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Saint Henri

Duc de Bavière, puis roi de Germanie, puis empereur du Saint Empire, Henri II conduisit de nombreuses guerres pour garantir l’unité et les frontières de son empire (et pour l’étendre un peu, aussi). Il favorisa l’Eglise et appuya les efforts de Rome pour ramener la discipline ecclésiastique, créa l’évêché de Bamberg, soutint la réforme de Cluny. Lorsqu’il mourut il légua sa fortune « au Christ ». Car il n’avait pas d’enfants. Les historiens semblent partagés sur la raison de cette absence de descendance. Il a été longtemps dit que son épouse sainte Cunégonde avait fait vœu de chasteté. On dit plutôt aujourd’hui qu’elle était sans doute stérile. Ce qui ne change rien à la sainteté d’Henri (ni de Cunégonde), puisqu’il resta fidèle à sa femme toute sa vie alors qu’il aurait très facilement obtenu du pape, comme tant d’autres souverains en la circonstance, la reconnaissance de nullité de son mariage.

Il écrivit une belle lettre à l’évêque de Bamberg, dont voici un extrait : « Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d’atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu’on la possède, on omet de penser à l’éternité céleste. »

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