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  • Le respect de Valls

    Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls représentait le gouvernement français samedi lors de la canonisation du P. Jacques Berthieu au Vatican. Il a dit que sa visite était le signe du "très grand respect" du président François Hollande et du Premier ministre Jean-Marc Ayrault pour "le Saint-Siège et le pape".

    Il a dit aussi qu’il a rencontré Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États, et qu’il lui a expliqué que le mariage entre personnes de même sexe était un engagement du président de la République, et que le gouvernement se devait donc de le mettre en œuvre…

  • Notules sur un concile (10) "Dei Verbum" (2)

    Le premier chapitre de Dei Verbum souligne que le Christ est le Médiateur et la plénitude personnelle de la Révélation, qui avait été promis dès la chute. A la suite de Vatican I, le texte rappelle que ce qu’on appelle proprement Révélation concerne des connaissances sur Dieu qui « dépassent toute pénétration humaine de l’esprit », mais englobe aussi la connaissance naturelle de Dieu, car elle permet, « dans la condition présente du genre humain », de connaître les choses qui ne sont pas de soi inaccessibles à la raison « avec une ferme certitude et sans mélange d’erreur ».

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  • Ornaverunt faciem templi coronis aureis

    ℟. Ornaverunt faciem templi coronis aureis, et dedicaverunt altare Domino: * Et facta est lætitia magna in populo.
    ℣. In hymnis et confessionibus benedicebant Dominum.
    ℟. Et facta est lætitia magna in populo.

    Ils ornèrent la face du Temple de couronnes d’or, et ils firent la dédicace de l’autel au Seigneur ; et il y eut une grande joie dans le peuple. Par des hymnes et des louanges ils bénissaient le Seigneur. Et il y eut une grande joie dans le peuple.

    (Répons tiré sans doute d’une ancienne version latine du premier livre des Macchabées, correspondant dans la Vulgate à 4, 24 et 56-58.)

  • 21e dimanche après la Pentecôte

    Durand de Mende, dans son Rational, s’applique à montrer que ce Dimanche et ceux qui le suivent relèvent toujours de l’Évangile des noces divines, et n’en sont que le développement. « Parce que, dit-il pour aujourd’hui, ces noces n’ont point de plus grand ennemi que la jalousie de Satan contre l’homme, l’Église traite, en ce Dimanche, de la guerre contre Satan et de l’armure qu’il nous faut revêtir pour soutenir cette guerre, comme on le verra dans l’Épître. Et parce que le cilice et la cendre sont les armes de la pénitence, l’Église emprunte, dans l’Introït, la voix de Mardochée qui priait Dieu sous le cilice et la cendre. »

    Les réflexions de l’évêque de Mende sont fondées. Mais, si la pensée de l’union divine qui se consommera bientôt ne quitte pas l’Église, c’est surtout néanmoins en s’oubliant elle-même, pour ne songer qu’aux hommes dont le salut lui a été confié par l’Époux, qu’elle se montrera véritablement Épouse dans les malheurs des derniers temps. Nous l’avons dit : l’approche du jugement final, l’état lamentable du monde dans les années qui précéderont immédiatement ce dénouement de l’histoire humaine, inspire et remplit maintenant la Liturgie. Aujourd’hui, la partie de la Messe qui frappait surtout nos pères était l’Offertoire tiré de Job, avec ses Versets aux exclamations si expressives, aux répétitions si instantes ; et l’on peut dire, en effet, que cet Offertoire donne bien le vrai sens qu’il convient d’attribuer au vingt et unième Dimanche après la Pentecôte.

    Le monde, réduit, comme Job sur son fumier, à la misère la plus extrême, n’a plus rien à espérer que de Dieu seul. Les saints qu’il renferme encore, entrant pour lui dans les dispositions du juste de l’Idumée, honorent le Seigneur par une patience et une résignation qui n’enlèvent rien à la puissance et à l’ardeur de leurs supplications. C’est le sentiment qui met tout d’abord en leur bouche la prière sublime que Mardochée formulait pour son peuple condamné à une extermination absolue, figure de celle qui attend le genre humain.

    L’Église, dans la Collecte, montre assez que si elle est prête à subir les temps mauvais, elle préfère toutefois la paix, qui lui permet d’offrir librement au Seigneur le tribut de la confession simultanée par les œuvres et la louange. La dernière supplication de Mardochée, dans la prière dont l’Introït nous a donné les premiers mots, était pour cette liberté de la louange divine qui sera le dernier rempart du monde : « Que nous puissions chanter votre Nom, ô Seigneur ! Ne fermez pas les bouches de ceux qui vous louent ».

    L’Année liturgique

  • Des titres incroyables (mais vrais)

    Celui de l’AFP :

    Le neveu du dirigeant nord-coréen qualifie son oncle de "dictateur"

    Et on se demande bien ce qui peut lui permettre de le qualifier ainsi.

