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  • « Notre révolution sera celle qui préférera la difficulté de la vie à la facilité de la mort »

    Extrait de l'allocution de Jean-Marie Le Pen à l'issue du conseil national élargi du Front national, samedi 13 février.

    Le relativisme sans borne doit être combattu. Ce relativisme qui veut que rien n'est vrai mais que tout est permis, comme disait Nietzsche, puisque seul compte le plaisir immédiat qu'il faut sans cesse rechercher au détriment de toute autre valeur morale et spirituelle.

    C'est à une révolution que je vous appelle car tous les modes de raisonnement sont à revoir :

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  • Sainte Russie

    Près d'un Russe sur quatre (24%) va observer le carême, selon un sondage publié par l'insitut Levada. Le carême commence aujourd'hui, selon la discipline orientale (parce qu'on ne jeûne pas le samedi, jour de la Mère de Dieu). - Cela veut dire que la fête de Pâques sera célébrée le même jour que pour les catholiques : le 4 avril.

    Selon cette enquête effectuée entre le 29 janvier et le 1er février auprès de 1.600 personnes, 21% des personnes interrogées ont dit vouloir faire carême au moins partiellement et 3% se sont dit prêts à l'observer de manière rigoureuse (il faut savoir que le carême oriental est encore très rigoureux).

    Le nombre de ceux disant observer cette période de jeûne augmente graduellement d'environ 2% tous les quatre ans depuis 1991 et la chute de l'URSS, où l'athéisme était au coeur de l'idéologie soviétique, note le centre Levada.

    La Russie est un Etat laïque, mais la renaissance de l'orthodoxie est encouragée et soutenue par le pouvoir qui y voit un élément important de l'identité nationale russe.

    La plupart des restaurants russes offrent depuis quelques années un menu spécial durant le carême. Celui-ci est également disponible dans de nombreuses cantines des établissements officiels, les écoles ainsi que dans les avions ou les trains.

    (AFP + petites précisions)

  • Quand Dieu devient la racine de la vigne

    Extrait d'un compte rendu de l'allocution de Benoît XVI aux séminaristes de Rome, le 12 février.

    "Cette image de la vigne, du vignoble a une signification nuptiale et reflète le fait que Dieu cherche l'amour de sa créature, qu'il veut entrer dans une relation d'amour, dans une relation conjugale avec le monde à travers le peuple qu'il a élu".

    Cependant, dit le Saint-Père, "l'histoire concrète est une histoire d'infidélité", qui, au lieu de "raisin précieux" a engendré "juste des petites choses immangeables".

    En fait, "cette unité, cette union sans condition entre l'homme et Dieu" ne s'est pas transformé "en la communion de l'amour". Au contraire, "l'homme se retire en lui-même, il veut être son maître, il veut avoir Dieu pour lui-même, il veut avoir le monde pour lui. Et ainsi la vigne est dévastée... et devient un désert".

    Mais "Dieu - a poursuivi le Pape - se fait homme et devient ainsi lui-même racine de la vigne" et "de cette façon, la vigne est indestructible puisque Dieu lui-même s'est planté dans cette terre".

    Et voici donc que "le christianisme n'est pas un moralisme. Ce n'est pas nous qui devons faire ce que Dieu attend du monde", parce qu'en réalité, "nous devons, d'abord, entrer dans ce mystère ontologique dans lequel Dieu se donne".

    Nous devons "être en Lui, nous identifier à Lui, être "anoblis en son sang", "agir avec le Christ", parce que - a expliqué le Pape -" l'éthique est une conséquence de l'être" et "l'être" précède l'agir". Il ne s'agit plus d'une obéissance, une chose extérieure, c'est la réalisation du don du nouvel être".

  • Credidit Abram Deo

    Credidit Abram Deo et reputatum est ei ad justitiam, et ideo amicus Dei factus est. Fuit autem justus coram Domino, et ambulavit in viis ejus. Et ideo amicus Dei factus est.

