Le général (sunnite) Wissam al Hassan, directeur des services de renseignement des Forces de sécurité intérieure du Liban, est l’une des huit victimes (il y a eu aussi 78 blessés) de l’attentat à la voiture piégée qui a eu lieu place Sassine, en plein cœur du quartier chrétien de Beyrouth. C’est également place Sassine que le président élu Bachir Gemayel avait été tué dans un attentat en 1982.
Le général al Hassan, qui avait échappé à plusieurs tentatives d'assassinat, a notamment dirigé l'enquête qui a conduit en août à l'inculpation de l'ancien ministre Michel Samaha et de deux Syriens, poursuivis pour complot en vue de faire exploser des bombes préparées en Syrie dans le but de déstabiliser le Liban. Il avait aussi dirigé le volet libanais de l’enquête sur l’attentat qui avait coûté la vie à Rafic Hariri, et déjoué des complots salafistes, et israéliens.
Il revenait tout juste d’un voyage en Allemagne. Normalement personne n’était au courant de son retour, et ses déplacements faisaient l’objet de communiqués destinés à envoyer d’éventuels agresseurs sur de fausses pistes.
Commentaires
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" On " ne voulait pas que le voyage de Benoît XVI soit un succès,
il fut unsuccès et une bénédiction pour cette région et au-delà.
Alors à qui profite le crime ?
Pauvre Liban,quand lui viendra la paix ?