    Celui du Nouvel Observateur :

    Le neveu de Kim Jong-un voit en lui un dictateur

    Et il est bien le seul.

    Celui du site de gauche Slate :

    Pour Kim Han-sol, le neveu de Kim Jong-un, la Corée du Nord est une dictature

    On lui laisse la responsabilité d’un tel propos.

    Celui du Parisien :

    Corée du Nord : «Mon oncle est un dictateur»

    C’est entre guillemets, on ne prend pas parti.

    Celui du Monde :

    Kim Jong-un traité de dictateur par son propre neveu

    Quelle honte que ce neveu.

    Tout le monde sait pourtant que la Corée du Nord est le paradis de la démocratie et des libertés.

  • Un attentat au coeur du Liban chrétien

    Le général (sunnite) Wissam al Hassan, directeur des services de renseignement des Forces de sécurité intérieure du Liban, est l’une des huit victimes (il y a eu aussi 78 blessés) de l’attentat à la voiture piégée qui a eu lieu place Sassine, en plein cœur du quartier chrétien de Beyrouth. C’est également place Sassine que le président élu Bachir Gemayel avait été tué dans un attentat en 1982.

    Le général al Hassan, qui avait échappé à plusieurs tentatives d'assassinat, a notamment dirigé l'enquête qui a conduit en août à l'inculpation de l'ancien ministre Michel Samaha et de deux Syriens, poursuivis pour complot en vue de faire exploser des bombes préparées en Syrie dans le but de déstabiliser le Liban. Il avait aussi dirigé le volet libanais de l’enquête sur l’attentat qui avait coûté la vie à Rafic Hariri, et déjoué des complots salafistes, et israéliens.

    Il revenait tout juste d’un voyage en Allemagne. Normalement personne n’était au courant de son retour, et ses déplacements faisaient l’objet de communiqués destinés à envoyer d’éventuels agresseurs sur de fausses pistes.

  • Au synode, la question de la conversion des musulmans

    Sandro Magister cite quelques interventions au synode sur les conversions de musulmans au christianisme.

    Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine :

    "Dans certains de nos pays – a-t-il expliqué – la grâce nous est donnée d’accueillir des fidèles provenant de familles musulmanes. En général, ce sont des gens qui étaient en questionnement intérieur depuis longtemps. Parfois, dans leur propre famille, ces nouveaux disciples sont rejetés ou en tout cas contraints à une très grande discrétion. Cependant, avec le temps, ils découvrent que leur histoire spirituelle avec Dieu a commencé bien avant leur conversion et que l’Esprit les a guidés par l’intermédiaire de telle ou telle personne musulmane de leur entourage qui incarnait des valeurs spirituelles et humaines. Ces disciples nous rappellent, eux aussi, que le dialogue de vie est au cœur du témoignage de l’Évangile."

    S.B. Béchara Boutros Raï, patriarche des maronites :

    "Dans les pays arabes – a-t-il expliqué – l’évangélisation est pratiquée d’une manière indirecte dans les écoles catholiques, dans les universités, dans les hôpitaux et les institutions sociales appartenant aux diocèses et aux ordres religieux, qui sont ouverts aux musulmans comme aux chrétiens. L’évangélisation indirecte est pratiquée surtout par le biais des moyens de communication sociale, en particulier catholiques, qui transmettent les célébrations liturgiques et divers programmes religieux. Nous constatons qu’il y a chez les musulmans des conversions secrètes au christianisme".

    Ensuite, au cours d’un exposé particulièrement bien construit, l’archevêque Joseph Absi, auxiliaire et protosyncelle à Damas des grecs-melkites de Syrie, a fait état de "l’ouverture de certains musulmans au christianisme, sans doute aidée par les moyens actuels de communication" et du fait que "certains d’entre eux sont même parvenus à découvrir dans le Christ le visage aimant du Père". Mais, a-t-il ajouté, étant donné que "les musulmans n’arrivent pas à faire la distinction entre chrétiens et occidentaux puisque, pour eux, il n’y a aucune distinction entre ce qui est religieux et ce qui est politique et social", il arrive que le comportement des occidentaux, surtout au niveau culturel et politique, d’une manière générale, "porte atteinte à la sensibilité religieuse et nationale, aux valeurs, à l’éthique et à la culture des musulmans" et qu’il constitue donc "un obstacle à leur ouverture au christianisme et à leur éventuelle évangélisation". En effet, a-t-il expliqué, "la plupart des musulmans sont convaincus que le relâchement des mœurs, l’exploitation des peuples pauvres et faibles, le mépris de la religion musulmane qu’ils constatent chez les occidentaux, proviennent des chrétiens ou de chrétiens". D’où la question "comment et quoi faire pour éviter que les musulmans ne confondent christianisme et Occident, chrétiens et occidentaux, et ne se sentent bafoués, frustrés ?". Et la demande adressée au synode, de "se pencher sur cette question pour essayer d’éviter, dans la mesure du possible, les tensions et les malentendus et pour faire en sorte que les musulmans soient plus réceptifs à l’égard de l’Église et de l’Évangile".

