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  • Saint Henri

    Duc de Bavière, puis roi de Germanie, puis empereur du Saint Empire, Henri II conduisit de nombreuses guerres pour garantir l’unité et les frontières de son empire (et pour l’étendre un peu, aussi). Il favorisa l’Eglise et appuya les efforts de Rome pour ramener la discipline ecclésiastique, créa l’évêché de Bamberg, soutint la réforme de Cluny. Lorsqu’il mourut il légua sa fortune « au Christ ». Car il n’avait pas d’enfants. Les historiens semblent partagés sur la raison de cette absence de descendance. Il a été longtemps dit que son épouse sainte Cunégonde avait fait vœu de chasteté. On dit plutôt aujourd’hui qu’elle était sans doute stérile. Ce qui ne change rien à la sainteté d’Henri (ni de Cunégonde), puisqu’il resta fidèle à sa femme toute sa vie alors qu’il aurait très facilement obtenu du pape, comme tant d’autres souverains en la circonstance, la reconnaissance de nullité de son mariage.

    Il écrivit une belle lettre à l’évêque de Bamberg, dont voici un extrait : « Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d’atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu’on la possède, on omet de penser à l’éternité céleste. »

  • 8e dimanche après la Pentecôte

    Comme toujours, le Seigneur part d'un fait divers quotidien:  il raconte l'histoire d'un intendant qui est sur le point d'être licencié à cause de la gestion malhonnête des affaires de son patron et, pour s'assurer un avenir, il tente avec ruse de se mettre d'accord avec les débiteurs. Il est assurément malhonnête, mais malin: l'Evangile ne nous le présente pas comme un modèle à suivre dans la malhonnêteté, mais comme un exemple à imiter pour sa capacité à agir de manière avisée. La brève parabole se conclut en effet par ces mots: "Le patron loua cet intendant malhonnête d'avoir agi de façon avisée" (Lc 16, 8).

    Mais que veut nous dire Jésus avec cette parabole? Avec cette conclusion surprenante? Après la parabole de l'intendant infidèle, l'évangéliste présente une brève série de dictons et d'avertissements sur la relation que nous devons avoir avec l'argent et les biens de cette terre. Ce sont de petites phrases qui invitent à un choix qui présuppose une décision radicale, une constante tension intérieure. La vie est en vérité toujours un choix: entre honnêteté et malhonnêteté, entre fidélité et infidélité, entre égoïsme et altruisme, entre bien et mal. La conclusion du passage évangélique est incisive et péremptoire: "Nul serviteur ne peut servir deux maîtres: ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre". En définitive, dit Jésus, il faut se décider: "Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon" (Lc 16, 13). Mammon est un terme d'origine phénicienne qui évoque la sécurité économique et le succès dans les affaires; nous pourrions dire que dans la richesse est indiquée l'idole à laquelle on sacrifie toute chose pour atteindre sa propre réussite matérielle et ainsi cette réussite économique devient le vrai dieu d'une personne. Une décision fondamentale est donc nécessaire entre Dieu et Mammon, il faut choisir entre la logique du profit comme ultime critère de notre action et la logique du partage et de la solidarité. La logique du profit, si elle prévaut, augmente les inégalités entre les pauvres et les riches, ainsi qu'une exploitation ruineuse de la planète. Lorsqu'en revanche prévaut la logique du partage et de la solidarité, il est possible de corriger la route et de l'orienter vers un développement équitable, pour le bien commun de tous. Au fond, il s'agit de la décision entre l'égoïsme et l'amour, entre la justice et la malhonnêteté, en définitive entre Dieu et Satan. Si aimer le Christ et nos frères ne doit pas être considéré comme quelque chose d'accessoire et de superficiel, mais plutôt comme le vrai et ultime but de toute notre existence, il faut savoir opérer des choix fondamentaux, être disponibles à des renoncements radicaux, si nécessaire jusqu'au martyre. Aujourd'hui comme hier, la vie du chrétien exige le courage d'aller à contre-courant, d'aimer comme Jésus, qui est allé jusqu'au sacrifice sur la croix.

    Nous pourrions dire alors, en paraphrasant une observation de saint Augustin, que grâce aux richesses terrestres, nous devons nous procurer celles qui sont véritables et éternelles: si l'on trouve en effet des gens prêts à tout type de malhonnêtetés à condition de s'assurer un bien-être matériel toujours aléatoire, nous chrétiens devrions d'autant plus nous soucier de nous occuper de notre bonheur éternel avec les biens de cette terre (cf. Discours 359, 10). Or l'unique manière de faire fructifier pour l'éternité nos dons et nos capacités personnelles tout comme les richesses que nous possédons est de les partager avec nos frères, en nous montrant de cette manière de bons intendants de ce que Dieu nous confie. Jésus dit: "Qui est fidèle en très peu de choses est fidèle aussi en beaucoup, et qui est malhonnête en très peu est malhonnête aussi en beaucoup" (Lc 16, 10-11).

    Benoît XVI

  • Une victoire de la vie au Texas

    Le projet de loi restreignant fortement l’avortement a été adopté hier soir au Sénat du Texas par 19 voix contre 11.

