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  • Saint Antoine et le crucifix

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, dont l'actualité ne peut échapper à personne (au moins en Italie)...

    Saint Antoine écrit : « Le Christ, qui est ta vie, est accroché devant toi, pour que tu regardes dans la croix comme dans un miroir. Là tu pourras voir combien tes blessures furent mortelles, aucune médecine n'aurait pu les guérir, si ce n'est celle du sang du Fils de Dieu. Si tu regardes bien, tu pourras te rendre compte à quel point sont grandes ta dignité humaine et ta valeur... En aucun autre lieu l'homme ne peut mieux se rendre compte de ce qu'il vaut, qu'en se regardant dans le miroir de la croix » (Sermones Dominicales et Festivi III, pp. 213-214).

    En méditant ces paroles nous pouvons mieux comprendre l'importance de l'image du Crucifié pour notre culture, pour notre humanisme né de la foi chrétienne. C'est précisément en regardant le Crucifié que nous voyons, comme le dit saint Antoine, à quel point est grande la dignité humaine et la valeur de l'homme. En aucun autre lieu on ne peut comprendre combien vaut l'homme, pourquoi précisément Dieu nous rend aussi importants, nous voit aussi importants, au point d'être, pour Lui, dignes de sa souffrance ; ainsi toute la dignité humaine apparaît dans le miroir du Crucifié et le regard vers Lui est toujours une source de reconnaissance de la dignité humaine.

  • Daoudal Hebdo N° 68

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    Daoudal Hebdo N° 68

     

    Dans ce numéro

    Page 2
    L'« état végétatif » de plus en plus en question

    Pages 3 à 5
    Ce qu'il y a dans le rapport « sur la burqa »

    Page 6
    Les « 80 mesures » franco-allemandes

    Page 7
    Quand « l'imam de Drancy » se fait agresser...
    La nouvelle mosquée d'Avignon

    Page 8
    La justice de Dieu
    Dimanche prochain...

  • L’apparition de la Très Sainte Vierge à Lourdes

    Allez à Elle, vous qu'écrase la misère matérielle, sans défense devant les rigueurs de la vie et l'indifférence des hommes ; allez à Elle, vous que frappent les deuils et les épreuves morales ; allez à Elle, chers malades et infirmes, qui êtes vraiment reçus et honorés à Lourdes comme les membres souffrants de Notre Seigneur ; allez à Elle et recevez la paix du coeur, la force du devoir quotidien, la joie du sacrifice offert. La Vierge Immaculée, qui connaît les cheminements secrets de la grâce dans les âmes et le travail silencieux de ce levain surnaturel du monde, sait de quel prix sont, aux yeux de Dieu, vos souffrances unies à celles du Sauveur. Elles peuvent grandement concourir, Nous n'en doutons pas, à ce renouveau chrétien de la société que Nous implorons de Dieu par la puissante intercession de sa Mère. Qu'à la prière des malades, des humbles, de tous les pèlerins de Lourdes, Marie tourne également son regard maternel vers ceux qui demeurent encore hors de l'unique bercail de l'Eglise, pour les rassembler dans l'unité ! Qu'elle porte son regard sur ceux qui cherchent et qui ont soif de Vérité, pour les conduire à la source des eaux vives ! Qu'elle parcoure enfin du regard ces continents immenses et ces vastes zones humaines où le Christ est, hélas ! si peu connu, si peu aimé, et qu'elle obtienne à l'Eglise la liberté et la joie de répondre en tous lieux, toujours jeune, sainte et apostolique, à l'attente des hommes !

    Pie XII, encyclique Le pèlerinage de Lourdes, 2 juillet 1957.

  • Pourquoi je n’achèterai plus de voitures Renault

    Communiqué de Bernard Antony

    Sous le prétexte de vivre avec son temps, le groupe Renault fait à la télévision une indigente promotion pour les préservatifs parfumés et pour les modes relationnels selon la particulière préférence des concepteurs « branchés ». Dans d'autres publicités et dans une totale confusion des genres (c'est le cas de le dire...) ils manifestent à l'évidence un ricanant mépris pour la famille traditionnelle entachée des archaïsmes du mariage, de la naissance et de l'éducation des enfants par des couples sexuellement complémentaires.

