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25e dimanche après la Pentecôte

Lectures et oraisons du 5e dimanche après l’Epiphanie, chants du 23e dimanche après la Pentecôte.

L’Église et l’âme attendent « le jour du Christ ». Déjà nous entendons l’amicale invitation du Roi clément, déjà nous voyons les exilés se rendre dans la patrie (Intr.) ; l’Oraison implore protection pour les derniers jours : « Garde ta famille ; elle n’a d’autre appui que la grâce céleste. » Maintenant l’Église nous met au cœur deux enseignements : a) La fin est proche ; c’est maintenant qu’il faut atteindre l’idéal ; vivons donc comme si le jour du Christ devait venir demain. Menons, dans la perspective du retour, une vie chrétienne idéale ; « revêts-toi, pour recevoir le grand Roi, du vêtement de la miséricorde, de la bonté, de l’humilité, de la modestie, de la patience » b) Il y a un enfer et un ciel ; l’ivraie est brûlée, le bon grain va dans les greniers célestes. C’est une image saisissante du jugement dernier que le Sauveur esquisse ici : Là, les gerbes embrasées des malheureux damnés éclairent les profondeurs de la nuit de leurs abominables flammes rouges et les remplissent de leurs inutiles cris de désespoir ; mais, là-haut, brillant comme de magnifiques soleils à l’heure du coucher, les bienheureux franchissent la porte ouverte de l’éternel royaume. Les pensées de la parabole peuvent nous inspirer de réciter les versets suppliants du De profundis (Off., Allél.). Combien d’ivraie dans mon âme ! Puisse l’actuel sacrifice de « la réconciliation » écarter l’ivraie et relever nos « cœurs chancelants » (Secr.). L’Eucharistie est le « gage du salut » ; reportons-nous à l’Évangile : dès aujourd’hui, le Divin Moissonneur place nos gerbes mûres dans les greniers célestes (Postc.).

Dom Pius Parsch

A propos du De profundis de l’offertoire, un lecteur m’a fait découvrir dimanche dernier que l’offertoire complet comportait des versets. Comme l’offertoire de Job au 21e dimanche, et celui de Daniel au 17e. La différence est qu’ici le texte est celui de la Vulgate, à une exception près : « vocem », qui est le mot de la Vulgate, de l’ancienne version de saint Augustin, comme de celle de saint Jérôme d’après l’hébreu, a été intentionnellement remplacé, les deux fois, par « orationem ». Le texte n’est donc pas dramatisé comme dans l’offertoire de Job, mais cela n’empêche pas le dramatisme de la mélodie qui, dans les deux versets, descend à la-sol-la-sol-la…

 

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