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Le raisonnement a contrario est le raisonnement le plus fragile en matière juridique, celui qui donne le moins de certitude.
La levée de l'excommunication ne signifie donc rien que la volonté du pape d'apaiser, en déduire que le pape constate un éloignement encore plus grand n'est donc pas certain. Mais c'est une opinion intéressante, surtout qu'elle est confortée par le récent rattachement du cas de la FSSPX à la congrégation pour la doctrine de la foi événement qui confirme que la FSSPX est hérétique ou au moins s'éloigne des dogmes de la foi.
Je voudrais préciser à Lulo que si le "subjectivisme" n'a pas sa place en théologie (ce qui est vrai), il ne s'en suit pas que ce que je prétends soit nécessairement vrai et encore moins que j'aie un titre à l'imposer à mon prochain parce que je parle en matière de théologie et prétend me soumettre à l'Eglise. J'adhère aux vérités révélées par l'Eglise, mais je n'en suis pas infaillible (je peux avoir mal compris, ou avoir des lacunes, ou mal appliquer une vérité etc.). Donc, je n'en suis pas moins égal à mes frères même non-catholiques. C'est pourquoi la FSSPX est dans l'erreur.
Le raisonnement a contrario est le raisonnement le plus fragile en matière juridique, celui qui donne le moins de certitude.
La levée de l'excommunication ne signifie donc rien que la volonté du pape d'apaiser, en déduire que le pape constate un éloignement encore plus grand ne fournit aucune conclusion certaine. Mais l'opinion est intéressante, surtout qu'elle est confortée par le récent rattachement du cas de la FSSPX à la congrégation pour la doctrine de la foi événement qui confirme que la FSSPX s'éloigne des dogmes de la foi.
Je voudrais préciser à Lulo que si le "subjectivisme" n'a pas sa place en théologie (ce qui est vrai), il ne s'en suit pas que ce que je prétends soit nécessairement vrai et encore moins que j'aie un titre à l'imposer à mon prochain parce que je parle en matière de théologie et prétend me soumettre à l'Eglise. J'adhère aux vérités révélées par l'Eglise, mais je n'en suis pas infaillible (je peux avoir mal compris, ou avoir des lacunes, ou mal appliquer une vérité etc.). Donc, je n'en suis pas moins égal à mes frères même non-catholiques. C'est pourquoi la FSSPX est dans l'erreur.
Article intéressant : que fait la FSPX de la grâce qui lui est donnée par Benoit XVI ?
Cela dit cher @Denis merlin en réaction à votre note, il serait bon également comme le faisait remarquer le P.Scalese sur le site Benoit et moi souvent cité par notre hote de "de simplifier la question lefebvriste". Thomas d'Aquin, le Bx Duns Scot, Bonaventure, Suarez, Vasquez, Soto... ont eu des conceptions différentes, divergentes, du droit naturel sans que cela fasse d'eux des hérétiques. Augustin avait de belles formules sur cette adhésion au coeur de la foi. je crains que vous ne tombiez également dans une conception univoque de la vérité que vous dénoncez par ailleurs à juste titre.
Pour moi la vérité est une, mais nos idées ne rendent compte que d'une partie de la réalité. Notre discours fait des trous dans la réalité. Et même lorsque notre discours se borne à un objet le plus souvent, il ne nous le présente que sous un angle, or il faut le voir sous plusieurs. C'est, à mon avis, le drame du lefebvrisme qui confond for interne, for externe, individuel, social, société chrétienne et société divisée, condamnation négative et proposition positive, composition de la société et éléments nécessaires à celle-ci etc.
Cela dit, il existe des discours vrais et des discours faux. Celui qui classe une notion dans une mauvaise catégorie ou qui utilise une catégorie qui ne convient pas, énonce un discours faux.
En l'occurrence sur la liberté religieuse, je ne pense pas être original, mais je tâche simplement répéter sous une autre forme ce que j'ai lu principalement sur le site du Vatican (je ne peux dire si j'y réussi, c'est au lecteur de juger). Et sur ce point, comme sur beaucoup d'autres, l'idéologie de la FSSPX me semble ressembler plus à la valse des masses d'arme qu'au maniement scrupuleux des instruments d'entomologistes. Par exemple, je me suis aperçu que le schéma préparé par le cardinal Ottaviani était erroné en regard de la doctrine très profonde de Dignitatis humanae. Or l'idéologie traditionaliste présente le cardinal Ottaviani comme irréprochable et victime du "complot" moderniste.