    Rabelais, qui est de tous les temps, les eût conchiés avec une grande jubilation. Pour ce qui est de nous, nous ne saurions payer cela avec l'achat des voitures. Fidèles clients de Renault depuis longtemps, nous sommes déjà quatre dans la famille à avertir notre concessionnaire que nous sommes contraints d'aller voir ailleurs.

  • Pour jouer Alexandre Dumas, il faut être noir…

    Le film L'autre Dumas, qui sort aujourd'hui, fait polémique. Alexandre Dumas est incarné par Gérard Depardieu. Ce qui a priori est un excellent choix, ne serait-ce qu'en raison du physique du personnage. Mais Depardieu est... trop blanc. Dumas avait un grand-père noir, il doit donc être incarné par un acteur... noir, ou métis. La jolie Sonia Rolland, après avoir rassemblé ses quelques neurones, déclare au Parisien: « Dumas avait des traits assez négroïdes. Dans ce film, on occulte son histoire, il est grimé, on lui met des bouclettes sur une tête de Gaulois. En plein débat sur l'identité nationale, ça semble ne choquer personne, à part quelques Noirs ou métis. On préfère fermer les yeux sur toute une partie de notre histoire parce qu'il est trop risqué de monter un film avec un acteur noir ou métis ? »

    Ah oui, comme chacun sait, c'est très risqué, de nos jours, de monter un film avec un acteur noir... Aussi risqué que de se présenter au concours de Miss France...

    Cela dit, la réponse de Depardieu est tout aussi affligeante :

    « Je m'en fous. Ce débat ne m'intéresse pas. J'en ai rien à foutre d'être français ou pas. Je suis un citoyen du monde. Je ne m'intéresse pas aux questions politiques. Je n'ai jamais voté. »

    Retournons donc plutôt à l'excellent Dumas, qui répond à l'un et à l'autre :

    - Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ?
    - Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit.

  • « Chopin. Interdit de cathédrale de Quimper ! »

    Telle est l'exclamation indignée du Télégramme, qui titre ainsi un article sur le refus de l'évêque de Quimper, Mgr Le Vert, d'accueillir en sa cathédrale un concert du pianiste Didier Squiban (très connu en Bretagne pour son "jazz celtique") dans le cadre d'une semaine d'hommage à Frédéric Chopin.

    L'article est vengeur, à l'image de l'émotion que suscite cet attentat contre la culture...

    Mgr Le Vert a répondu : « Chopin est un artiste majeur mais la vocation première d'une église est d'être un lieu de prières et de louanges. »

    Il est vrai que la décision de l'évêque paraît très insolite, alors que l'on voit partout des concerts dans les églises. Elle est pourtant simplement conforme aux instructions du Saint-Siège, comme le souligne le blog Perepiscopus :

    « Après avoir obtenu l'autorisation donnée par le Curé, l'église pourra être utilisée selon les conditions suivantes : l'entrée de l'église demeure libre et gratuite. On adoptera une tenue et un comportement convenant au caractère sacré du lieu. On n'occupera jamais le choeur de l'église et on respectera en toute circonstance l'autel, l'ambon et le siège du célébrant. Le concert (toujours de musique sacrée) sera assorti de commentaires permettant de le situer dans la tradition spirituelle. » (Note de la Congrégation pour le Culte divin du 5 novembre 1987.)

  • Laïcisme espagnol

    L'association espagnole laïciste "Preeminencia del Derecho " (Primauté du Droit) a présenté un recours devant la section des contentieux administratifs du Tribunal Supérieur de Madrid par lequel elle réclame que la statue du Sacré-Cœur érigée au-dessus des ruines du château fort arabe de Monteagudo, près de Murcia, soit retirée.