    Il s’agit du projet de loi qui avait été bloqué par l’obstruction des démocrates le 25 juin dernier. Le gouverneur Rick Perry avait alors convoqué une séance extraordinaire du parlement. Le projet avait de nouveau été adopté par les députés mercredi.

    « Aujourd'hui, le parlement du Texas a franchi la dernière étape de notre effort historique pour protéger la vie », a déclaré Rick Perry.

    En raison de l’arrêt fédéral Roe contre Wade, la loi votée permet toujours l’avortement jusqu’à 20 semaines de grossesse. Mais elle édicte tant de conditions qu’elle rend l’avortement relativement difficile. Notamment, les avortoirs doivent devenir de vrais centres de chirurgie ambulatoire, et les médecins avorteurs doivent avoir un « privilège d’admission » dans un hôpital situé à moins de 50 km de l’avortoir.

    Les partisans de la culture de mort affirment que ces conditions vont conduire à la fermeture de 37 des 42 avortoirs de l’Etat. Ils affirment aussi que la loi sera annulée en justice, car elle bat trop en brèche l’arrêt Roe contre Wade. Mais des mesures similaires ont déjà été prises dans d’autres États.

    L’importance de la loi votée hier tient au fait que le Texas est le deuxième Etat le plus peuplé des Etats-Unis.

     

  • Syrie : maintenant les rebelles s’entre-tuent

    Le ton monte entre l’« Armée syrienne libre » (ASL) et l’« Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL - c’est-à-dire Al Qaïda). La rupture est consommée et elle est inévitablement violente. Il y a quelques jours, des dizaines de militants de l’ASL auraient été tués dans des combats contre EIIL. Il y a deux jours, un des principaux chefs de l’ASL a été assassiné par un chef de l’EIIL. Ce matin, l’EIIL est montée à l’assaut d’un dépôt d’armes de l’ASL…

  • Cette minorité très ultra-minoritaire qui ose dicter sa loi

    On avait déjà vu le super-flop du premier Salon du soi-disant « mariage gay ».

    Voici le super super-flop de l’Europride, qui se tient cette année à Marseille (avec 100.000 € de subvention de la mairie).

    L’événement européen de la dictature homosexuelle est un ratage complet sur toute la ligne. Déjà le concert d’ouverture avait fait flop, mais depuis c’est pire : sites absolument déserts, annulations en série... Comme dit le Salon Beige, c’est l’Europride pour personne…

     

  • Le DAL tel qu’en lui-même

    Odette, 84 ans, venait de passer quelques mois chez son fils à Cherbourg. Elle revient chez elle à Bordeaux, et elle découvre que sa maison est occupée : le DAL l’avait réquisitionnée pour y loger deux familles de Bulgares (des Roms) qui n’ont même aucun droit à résider, non seulement chez Odette, mais sur le territoire national (la spécialité de Droit au Logement étant de trouver un toit, non pour les « sans logis », mais pour les étrangers clandestins).

    Et Odette vit à l’hôtel depuis son retour à Bordeaux…

    Parce que des clandestins défendus par le DAL, ça ne se déloge pas comme ça…

  • Maintenant on dit : « des badauds indisciplinés »

    La désinformation de la dictature Hollande, ce n’est pas seulement pour les militants pro-vie et pro-famille. On vient de la voir à grande échelle pour nier l’ignoble équipée des « jeunes » (quiconque connaît Brétigny et ses environs comprend le sens précis de ce mot) hier après l’accident (?) ferroviaire.

    Voici en résumé ce qui a été compilé par F.Desouche :

    Gilles Klein, journaliste (tweet) :

    « Secours à Brétigny se sont fait caillasser par des jeunes. Les CRS ont dû intervenir. »

    Europe 1 :

    Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, raconte la scène au micro d’Europe 1 : A 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres. Les policiers décident alors de les chasser, mais les jeunes n’entendent pas se laisser faire. Ils ripostent aux forces de l’ordre en leur jetant des pierres, ainsi qu’aux pompiers en cours d’intervention. Pour s’en débarrasser, les secours sont contraints de demander des renforts.

    Hugo Clément, journaliste (tweet) : « Précision : des policiers me confirment vols et incidents en off. Aucune annonce officielle. »

    Réponse de Jérôme Decrock, membre du bureau du PS : « Si c’est du off, vous ne seriez pas censé le garder pour vous ? »

    Le Monde :

    Tout de suite après l’accident, selon des témoins, une trentaine de jeunes venus des environs ont tenté de voler des effets des victimes, sacs, portables ou autres. Ils ont également caillassé les pompiers qui intervenaient. Puis ils ont été évacués hors du périmètre par les CRS. Les échauffourées se sont poursuivies encore quelques temps, avant de s’apaiser.

    Jérôme Guedj, président socialiste du conseil général de l’Essonne :

    « Des badauds indisciplinés n’ont pas respecté le périmètre de sécurité mis en place par la police, notamment pour la drop zone des hélicos. » Les "badauds indisciplinés" deviennent toutefois ensuite des "crétins inhumains".

    Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, ce matin sur i-Télé :

    Le ministre des Transports a seulement fait état d’« actes isolés », d’« une personne interpellée », d’« une tentative de vol de portable » au préjudice d’un secouriste, de « pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude ». Mais de « véritables actes commis en bande, non », a dit Frédéric Cuvillier sur I Télé, qui a ajouté qu’« à sa connaissance », il n’y avait pas eu de « victimes dépouillées ».

  • Plutôt la cacophonie et Babel que le latin

    François recevant quelque 6.000 séminaristes et novices du monde entier venus à Rome dans le cadre de l’année de la foi, le 6 juillet :

    L’archevêque Fisichella a dit qu’hier vous avez récité le Je crois en Dieu, chacun dans sa langue. Cependant, nous sommes tous frères, nous avons le même Père. Maintenant, chacun dans sa langue récite le Notre Père. Récitons le Notre Père…

    [Récitation du Notre Père.]

    Et nous avons aussi une Mère. Dans notre propre langue, nous disons le Je vous salue Marie.

    [Récitation du Je vous salue Marie.]

    (Zenit, Rorate caeli, Forum catholique)

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Gaude Virgo Stella maris,
    Ab Angelo salutaris,
    ipsi credens fœcundaris,
    Verbi Dei gratia.

    Gaude, parens expers paris,
    Sine pœna Deum paris,
    Peperisse te lætaris
    Salva pudicitia.

    Gaude, Nato non orbaris,
    Morte cujus conturbaris,
    Resurrexit, suis caris
    Loquens die tertia ;

    Gaude, quia confortaris,
    Christus scandit in præclaris,
    Quem scandentem specularis
    Ad cæli fastigia.

    Gaude, Christo sociaris,
    Et in throno coronaris,
    Terra, mari, dominaris
    Et in caeli gloria.

    Ave, Virgo singularis
    Quæ tot gaudiis dotaris,
    Tu nos non obliviscaris
    Et Deo concilia ;

    O beata Maria.

    Réjouis-toi, Vierge, Etoile de la mer,
    Tu es saluée par l’Ange,
    Tu es fécondée en croyant à lui,
    par la grâce du Verbe de Dieu.

    Réjouis-toi, mère sans pareil,
    Tu mets Dieu au monde sans peine,
    Tu te réjouis d’avoir enfanté
    En gardant sauve ta chasteté.

    Réjouis-toi, tu n’es pas privée du Premier-né,
    Dont la mort t’a troublée,
    Il est ressuscité pour ceux qu’il aime,
    Parlant le troisième jour.

    Réjouis-toi, parce que tu es réconfortée,
    Le Christ monte dans la gloire,
    Lui que tu contemples s’élevant
    Vers le sommet du ciel.

    Réjouis-toi, tu es associée au Christ,
    Et tu es couronnée sur le trône,
    Tu règnes sur la terre, la mer,
    Et dans la gloire du ciel.

    Salut, Vierge singulière
    Qui es dotée de tant de joies,
    Toi, ne nous oublie pas
    Et gagne-nous à Dieu ;

    O bienheureuse Marie.

    (Prose de l’ancien diocèse de Thérouanne : Boulogne-Saint-Omer-Ypres, supprimé après la destruction de la ville de Thérouanne par Charles Quint en 1553)

  • Ce curieux monsieur Schulz

    Martin Schulz, actuel président du Parlement européen, est un Allemand socialiste et européiste. Un quasi symbole de l’UE officielle, avec tout le mépris des eurosceptiques et la pointe antichrétienne que cela comporte.

    Or il vient de donner une interview au journal néerlandais Elsevier, et on lui pose une question sur l’initiative du gouvernement néerlandais qui vise à établir une liste de compétences qui devraient revenir aux Etats membres, et voici ce qu’il répond :

    « En faisant localement ce qui peut être fait au niveau local, régionalement ce qui peut être fait au niveau régional, nationalement ce qui peut être fait au niveau national... je crois que nous pouvons regagner la confiance des citoyens.

    « Pour commencer, nous ne devrions pas appeler “eurosceptiques” tous ceux qui critiquent. Je suis un pro-européen enthousiaste, mais je pense que l'UE est dans une situation catastrophique. Aux Pays-Bas et en Allemagne, les gens ont le sentiment qu'ils paient trop et qu'ils ne reçoivent rien en retour. En Grèce, qu'ils sont sous un régime étranger. Afin de régler ce problème, nous devons rendre les tâches de Bruxelles aux Etats nationaux. L'Union doit se concentrer sur le commerce international, les migrations, l'évasion fiscale, le changement climatique, la criminalité organisée. Pour ces choses, l'UE a besoin d'être bien équipée. »

    L’an dernier déjà il avait dit :

    « Les gens ne sont pas d'accord avec l'UE dans sa forme actuelle... Les gens pensent que l'idée est devenue une bureaucratie et ils la rejettent... Jeune homme, je me suis toujours battu pour les États-Unis d'Europe. Aujourd'hui, je sais que ce n'est pas possible. Nous n'allons pas transformer l'Allemagne et la France en Californie et en Floride.

    « L’UE doit se focaliser sur les choses essentielles et laisser aux autorités de la Hesse l’étiquetage du vin de pomme de la Hesse. »