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  • La soumission à leur Europe

    Refuser l’adoption d’enfants par des paires homosexuelles est une « discrimination » selon une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, qui ne pourra qu’être confirmée quand on voit les innombrables rapports et résolutions des institutions européennes sur les « discriminations », qui l'affirment également. De ce fait, la justice française cherche des prétextes pour refuser une telle adoption, sans faire mention de l’homosexualité des demandeurs, alors que cette forme d’adoption est tout simplement illégale en France. Lire l’article de Jeanne Smits.

  • Petits commentaires sur la « note »

    Mardi, le cardinal Bertone, qui est à la tête de la Secrétairerie d’Etat, déclare que l’affaire Williamson « peut être considérée comme close ». Le lendemain, la Secrétairerie d’Etat publie une note montrant que l’affaire n’était pas close. Il va peut-être être temps de mettre un terme à la confusion dans la Curie.

    Les deux premiers points de la note sont des précisions bienvenues, car, même si tout cela allait de soi, de nombreuses erreurs avaient été colportées par les médias sur la portée de la levée des excommunications. Vu l’analphabétisme des médias en matière religieuse et la mauvaise foi qui s’y ajoute volontiers, il aurait été bien préférable que ces précisions fussent apportées dès le jour de la publication du décret.

    Le troisième point est problématique. Pour qu’un évêque soit admis à des fonctions épiscopales dans l’Eglise catholique, il devait jusqu’ici professer la foi de l’Eglise (et être en communion avec le pape). Le fait d’exiger qu’un évêque prenne parti dans une question historique (même si cet évêque est dans l’erreur et si cette erreur blesse de nombreuses personnes) fait d’un point d’histoire un article du dogme. Or cela n’est pas possible. Autant on comprend que le pape veuille ne pas attiser l’hostilité des organisations juives, autant on ne peut pas comprendre qu’il aille jusqu’à accéder à leur exigence qu’un évêque ne puisse pas avoir de fonctions épiscopales s’il conteste un fait historique.

    La note se termine par la demande du Saint-Père à « être accompagné par la prière de tous les fidèles pour que le Seigneur illumine le chemin de l'Eglise », et à un plus fort engagement des pasteurs et des fidèles « en faveur de la mission délicate et lourde du successeur de l'Apôtre Pierre ».

    Elle est en effet lourde et délicate. Et la prière à l’intention du pape est plus que jamais nécessaire.

  • La note de la Secrétairerie d’Etat

    Note de la Secrétairerie d’Etat publiée le mercredi 4 février 2009

    Suite aux réactions provoquées par le récent décret de la Congrégation pour les évêques, par lequel l'excommunication de 4 prélats de la Fraternité Saint-Pie X est levée, et en lien avec les déclarations négationnistes ou réductionnistes sur la Shoah de la part de Mgr Williamson, de cette même Fraternité, il a été jugé opportun d'éclaircir certains aspects de cette affaire.

    1. Levée de l'excommunication.
    Comme cela a déjà été publié auparavant, le décret de la Congrégation pour les évêques, daté du 21 janvier 2009, a été un acte par lequel le Saint-Père répondait simplement à des demandes répétées de la part du supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X. Sa Sainteté a voulu lever un obstacle qui empêchait l'ouverture d'une porte au dialogue. Il attend désormais que les 4 évêques expriment la même disponibilité, en totale adhésion à la doctrine et à la discipline de l'Eglise. La peine très grave de l'excommunication Latae sententiae, que les évêques en question ont encourue le 30 juin 1988, déclarée ensuite formellement le 1er juillet de la même année, était la conséquence de leur ordination illégitime par Mgr Marcel Lefebvre. La levée de l'excommunication a libéré les 4 évêques d'une peine canonique extrêmement grave, mais elle n'a pas changé la situation juridique de la Fraternité Saint-Pie X qui, à l'heure actuelle, ne bénéficie d'aucune reconnaissance canonique dans l'Eglise catholique. De la même manière, les 4 évêques, bien que libérés de l'excommunication, n'ont pas de fonction canonique dans l'Eglise et n'y exercent pas licitement un ministère.

    2. Tradition, doctrine et Concile Vatican II.
    La pleine reconnaissance du Concile Vatican II et du magistère des papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et de Benoît XVI est la condition indispensable à une future reconnaissance de la Fraternité Saint-Pie X. Comme cela a déjà été affirmé dans le décret du 21 janvier 2009, le Saint-Siège ne manquera pas, de la manière qu'elle jugera opportune, d'approfondir avec les intéressés les questions encore ouvertes, de sorte à pouvoir trouver une solution pleine et satisfaisante aux problèmes qui ont été à l'origine de cette fracture douloureuse.

