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  • L’autre phrase du jour

    Thierry Mariani, interrogé par l'AFP sur ses attentes par rapport à la rencontre, ce mercredi à l'Elysée, des élus UMP avec Nicolas Sarkozy :

    "Je n'irai pas, tout comme je n'irai pas au dîner jeudi soir à l'Elysée avec l'ensemble des têtes de liste UMP des régionales. Quand on est pris pour un con, il faut savoir, à un moment, terminer les choses !"

    Alors qu'on lui demandait si cela voulait dire qu'il rompait avec Nicolas Sarkozy, dont il a longtemps été l'un des plus proches, le député du Vaucluse a répondu : "Vous avez ma déclaration officielle."

  • La phrase du jour

    Brice Hortefeux :

    "Le seul dénominateur commun de la majorité est clairement Nicolas Sarkozy."

    Si Sarkozy disparaît, il n'y a plus d'UMP ? Ben alors...

  • Un évêque auxiliaire pour Jérusalem

    Le pape Benoît XVI a nommé un évêque auxiliaire du Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, afin de le seconder dans sa tâche pastorale, a-t-on appris mercredi auprès du Patriarcat latin à Jérusalem.

    Mgr William Shomali, 60 ans, sera chargé d'assister Mgr Twal dans un diocèse qui couvre trois pays (Israël, Jordanie et Chypre) ainsi que les territoires palestiniens, et veille sur quelque 70.000 catholiques romains.

    L'évêque auxiliaire s'occupera notamment de la Ville sainte et des territoires occupés.

    "Je promets (...) de renforcer le dialogue oecuménique et inter-religieux et travailler à la paix et à la réconciliation en cette Terre Sainte déchirée par un conflit multiséculaire", a assuré le nouvel évêque palestinien, selon un communiqué du Patriarcat.

    Mgr Shomali est né en 1950 dans la ville de Beit Sahour, un fief chrétien tout près de Bethléem, en Cisjordanie.

    Ordonné prêtre en 1972, il a servi en Jordanie puis comme professeur au séminaire de Beit Jala (Cisjordanie) avant d'étudier la liturgie à l'Université pontificale Saint-Anselme de Rome.

    Il avait été nommé recteur du séminaire de Beit Jala en 2005.

    Licencié de littérature anglaise et francophone, Mgr Shomali était chancelier du Patriarcat depuis septembre dernier.

    (AFP)

  • « Islamophobie » : innocentés mais ruinés

    Un couple d'hôteliers de Liverpool avait été accusé par une cliente musulmane de l'avoir insultée au cours d'une discussion sur la religion. Ils auraient dit que Mahomet était un chef de guerre et que la tenue musulmane traditionnelle des femmes était une forme d'asservissement...

    Ben et Sharon Vogelenzang furent arrêtés et accusés, dans le cadre des lois sur l'ordre public, d'avoir utilisé « des termes menaçants, injurieux ou insultants » constituant des circonstances « religieuses aggravantes ». Après l'audience de fixation du procès, ils ont été libérés sous caution à la condition de n'approcher aucun des témoins.

    Le procès a eu lieu en décembre dernier. Ben et Sharon Vogelenzang ont été acquittés.

    Mais ils ont été ruinés par la procédure, et aujourd'hui leur hôtel est en faillite. Car à la suite de l'accusation, l'hôpital voisin a cessé de le recommander, alors qu'il était le premier sur la liste, ce qui a fait chuter le chiffre d'affaires de 80%.

    Ils envisagent une action en justice contre la police qui a mené la poursuite.

    L'hôtel sera vendu aux enchères en mai.

    (Bivouac-ID)

  • La guerre contre le pape

    Le New York Times continue, jour après jour... Il se répète et se contredit.

    Et une « nouvelle » affaire américaine est relayée par l'AFP :

    « Un homme qui affirme avoir été victime de violences sexuelles par un prêtre catholique pédophile, a accusé mardi le Vatican et le pape Benoît XVI d'avoir protégé ce prêtre en le maintenant à son poste, selon son avocat. »

    Il faut mettre « nouvelle » entre guillemets parce que, comme tant d'autres, il s'agit d'une reprise... Cette affaire avait fait les choux gras de la presse de Miami en 1988, puis avait été expliquée dans tous ses détails en 2004...

    On remarquera là encore que la justice civile avait mené une enquête, en 1990, et avait classé l'affaire. Tandis que l'archevêque de l'époque avait traité le problème. Ce qui n'avait pas empêché deux procès pour « négligence », qui coûtèrent 75.000 dollars chacun à l'archevêché.

    Le prêtre en question était alors au Honduras. Puis il s'est marié au Venezuela, et a été réduit à l'état laïc en 1999.

    La « nouveauté » est l'implication du pape, via le nonce apostolique... alors que ça n'a aucun rapport, comme le souligne l'archidiocèse de Miami. Le prêtre avait été expulsé de l'Eglise de Cuba pour homosexualité. Et l'archidiocèse de Miami devait passer par le nonce apostolique pour avoir des contacts avec l'Eglise de Cuba. Rien à voir avec le pape.

    Il s'agit en fait d'une affaire de gros sous, montée par le cabinet d'avocats Mermelstein et Horowitz, spécialisé dans les abus sexuels sur mineurs (une affaire très prospère). En l'occurrence, leur client réclame 20 millions de dollars de dommages et intérêts...

