à l’année dernière, atteignant les 209.000 ha, soit davantage que le précédent record qui était de 193.000 ha (en 2007).

    En conséquence, la production d’opium (donc d’héroïne) a atteint un nouveau record: 5.500 tonnes (49% de plus que l’an dernier).

    Et encore, souligne l’ONU, les conditions météorologiques ont été défavorables…

    C’est une « mauvaise nouvelle », a reconnu Din Mohammad Mubarez Rashidi, le ministre chargé de la lutte contre le trafic de drogue.

    Mais oui, il y a un ministre chargé de la lutte contre la drogue…

  • L’Allemagne et le référendum

    Dans le cadre des négociations pour la constitution d’une « grande coalition » en Allemagne, un membre du SPD (sociaux-démocrates) et un membre de la CSU (conservateurs bavarois) ont publié un document commun dans lequel ils proposent une « prudente transition vers la démocratie directe » avec l’organisation de référendums pour permettre aux citoyens d’influer sur la politique entre les élections, par exemple si un million de signatures sont réunies. Et aussi sur l’Europe :

    « La population devrait être consultée directement sur les décisions de politique européenne d'importance spéciale. Cela s'appliquerait en particulier lorsque de nouveaux Etats membres sont ajoutés, lorsque des prérogatives importantes sont transférées à Bruxelles ou lorsque des financements allemands sont engagés au niveau européen. Pour de telles décisions, nous souhaitons ouvrir la voie à des référendums nationaux. »

    Les chefs de la CDU ont aussitôt rejeté la proposition, au motif que ces référendums seraient détournés par les populistes…

    Les chefs du SPD ont quant à eux immédiatement dit non à des référendums sur la politique européenne…