Ce qui excuse les traditionalistes c'est l'énorme injustice dont ont été victimes les catholiques attachés aux rites anciens. L'épiscopat, une partie de l'épiscopat et même le pape Paul VI ont violé les droits à la liberté religieuse de ces gens, ce qui les a conduit à la révolte. Ils ont donc une excuse... Et dire que c'est Paul VI qui a sa manière était très intelligent et qui le prouve dans DH, qui les a maltraités au risque d'un nouveau schisme... qui s'est hélas produit.
Ils en ont une autre, c'est que les vrais "modernistes", les vrais "libéraux" ont faussement claironné : "nous avons gagné, l'Eglise a changé." Et cela aussi les a scandalisés, ils se sont dit "puisqu'ils le disent, c'est vrai." bien que cela ait été en réalité une contre-vérité.
Dignitatis humanae dirime génialement la controverse doctrinale confuse entre "traditionalistes" et "libéraux". Dignitatis humanae est un texte génial dont on épuise jamais vraiment la richesse (comme celle des encycliques de Léon XIII), je le lis, je le relis et j'y trouve toujours du neuf et du profond.
La colère est mauvaise conseillère. Et maintenant, les traditionalistes se retrouvent, selon moi, schismatiques et même dans l'erreur doctrinale au moins au sujet du droit naturel à la liberté religieuse. Espérons que le dialogue qui va commencer permette le retour des traditionalistes dans l'Eglise par leur adhésion sincère à la doctrine infaillible de l'Eglise.
Nos sommes d'accord la vérité est une mais pourquoi vouloir "dogmatiser" que l'Eglise elle même laisse à la libre discussion des écoles (par ex. sur la définition du droit naturel ses rapports au droit civil, modalité d'exercice de la conscience..).
Aujourd'hui, de mémoire, 40 % des catholiques ne croit pas pas à la divinité du Christ et l'adhésion à la foi catholique viendrait de l'adhésion à GS ou DH ? Je crains que nous soyon dans un total renversement des valeurs.
Pour faire bref, simplifier le "problème lefevriste" est aussi bien distinguer la valeur magistérielle de chacun des points en débat. Je sais bien que c'est une question difficile. Mais nous pouvons noter avec satisfaction qu'après avoir été porté par Mgr Levebvre ou J. Madiran, se retrouvant isolés de ce fait, le débat sur la question semble ouvert. Gage d'une liberté retrouvée.
Ce qui rend d'autant plus regretable l'attitude de certains membres de la FSP.X
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Le raisonnement a contrario est le raisonnement le plus fragile en matière juridique, celui qui donne le moins de certitude.
La levée de l'excommunication ne signifie donc rien que la volonté du pape d'apaiser, en déduire que le pape constate un éloignement encore plus grand n'est donc pas certain. Mais c'est une opinion intéressante, surtout qu'elle est confortée par le récent rattachement du cas de la FSSPX à la congrégation pour la doctrine de la foi événement qui confirme que la FSSPX est hérétique ou au moins s'éloigne des dogmes de la foi.
Je voudrais préciser à Lulo que si le "subjectivisme" n'a pas sa place en théologie (ce qui est vrai), il ne s'en suit pas que ce que je prétends soit nécessairement vrai et encore moins que j'aie un titre à l'imposer à mon prochain parce que je parle en matière de théologie et prétend me soumettre à l'Eglise. J'adhère aux vérités révélées par l'Eglise, mais je n'en suis pas infaillible (je peux avoir mal compris, ou avoir des lacunes, ou mal appliquer une vérité etc.). Donc, je n'en suis pas moins égal à mes frères même non-catholiques. C'est pourquoi la FSSPX est dans l'erreur.
Le raisonnement a contrario est le raisonnement le plus fragile en matière juridique, celui qui donne le moins de certitude.
La levée de l'excommunication ne signifie donc rien que la volonté du pape d'apaiser, en déduire que le pape constate un éloignement encore plus grand ne fournit aucune conclusion certaine. Mais l'opinion est intéressante, surtout qu'elle est confortée par le récent rattachement du cas de la FSSPX à la congrégation pour la doctrine de la foi événement qui confirme que la FSSPX s'éloigne des dogmes de la foi.
Je voudrais préciser à Lulo que si le "subjectivisme" n'a pas sa place en théologie (ce qui est vrai), il ne s'en suit pas que ce que je prétends soit nécessairement vrai et encore moins que j'aie un titre à l'imposer à mon prochain parce que je parle en matière de théologie et prétend me soumettre à l'Eglise. J'adhère aux vérités révélées par l'Eglise, mais je n'en suis pas infaillible (je peux avoir mal compris, ou avoir des lacunes, ou mal appliquer une vérité etc.). Donc, je n'en suis pas moins égal à mes frères même non-catholiques. C'est pourquoi la FSSPX est dans l'erreur.
