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De la Sainte Vierge le samedi

Gaude Virgo Stella maris,
Ab Angelo salutaris,
ipsi credens fœcundaris,
Verbi Dei gratia.

Gaude, parens expers paris,
Sine pœna Deum paris,
Peperisse te lætaris
Salva pudicitia.

Gaude, Nato non orbaris,
Morte cujus conturbaris,
Resurrexit, suis caris
Loquens die tertia ;

Gaude, quia confortaris,
Christus scandit in præclaris,
Quem scandentem specularis
Ad cæli fastigia.

Gaude, Christo sociaris,
Et in throno coronaris,
Terra, mari, dominaris
Et in caeli gloria.

Ave, Virgo singularis
Quæ tot gaudiis dotaris,
Tu nos non obliviscaris
Et Deo concilia ;

O beata Maria.

Réjouis-toi, Vierge, Etoile de la mer,
Tu es saluée par l’Ange,
Tu es fécondée en croyant à lui,
par la grâce du Verbe de Dieu.

Réjouis-toi, mère sans pareil,
Tu mets Dieu au monde sans peine,
Tu te réjouis d’avoir enfanté
En gardant sauve ta chasteté.

Réjouis-toi, tu n’es pas privée du Premier-né,
Dont la mort t’a troublée,
Il est ressuscité pour ceux qu’il aime,
Parlant le troisième jour.

Réjouis-toi, parce que tu es réconfortée,
Le Christ monte dans la gloire,
Lui que tu contemples s’élevant
Vers le sommet du ciel.

Réjouis-toi, tu es associée au Christ,
Et tu es couronnée sur le trône,
Tu règnes sur la terre, la mer,
Et dans la gloire du ciel.

Salut, Vierge singulière
Qui es dotée de tant de joies,
Toi, ne nous oublie pas
Et gagne-nous à Dieu ;

O bienheureuse Marie.

(Prose de l’ancien diocèse de Thérouanne : Boulogne-Saint-Omer-Ypres, supprimé après la destruction de la ville de Thérouanne par Charles Quint en 1553)

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