  • La Passion selon saint Luc

    Parmi les importantes spécificités de la Passion selon saint Luc, il y a les propos des « deux autres malfaiteurs », comme ose le dire l'évangéliste, à la suite de Jésus lui-même qui avait annoncé l'accomplissement de la prophétie d'Isaïe : « Il a été compté parmi les hors la loi. »

    Jésus répond au « bon larron » :  « En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »

    C'est la seule fois qu'on trouve le mot « paradis » dans les évangiles. Jésus ne l'utilise qu'ici. Sur la Croix. A l'extrême fin de sa prédication terrestre. Il renvoie ainsi au tout début du Livre : l'histoire est bouclée. Entre la Genèse et le Christ, personne n'avait parlé du paradis (sinon pour citer la Genèse). Lui, il vient rétablir le paradis, mais ce n'est pas le paradis de l'origine, c'est le Royaume éternel.

  • Chevallier et Laspalès en vrai

    Titre d'une dépêche de l'AFP :

    « La SNCF veut faire rouler de jour ses trains de nuit »

    "L'idée est d'optimiser l'utilisation des trains de nuit, assez déficitaires, en les faisant circuler le jour à un coût marginal", explique la SNCF.

    Mais le voyage durera plus longtemps, les trains ne roulant en pointe qu'à 160 km/h, et non 200 km/h. Près de 7 heures pour Paris-Toulouse, la première ligne de train de nuit de jour. (Non, il ne passe pas par Strasbourg, et la SNCF ne précise pas si l'on est obligé de dormir dedans.)

  • Mgr Rey et le déchaînement médiatique contre Benoît XVI

    Petit extrait d'une belle et ferme homélie :

    Il ne s'agit pas de dissimuler les faits, ni de disculper les coupables. Le pape l'a souligné avec conviction : « il faut extirper la plaie des abus ». Mais ne nous laissons pas enfermer dans des amalgames, échappons aux conditionnements médiatiques, distançons-nous des incantations proférées dans l'intention de porter un soupçon généralisé sur l'Eglise et sur le clergé. Pourquoi ces tornades médiatiques à répétition, à raison d'une par jour ou d'une par mois ? Pourquoi ce harcèlement ? Comme si la préoccupation de certains était de saper par avance et systématiquement l'autorité de l'Eglise au moment où des choix décisifs dans l'ordre éthique et anthropologique sont en jeu dans le monde, au moment où l'Eglise constitue la seule autorité morale capable de rappeler à l'homme ses principes d'humanité. Sans sombrer dans la paranoïa victimale du complot, le traitement orchestré qu'on inflige à l'Eglise nous conduit à la lucidité, au courage, à la résistance spirituelle et intellectuelle et à adopter une posture du dissentiment par rapport au prêt à penser totalitaire.

  • Une ignominie de plus de Plantu

    Communiqué de Bernard Antony

    Suite au dessin de Plantu paru sur son site, ignoblement diffamatoire et plein de haine contre le Pape et les chrétiens, l'Agrif a chargé ce jour son avocat de mettre en œuvre la plainte qui s'impose devant le tribunal de Paris.

  • Quand la chose est quand même vivante…

    Ci-après une dépêche de l'AFP, telle quelle.

    Une étudiante de 24 ans jugée pour le meurtre de son nouveau-né en 2007 à Lyon a expliqué lui avoir donné des coups de couteau comme à "une partie" d'elle-même et non à un être vivant, au premier jour de son procès mardi devant les assises du Rhône.

    "Il n'y a pas d'explication logique, pour moi c'était une partie de moi-même, ce n'était pas une vie", a expliqué l'accusée, petite brune vêtue de noir, qui comparaît libre sous contrôle judiciaire et encourt la perpétuité.

    "Pour moi au départ, c'était une fausse couche, je n'avais pas créé de relations avec le bébé, c'était une chose que je ne désirais pas, ce n'était pas un être humain", a-t-elle ajouté.

    "Tout s'est enchaîné si vite, ça a été la panique et je n'ai pas pu parler à ma mère", qui dormait dans la chambre voisine, a poursuivi la jeune femme qui avait obstinément dissimulé sa grossesse à son entourage, prétextant souffrir de ballonnements.

    D'une voix entrecoupée de larmes, elle a expliqué alors comment elle "a eu le réflexe de mettre sa main sur la bouche" du bébé "pour éviter qu'il crie".

    "Il fallait que ça se termine", dit-elle. "J'ai entendu un cri et je pensais qu'il était encore vivant. Et là j'ai paniqué et je l'ai emmené dans la cuisine", poursuit la jeune femme.

    Elle lui porte alors deux coups de couteau dans le thorax, avant d'envelopper le corps dans une couverture, "sans vérifier s'il était vivant", et de le dissimuler dans un placard du salon. Elle n'avoue son geste à sa mère que plusieurs heures plus tard.

    A son procès, le jeune femme a expliqué comment elle s'était enfermée dans le "mensonge" et "dans l'image de petite fille modèle", pour ne pas "décevoir" ses proches et son petit ami.

    "A cette époque j'étais dans une solitude intérieure, c'était tellement confus dans la tête, c'est moi qui me suis coupée des gens", a-t-elle dit, ajoutant: "Ce n'est pas que personne n'a voulu voir, c'est moi qui n'ai pas voulu que ça se sache, même à moi j'ai menti".

    Le verdict est attendu mercredi soir.