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Quand Dieu devient la racine de la vigne

Extrait d'un compte rendu de l'allocution de Benoît XVI aux séminaristes de Rome, le 12 février.

"Cette image de la vigne, du vignoble a une signification nuptiale et reflète le fait que Dieu cherche l'amour de sa créature, qu'il veut entrer dans une relation d'amour, dans une relation conjugale avec le monde à travers le peuple qu'il a élu".

Cependant, dit le Saint-Père, "l'histoire concrète est une histoire d'infidélité", qui, au lieu de "raisin précieux" a engendré "juste des petites choses immangeables".

En fait, "cette unité, cette union sans condition entre l'homme et Dieu" ne s'est pas transformé "en la communion de l'amour". Au contraire, "l'homme se retire en lui-même, il veut être son maître, il veut avoir Dieu pour lui-même, il veut avoir le monde pour lui. Et ainsi la vigne est dévastée... et devient un désert".

Mais "Dieu - a poursuivi le Pape - se fait homme et devient ainsi lui-même racine de la vigne" et "de cette façon, la vigne est indestructible puisque Dieu lui-même s'est planté dans cette terre".

Et voici donc que "le christianisme n'est pas un moralisme. Ce n'est pas nous qui devons faire ce que Dieu attend du monde", parce qu'en réalité, "nous devons, d'abord, entrer dans ce mystère ontologique dans lequel Dieu se donne".

Nous devons "être en Lui, nous identifier à Lui, être "anoblis en son sang", "agir avec le Christ", parce que - a expliqué le Pape -" l'éthique est une conséquence de l'être" et "l'être" précède l'agir". Il ne s'agit plus d'une obéissance, une chose extérieure, c'est la réalisation du don du nouvel être".

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