    Les requérants soulignent que cette statue subsiste comme une relique du totalitarisme catholique, imposé par le général Franco, en trônant au sommet des ruines d'un château-fort construit par les musulmans et qu'elle détruit la beauté architecturale du site. Et, « en plus de constituer une incrustation malsaine qui profane le château hispano-islamique du dernier roi musulman, classé patrimoine historique, la dite statue est située sur des terrains appartenant à l'État espagnol et projette l'identification de celui-ci au credo catholique dont elle est une émanation. »

    L'association demande donc « que ce symbole religieux soit enlevé de l'espace public ». On ne savait pas que la loi de 1905 (il s'agit ici de son article 28) était en vigueur en Espagne...

    Mais elle se fonde en fait sur la « jurisprudence Lautsi », à savoir l'arrêt par lequel la Cour Européenne des Droits de l'Homme a condamné la présence de crucifix dans les salles de classes en Italie...

    (Bivouac-ID)

  • Médaille d’or de la dhimmitude*

    Message des responsables des églises chrétiennes à propos de la mosquée de Saint Etienne

    A nos chers amis de la communauté musulmane de la région de Saint-Etienne,

    Nous, représentants des communautés chrétiennes du bassin stéphanois et l'Evêque Catholique de Constantine et d'Annaba (originaire de Saint-Etienne), voulons vous exprimer notre indignation devant les agissements lamentables dont vous avez été victimes, dans la nuit du 7 au 8 février 2010, sur les murs de votre Grande Mosquée en voie d'achèvement.

    Croyant que Dieu est venu planter sa tente parmi les hommes, nous sommes particulièrement sensibles à l'importance et au respect des lieux de culte. Ainsi nous regrettons cette haine tout autant que cette stigmatisation et ces amalgames injustifiés qui ne font que renforcer la suspicion et la méfiance à l'égard de l'autre.

    Nous vous redisons notre conviction selon laquelle il est possible de vivre ensemble et de participer à la construction d'une même société, par la richesse de nos différences. Vous pouvez compter sur l'ensemble de nos fidèles pour œuvrer à un monde plus juste et fraternel.

    A ce titre, nous nous réjouissons que vous puissiez bientôt inaugurer votre Grande Mosquée.

    Très amicalement et en solidarité de pensée,

    Monseigneur Dominique Lebrun, Évêque Catholique de Saint-Etienne
    Monseigneur Paul Desfarges, Évêque Catholique de Constantine et d'Annaba (Algérie)
    Père Constantin Krassakis, Église Orthodoxe Grecque de Saint-Etienne
    Père Saag Guaribian, Eglise Arménienne Apostolique de Saint-Etienne
    Pasteur Marc Schaefer, président du consistoire de l'Eglise Réformée de la Loire
    Pasteur Loïc de Putter, responsable des relations œcuménique et interreligieuses pour l'Eglise Réformée dans la Loire
    Pasteur Timothée Minard, Eglise Baptiste de Saint-Etienne
    Pasteur Jacques Gloaguen, Eglise Apostolique de Saint-Etienne et Firminy

     

    * On rappellera que dans les pays musulmans la dhimmitude est imposée et que les non-musulmans sont obligés de chanter les louanges de leurs persécuteurs s'ils ne veulent pas être davantage persécutés. Ce n'est pas encore le cas en France. Cette dhimmitude volontaire est abjecte.

  • Mgr Luigi Ventura : « être à l’écoute »…

    Le site de la conférence des évêques de France publie un (bref) entretien avec Mgr Luigi Ventura, le nouveau nonce à Paris.

    Outre le fait qu'il parle d'emblée de la France « fille aînée de l'Eglise »,, un de ses propos est à lire attentivement, en se souvenant que c'est un diplomate qui parle :

    « J'arrive avec les oreilles grandes ouvertes. Je vais entendre les évêques lors de la prochaine assemblée plénière, les membres de la société civile et politique. Etre à l'écoute ne signifie pas seulement écouter mais aussi lire la situation telle qu'elle est. »

    (Sous-entendu : sans croire a priori ce que les évêque en disent...)

