Extraits d'un article de Gaël Pasquier, directeur d'une école maternelle et doctorant en sciences de l'éducation, dans L'Immonde :
La lutte contre l'homophobie, conformément aux instructions officielles de l'éducation nationale, concerne tous les niveaux d'enseignement et commence dès la petite section de l'école maternelle.
Un petit garçon ne fera pas nécessairement sa vie d'adulte avec une femme, une petite fille n'est pas tenue d'espérer un prince charmant. Pourtant les histoires racontées en classe envisagent rarement d'autres possibles. Diversifier les représentations que l'on propose aux élèves est donc là aussi primordial.
La prévalence du suicide chez les jeunes homosexuel-le-s implique que l'homosexualité soit banalisée dès le plus jeune âge.
Il n'est pas nécessaire de demander une autorisation aux parents d'élèves pour aborder ces sujets en classe.
Tout comme parler du fait religieux n'implique pas de faire la promotion du judaïsme, du christianisme ou de l'islam, évoquer l'homosexualité en classe ne peut s'apparenter à du prosélytisme et ne saurait influencer de manière néfaste le développement de l'enfant.
Commentaires
Oui, enfin ça c'est l'avis d'un enseignant, au QUébec -- toujours en avance -- c'est l'avis d'un comité interministériel et de la ministre de la Justice qui a remis un rapport de 44 pages qui se lit comme un programme du mouvement LGBTQ.
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2010/02/lutte-lheterosexisme-manque-de-modestie.html