    Abram crut en Dieu, et sa foi lui fut imputée à justice. C'est pourquoi il est devenu l'ami de Dieu. Il fut juste, en effet, devant le Seigneur, et il marcha dans ses voies.

    Répons des matines (Genèse 15, 6. Romains 4, 3. Jacques 2, 23. Genèse 6, 9.)

  • Quinquagésime

    Après Adam (septuagésime), Noé (sexagésime), voici Abraham, avec son lot de nouvelles prophéties christiques.
    Cela commence par son « exode » personnel, préfigurant l'exode des Hébreux, qui durera 40 jours, et qui figure le carême, notre carême, notre exode : il nous faut sortir de nous-mêmes, de la gangue du monde du péché, éliminer tout « retour sur soi » (le péché, c'est se tourner vers soi au lieu de se tourner vers Dieu et vers le prochain), pour se diriger vers le Royaume : cette terre inconnue, mais débordante de bénédictions éternelles.

    Cette marche est la pénible marche vers le calvaire, mais qui débouchera sur l'accomplissement du salut dans la Résurrection. Jésus l'annonce dans l'évangile de ce dimanche, et nous appelle à l'accompagner :
    « Voici que nous montons à Jérusalem, et que s'accomplira tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme. »

  • L’« Education » « nationale »

    Extraits d'un article de Gaël Pasquier, directeur d'une école maternelle et doctorant en sciences de l'éducation, dans L'Immonde :

    La lutte contre l'homophobie, conformément aux instructions officielles de l'éducation nationale, concerne tous les niveaux d'enseignement et commence dès la petite section de l'école maternelle.

    Un petit garçon ne fera pas nécessairement sa vie d'adulte avec une femme, une petite fille n'est pas tenue d'espérer un prince charmant. Pourtant les histoires racontées en classe envisagent rarement d'autres possibles. Diversifier les représentations que l'on propose aux élèves est donc là aussi primordial.

    La prévalence du suicide chez les jeunes homosexuel-le-s implique que l'homosexualité soit banalisée dès le plus jeune âge.

    Il n'est pas nécessaire de demander une autorisation aux parents d'élèves pour aborder ces sujets en classe.

    Tout comme parler du fait religieux n'implique pas de faire la promotion du judaïsme, du christianisme ou de l'islam, évoquer l'homosexualité en classe ne peut s'apparenter à du prosélytisme et ne saurait influencer de manière néfaste le développement de l'enfant.

  • L’Irak, sept ans après Saddam

    BAGDAD (Reuters) - Les électeurs irakiens sont appelés, dans un peu plus de trois semaines, à renouveler leur parlement, un scrutin législatif politiquement crucial pour l'avenir du pays, mais l'état de délabrement de l'Etat ne les incite guère à la mobilisation.

    Les Irakiens ne disposent toujours que de quelques heures de courant électrique par jour tandis que des tonnes d'ordures s'entassent et des mares d'eaux usées stagnent dans les rues des villes, sept ans après l'invasion anglo-américaine de mars 2003.

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  • Islam totalitaire…

    Le blog Osservatore Vaticano attire opportunément l'attention sur un propos du rédacteur en chef du Herald Catholic, l'hebdomadaire de l'épiscopat de Malaisie, le P. Lawrence Andrew, à propos de l'interdiction pour les chrétiens d'employer le mot Allah pour désigner Dieu dans les langues locales :

    « Il est certain que nous vivons un tournant historique avec cette affaire : soit nous allons entrer dans une société vraiment pluraliste capable d'accepter nos droits, soit nous régressons au sein d'une communauté totalitaire dominée par l'islam... »

    Ainsi, dans un pays majoritairement musulman, un porte-parole de l'épiscopat ose-t-il parler ouvertement d'une domination « totalitaire » de l'islam. Chez nous, où l'Eglise a déjà intégré sa dhimmitude, un tel propos est dénoncé comme islamophobe...

  • Un évêque lucide et… catholique

    Zenit met en ligne une très remarquable conférence de Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, le 26 janvier dernier, au cinquième colloque de Rome organisé par la Communauté de l'Emmanuel sur le thème « prêtres et laïcs dans la mission ».