  • Sainte Scholastique

    Qui donc, Pierre, sera plus sublime en cette vie que Paul, lequel, par trois fois, pourtant, a prié le Seigneur pour être délivré de l'aiguillon dans sa chair, et cependant il ne put obtenir ce qu'il voulait ? A ce propos, il faut que je te raconte ce qui est arrivé au vénérable Père Benoît, car il y a une chose qu'il voulut faire mais qu'il ne put accomplir.

    En effet sa sœur, qui s'appelait Scholastique, consacrée au Dieu tout-puissant depuis sa plus tendre enfance, avait pris l'habitude de venir vers lui une fois par an et l'homme de Dieu descendait vers elle, au-delà de la porte, mais pas loin, dans la propriété du monastère. Or, un certain jour, elle vint comme à l'accoutumée et son vénérable frère, accompagné de ses disciples, vint vers elle. Ils passèrent tout le jour dans les louanges de Dieu et dans de saints entretiens et, tandis que les ténèbres de la nuit commençaient à s'étendre sur la terre, ils prirent ensemble leur nourriture. Comme ils étaient encore à table et que leurs saints entretiens se prolongeaient, l'heure se faisant plus tardive, la sainte moniale, sa sœur, lui fit cette demande : "Je t'en prie, ne me laisse pas cette nuit, mais reste jusqu'au matin pour que nous puissions parler encore des délices de la vie céleste. Il lui répondit : "Que dis-tu là, ma sœur ? Passer la nuit hors de la cellule ! Je ne le puis nullement."

    Or la sérénité du ciel était telle qu'aucun nuage n'apparaissait dans les airs, mais la sainte femme de moniale, après avoir entendu les paroles négatives de son frère, joignit ses doigts, posa les mains sur la table et elle s'inclina, la tête dans les mains, pour prier le Seigneur Tout-puissant. Comme elle relevait la tête de dessus la table, éclairs et tonnerre éclatèrent avec une telle force et l'inondation fut telle que ni le vénérable Benoît, ni les frères qui l'accompagnaient ne purent mettre le pied dehors et franchir le seuil du lieu où ils siégeaient. C'est que voilà ! La sainte moniale, en inclinant la tête dans ses mains, avait répandu sur la table des fleuves de larmes qui, dans un ciel serein, avaient attiré la pluie. Et ce n'est pas un peu plus tard, après la prière, que l'inondation s'ensuivit mais il y eut une telle concomitance entre prière et inondation qu'elle leva la tête de la table alors que le tonnerre éclatait déjà, à tel point que lever la tête et faire tomber la pluie, cela se produisit en un seul moment.

    Alors, au milieu des éclairs, du tonnerre et de cette formidable inondation de pluie, voyant qu'il ne pouvait retourner au monastère, contrarié, il commença à se plaindre en disant : "Que le Dieu Tout-puissant te pardonne, ma soeur, qu'as-tu fait là ?" Elle lui répondit : " Eh bien, voilà ! Je t'ai prié et tu n'as pas voulu m'écouter. J'ai prié mon Seigneur et lui m'a entendu. Maintenant, si tu le peux, sors donc, abandonne-moi et retourne à ton monastère." ... Mais ne pouvant quitter l'abri du toit, lui qui n'avait pas voulu rester spontanément, demeura sur place malgré lui et ainsi se fit-il qu'il passèrent toute la nuit à veiller et que dans un échange mutuel, ils se rassasièrent de saints entretiens sur la vie spirituelle.

    Je t'avais bien dit qu'il avait voulu une chose mais n'avait pu l'accomplir, car si nous considérons l'état d'esprit de cet homme vénérable, il est hors de doute qu'il aurait désiré ce temps serein qu'il avait eu pour descendre, mais à l'encontre de ce qu'il voulait, il se trouva confronté à un miracle sorti d'un cœur de femme avec la force du Dieu tout-puissant. Pas étonnant qu'en cette circonstance, une femme qui désirait voir longuement son frère ait prévalu sur lui. En effet, selon la parole de saint Jean : "Dieu est amour", c'est par un juste jugement que celle-là fut plus puissante qui aima davantage.

    Saint Grégoire le Grand, Dialogues, 33.