    Dans une déclaration particulièrement dramatique, John Ebebe Ayah, évêque d’Ogoja, au Nigeria, a souligné que "beaucoup de nos frères et sœurs musulmans rêvent de se convertir à la foi chrétienne mais ne peuvent le faire par peur de perdre la vie".

     

  • Notules sur un concile (9) "Dei Verbum" (1)

    A priori, la seconde constitution dogmatique, Dei Verbum, laisse perplexe. Car, à vrai dire, on n’y apprend rien. Même si certains rappels sont manifestement et précisément opportuns, quiconque a une culture catholique de base n’y trouve que des évidences.

    Pourtant ce texte était nécessaire, car lui aussi met fin à une dérive, et à une grave dérive. Mais c’est moins voyant que pour Lumen gentium.

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  • Saint Jean de Kenty

    Parmi les hommes éminents par la doctrine et la sainteté, capables d'agir et d'enseigner et de défendre la foi orthodoxe attaquée par ses adversaires, personne n'hésite à compter le bienheureux Jean de Kenty. Il suffit de l'avoir entendu, à l'université de Cracovie, enseigner une science puisée à la source la plus pure. Or, à cette époque, dans des régions guère éloignées, sévissaient les schismes et les hérésies. Il travaillait à expliquer au peuple, dans sa prédication, la morale la plus sainte; et il confirmait cet enseignement par son humilité, sa chasteté, sa miséricorde, ses pénitences corporelles, toutes les vertus d'un prêtre irréprochable et d'un vaillant ouvrier. C'est pourquoi il ne se contenta pas d'apporter aux professeurs de cette université un surcroît de prestige, mais il laissa aussi un merveilleux exemple à tous ceux qui exercent cette charge. Qu'ils s'efforcent énergiquement d'être de parfaits enseignants et qu'ils travaillent de toutes leurs forces à unir la science des saints à leurs autres compétences, pour la louange et la gloire de Dieu seul. Il ajoutait l'humilité au respect avec lequel il traitait des choses divines. Ayant une modeste opinion de lui-même, malgré sa supériorité scientifique incontestable, il ne se mettait jamais au-dessus des autres; il souhaitait même être dédaigné et méprisé par tous; rien ne lui était plus étranger que de montrer de l'impatience envers ceux qui le contredisaient ou le méprisaient. Son humilité s'accompagnait d'une rare simplicité, digne d'un enfant; aussi, dans ses actions et ses paroles, il n'y avait aucun artifice, aucun faux-semblant; ce qu'il avait au fond du coeur venait facilement sur ses lèvres. S'il soupçonnait, en ayant dit la vérité, avoir blessé quelqu'un par ses paroles, avant de monter à l'autel il demandait humblement pardon, non pas tant pour son erreur que pour celle de l'autre. Dans la journée, après avoir accompli sa tâche, il se rendait directement de l'école à l'église. Et là, devant le Christ caché dans l'Eucharistie, il prolongeait sa contemplation et sa prière. Dieu seul occupait tout son coeur, Dieu seul était sur ses lèvres.

    Clément XIII, bulle de canonisation de Jean de Kenty

  • Je ne suis pas d’accord

    Ici et là on s’en prend à Frigide Barjot parce qu’elle a diffusé le texte suivant :

    « ATTENTION ! Le Collectif pour l'Humanité Durable tient à informer les personnes qui ont reçu des tracts non signés pour une manifestation le dimanche 18 novembre 2012 (ministère de la Famille-Assemblée Nationale) qu'elle est organisée par l'Institut Civitas de la Fraternité Saint-Pie X. Alors, maintenant, à vous de décider ! »

    Pour moi, c'est d'abord une information. Selon Frigide Barjot, une organisation (connue pour avoir des objectifs et des méthodes très spécifiques) appelle à une manifestation sans dire que c’est elle qui l’organise.

    Est-ce vrai ou non ? Si c’est vrai, c’est à mettre au passif de Civitas.

    Est-ce qu’on ne doit pas dire que Civitas c’est la Fraternité Saint-Pie X, au motif qu’ils tentent de le cacher ? Eh bien non.

    Quand on combat, on combat sous sa bannière. Ouvertement. Ou l’on fait autre chose. Les chrétiens ne sont pas des francs-maçons.

    J’ajoute que lorsqu’on va à une manifestation de Civitas on se fait instrumentaliser car on fait ainsi partie de ces « nombreux manifestants » qui ont rejoint les rangs de ce qu’ils appellent la « Tradition »… On a parfaitement le droit de le faire. Mais, comme dit Frigide Barjot (que je ne connais pas), il faut savoir pour pouvoir décider.