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« Notre révolution sera celle qui préférera la difficulté de la vie à la facilité de la mort »

Extrait de l'allocution de Jean-Marie Le Pen à l'issue du conseil national élargi du Front national, samedi 13 février.

Le relativisme sans borne doit être combattu. Ce relativisme qui veut que rien n'est vrai mais que tout est permis, comme disait Nietzsche, puisque seul compte le plaisir immédiat qu'il faut sans cesse rechercher au détriment de toute autre valeur morale et spirituelle.

C'est à une révolution que je vous appelle car tous les modes de raisonnement sont à revoir :

- Aux politiques de court terme faites de démagogie électoraliste et de déficits publics, il faut opposer une politique responsable d'investissements pour les générations futures ; la politique de l'action doit retrouver la priorité sur celle de l'affichage politique.

- Au mépris de la vie, il faut lui opposer son respect : le respect de l'homme juste conçu et celui du vieillard en fin de vie. Le respect de la vie dans toute son étendue doit être un des aiguillons de cette révolution morale à laquelle je vous appelle. Face à la culture morbide dominante, qui veut qu'il est plus facile pour une femme de mettre un terme à la vie qu'elle porte en elle que d'élever son enfant, puisque les crèches sont pleines, que l'insécurité règne même dans les écoles, que l'avenir est bouché pour cet enfant à qui l'on offre moins d'espoir que ses parents ou ses grands parents. Il faut abattre cette culture qui veut que la mise à mort d'un vieillard ou d'un malade soit présentée sous un jour bienveillant alors que les soins palliatifs restent un des parents pauvres de la médecine contemporaine.
Oui, notre révolution sera celle qui préférera la difficulté de la vie à la facilité de la mort.

- Notre révolution sera aussi celle du respect absolu de la femme. Une conception absolument opposée à celle de la femme objet sexuel, présentée comme tel à travers la pornographie ou la prostitution ; tout comme nous refusons que la femme soit soumise et affublée d'une burka qui lui ôte jusqu'à son identité. Ces 2 conceptions qui semblent opposées sont en réalité symétriques et relèvent d'un même mépris pour la femme, mépris aux antipodes de ce qui a participé à la grandeur de notre civilisation européenne.

- Dans le domaine de l'entreprise, c'est notre révolution qui privilégiera le bien-être social aux parachutes dorés des élites économiques ; notre révolution sera celle du primat de l'intérêt général sur l'intérêt particulier.
- Notre conception de la société réinstaurera le primat du travail et de l'effort sur l'oisiveté et l'hédonisme.

-Il doit être décidé de la fin du tout marchand qui veut que tout soit à vendre et à acheter : droits à polluer, organes humain, enfants ou ventres des femmes...

- Cette révolution sera celle du principe naturel de la préférence nationale, qui nous fera aider en priorités nos sdf aux clandestins qui peuplent par milliers les hôtels de France aux frais du contribuable, qui nous fera préférer nos enfants à ceux du Tiers-monde, si dramatique que soit la situation de centaines de millions d'entre eux.

- Le primat de l'enracinement sur celui du nomadisme sera recherché.
Il faut s'opposer de toutes ses forces au déracinement qui rompt avec les cultures traditionnelles, avec une volonté affichée de créer des « citoyens du monde », c'est-à-dire sans attachement, sans racine, sans croyance ni référence, si ce n'est celle à une culture artificielle destinée à le rendre parfaitement interchangeable, influençable à tous les modes et à toutes les manipulations ; Nous ne voulons pas de cet être humain avide de trouver le bien-être dans une consommation sans borne, unique horizon pour celui qui croit y trouver un bonheur illusoire.

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