    Trois petits extraits :

    Beaucoup de laïcs sont surtout engagés dans le service de la communauté chrétienne, dans les paroisses, les mouvements, la chorale, le catéchisme, la liturgie... Je ne reviens pas sur le côté positif de tout cela. Il est inimaginable aujourd'hui de penser la vie de nos communautés sans cela. Mais il me semble qu'il y a un véritable risque d'oublier que le premier lieu d'engagement du laïc est dans sa vie familiale, professionnelle, politique, associative, que la première exigence réside dans le rayonnement de la vie baptismale dans le monde. Il y a un risque à proposer comme modèle du laïc engagé quelqu'un qui est au service interne de la communauté chrétienne. Alors que le véritable modèle est celui qui vit pleinement sa vie du baptême au milieu du monde, pour le transformer.

    En France, on parle aujourd'hui de crise des vocations, et les chiffres sont là. Le nombre de prêtres a considérablement diminué. Je pense qu'en réalité il y a une crise de la vie baptismale. Etre chrétien consiste à fonder sa vie dans le Christ, à accueillir la vie du Christ et se laisser transformer. Comment susciter un élan de sainteté, au sens de l'appel universel à la sainteté du Concile Vatican II, chez tous les baptisés ? Les vocations spécifiques ne peuvent éclore que dans une communauté chrétienne traversée par un véritable élan de sainteté. C'est parce que tous tendent à la perfection de la charité que certains par appel de Dieu peuvent répondre à un appel particulier. Si les chrétiens vivent comme des païens, il n'y aura plus de vocations à être prêtre. En ce sens, je pense que les services des vocations ne servent à rien. Le service des vocations est la communauté chrétienne dans son ensemble. Je m'interroge quand je vois des communautés chrétiennes dites vivantes ou dynamiques où il n'y a pas eu de vocations particulières depuis 30 ou 40 ans. C'est parce que l'ensemble des baptisés s'attache radicalement au Christ que ceux qui ont une forme d'appel plus radical peuvent répondre.

    La vie chrétienne n'est pas un art de bien vivre, ni une grande générosité, ni une morale, ni une série de convictions. Elle est accueil de la vie divine dans nos vies, elle est la vie du Christ en nous, elle est suite du Christ. Contrairement à ce que j'entends parfois dans certaines paroisses de mon diocèse, où le baptême est réduit au choix d'intégrer la communauté chrétienne, où on oublie que le baptême est avant tout être plongé dans la mort et la résurrection du Christ pour en recevoir le pardon des péchés et la vie divine, la vie éternelle, où la confirmation est simplement réduite à confirmer sa foi, car quand j'étais enfant, ce sont mes parents qui ont choisi pour moi. On oublie que par le sacrement de confirmation, on est marqué par le don du Saint Esprit.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Le Christ est vierge, la Mère de notre Christ vierge fut vierge toujours, mère et vierge tout à la fois. Jésus entra, les portes étant fermées; puis, dans son sépulcre, qui était neuf et taillé dans le roc le plus dur, personne n'a été déposé, ni avant ni après Lui. Il est ce jardin fermé, cette fontaine scellée, et d'où, selon Joël, tire sa source le fleuve qui arrose le torrent des liens ou des épines : - des liens du péché qui jadis nous tenaient captifs; - des épines qui étouffent la semence du père de famille. Il est cette porte orientale, dont parlait Ézéchiel, cette porte toujours fermée et brillante, qui cache ou dévoile le Saint des saints, et par laquelle entre et sort le Soleil de justice, notre Pontife selon l'ordre de Melchisédech. Que l'on me dise comment Jésus entra, les portes étant fermées, lorsqu'il présenta ses mains à toucher, son côté à examiner, qu'il montra ses os et sa chair, afin que l'on ne prît pas un corps réel pour une ombre, et, moi je dirai comment sainte Marie est tout à la fois mère et vierge, vierge après l'enfantement, et mère avant le mariage.

    Saint Jérôme, Apologétique à Pammache pour les livres contre Jovinien.