Article intéressant : que fait la FSPX de la grâce qui lui est donnée par Benoit XVI ?
Cela dit cher @Denis merlin en réaction à votre note, il serait bon également comme le faisait remarquer le P.Scalese sur le site Benoit et moi souvent cité par notre hote de "de simplifier la question lefebvriste". Thomas d'Aquin, le Bx Duns Scot, Bonaventure, Suarez, Vasquez, Soto... ont eu des conceptions différentes, divergentes, du droit naturel sans que cela fasse d'eux des hérétiques. Augustin avait de belles formules sur cette adhésion au coeur de la foi. je crains que vous ne tombiez également dans une conception univoque de la vérité que vous dénoncez par ailleurs à juste titre.
Pour moi la vérité est une, mais nos idées ne rendent compte que d'une partie de la réalité. Notre discours fait des trous dans la réalité. Et même lorsque notre discours se borne à un objet le plus souvent, il ne nous le présente que sous un angle, or il faut le voir sous plusieurs. C'est, à mon avis, le drame du lefebvrisme qui confond for interne, for externe, individuel, social, société chrétienne et société divisée, condamnation négative et proposition positive, composition de la société et éléments nécessaires à celle-ci etc.
Cela dit, il existe des discours vrais et des discours faux. Celui qui classe une notion dans une mauvaise catégorie ou qui utilise une catégorie qui ne convient pas, énonce un discours faux.
En l'occurrence sur la liberté religieuse, je ne pense pas être original, mais je tâche simplement répéter sous une autre forme ce que j'ai lu principalement sur le site du Vatican (je ne peux dire si j'y réussi, c'est au lecteur de juger). Et sur ce point, comme sur beaucoup d'autres, l'idéologie de la FSSPX me semble ressembler plus à la valse des masses d'arme qu'au maniement scrupuleux des instruments d'entomologistes. Par exemple, je me suis aperçu que le schéma préparé par le cardinal Ottaviani était erroné en regard de la doctrine très profonde de Dignitatis humanae. Or l'idéologie traditionaliste présente le cardinal Ottaviani comme irréprochable et victime du "complot" moderniste.
Ce qui excuse les traditionalistes c'est l'énorme injustice dont ont été victimes les catholiques attachés aux rites anciens. L'épiscopat, une partie de l'épiscopat et même le pape Paul VI ont violé les droits à la liberté religieuse de ces gens, ce qui les a conduit à la révolte. Ils ont donc une excuse... Et dire que c'est Paul VI qui a sa manière était très intelligent et qui le prouve dans DH, qui les a maltraités au risque d'un nouveau schisme... qui s'est hélas produit.
Ils en ont une autre, c'est que les vrais "modernistes", les vrais "libéraux" ont faussement claironné : "nous avons gagné, l'Eglise a changé." Et cela aussi les a scandalisés, ils se sont dit "puisqu'ils le disent, c'est vrai." bien que cela ait été en réalité une contre-vérité.
Dignitatis humanae dirime génialement la controverse doctrinale confuse entre "traditionalistes" et "libéraux". Dignitatis humanae est un texte génial dont on épuise jamais vraiment la richesse (comme celle des encycliques de Léon XIII), je le lis, je le relis et j'y trouve toujours du neuf et du profond.
La colère est mauvaise conseillère. Et maintenant, les traditionalistes se retrouvent, selon moi, schismatiques et même dans l'erreur doctrinale au moins au sujet du droit naturel à la liberté religieuse. Espérons que le dialogue qui va commencer permette le retour des traditionalistes dans l'Eglise par leur adhésion sincère à la doctrine infaillible de l'Eglise.
Nos sommes d'accord la vérité est une mais pourquoi vouloir "dogmatiser" que l'Eglise elle même laisse à la libre discussion des écoles (par ex. sur la définition du droit naturel ses rapports au droit civil, modalité d'exercice de la conscience..).
Aujourd'hui, de mémoire, 40 % des catholiques ne croit pas pas à la divinité du Christ et l'adhésion à la foi catholique viendrait de l'adhésion à GS ou DH ? Je crains que nous soyon dans un total renversement des valeurs.
Pour faire bref, simplifier le "problème lefevriste" est aussi bien distinguer la valeur magistérielle de chacun des points en débat. Je sais bien que c'est une question difficile. Mais nous pouvons noter avec satisfaction qu'après avoir été porté par Mgr Levebvre ou J. Madiran, se retrouvant isolés de ce fait, le débat sur la question semble ouvert. Gage d'une liberté retrouvée.
Ce qui rend d'autant plus regretable l'attitude de certains membres de la FSP.X