    3. Déclarations sur la Shoah.
    Les positions de Mgr Williamson sur la Shoah sont absolument inacceptables et fermement réprouvées par le Saint-Père, comme il l'a lui-même affirmé le 28 janvier dernier lorsque, en faisant référence à ce génocide atroce, il a réaffirmé sa pleine et indiscutable solidarité avec nos frères destinataires de la Première Alliance, et a affirmé que la mémoire de ce terrible génocide devait conduire 'l'humanité à réfléchir sur la puissance imprévisible du mal lorsqu'il conquiert le cœur de l'homme', ajoutant que la Shoah demeure 'pour tous un avertissement contre l'oubli, contre la négation ou le réductionnisme, car la violence faite contre un seul être humain est une violence contre tous'. Pour être admis à des fonctions épiscopales dans l'Eglise, Mgr Williamson devra aussi prendre ses distances sans aucune équivoque et publiquement vis-à-vis de ses positions concernant la Shoah, que le pape ignorait au moment de la levée de l'excommunication.

    Le Saint-Père demande à être accompagné par la prière de tous les fidèles pour que le Seigneur illumine le chemin de l'Eglise. Que l'engagement des pasteurs et de tous les fidèles augmente en faveur de la mission délicate et lourde du successeur de l'Apôtre Pierre en tant que 'gardien de l'unité' dans l'Eglise".

    (Traduction imedia. Une traduction légèrement différente est donnée par zenit.)

  • La mort de saint Paul

    Benoît XVI a prononcé hier sa dernière catéchèse sur saint Paul, évoquent la mort et l’héritage de l’apôtre des nations. Extrait :

    L'antique tradition chrétienne témoigne de manière unanime que la mort de Paul eut lieu suite au martyre subi ici à Rome. Les écrits du nouveau Testament ne nous racontent pas le fait. Les Actes des Apôtres achèvent leur récit en évoquant l'emprisonnement de l'Apôtre, qui pouvait toutefois recevoir tous ceux qui venaient le voir (cf. Ac 28, 30-31). C'est uniquement dans la deuxième Lettre à Timothée que nous trouvons ces paroles prémonitoires : « Quant à moi je suis déjà répandu en libation et le moment de mon départ est venu » (2 Tm 4, 6 ; cf. Ph 2, 17). Il a ici recours à deux images, l'image cultuelle du sacrifice, qu'il avait déjà utilisée dans la première Lettre aux Philippiens en interprétant le martyre comme une partie du sacrifice du Christ, et l'image marine de jeter les amarres : deux images qui ensemble, font discrètement allusion à l'événement de la mort et d'une mort dans le sang.

  • Daoudal Hebdo N° 21

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Il faut mettre un terme au génocide des trisomiques
    Au Québec

    Page 3
    KFC et son poulet halal non halal…
    La choucroute aussi…

    Pages 4-5
    « Dignitas », ou le contraire de la dignité
    Les tribulations de Minelli

    Page 6
    L’Islande et son salut européen
    Il faudrait savoir…

    Page 7
    Les grandes (?) manœuvres de Declan Ganley
    Sondage

    Page 8
    70… 50… 40…
    A propos de l’affaire Williamson
    Dimanche prochain…

  • Sainte Agathe

    Stans beata Agatha in medio carceris expansis manibus orabat ad Dominum : Domine Jesu Christe, magister bone, gratias tibi ago, qui me fecisti vincere tormenta carnificum, jube me, Domine, ad tuam immarcescibilem gloriam feliciter pervenire.

    La bienheureuse Agathe, debout au milieu du cachot, mains ouvertes, priait le Seigneur : Seigneur Jésus-Christ, bon maître, je te rends grâce, toi qui m’a fait vaincre les tortures des bourreaux ; fais-moi parvenir heureusement, Seigneur, à ta gloire immortelle.

    (antienne du Magnificat)

  • 1,8 million d’euros pour la propagande européiste en Irlande

    La Commission européenne a décidé de dépenser 1,8 million d’euros pour une campagne de « communication » en Irlande à destination des femmes, des jeunes et des ménages modestes (les catégories qui ont le plus voté non) : elle touchera les blogs, le cinéma, les magazines.

    Sans rire, la Commission se défend de vouloir mener une campagne pour inciter les Irlandais à voter oui au second référendum. Il s’agit seulement de répondre au problème d’un manque de connaissance de l’Union européenne…

    La clôture de l’appel d’offres est le 24 février, et la campagne devra commencer immédiatement après la signature du contrat.

  • L'AGRIF: RIPOSTE À LA HAINE ET À LA DÉSINFORMATION CONTRE BENOÎT XVI ET À L’ÉGARD DE LA MÉMOIRE DE PIE XII

    Dans des émissions telles que celle de France-Inter qui rappellent les pires procédés de bourrage de crâne des régimes totalitaires nazis ou communistes, certains médias, mais aussi hélas, très perfidement, des personnalités religieuses, dont des évêques démagogues, mènent une campagne déshonorante contre Benoît XVI. Ils ajoutent encore à cela un flot de désinformation historique pour salir la mémoire de Pie XII.

    Un grand combat pour le rétablissement de la vérité s’impose à tous ceux, catholiques ou non, qui n’acceptent pas d’indignes lynchages médiatiques.

    Comme en ont témoigné jadis les plus hautes personnalités juives de Golda Meir à Einstein, sans oublier le cas émouvant du grand rabbin de Rome Eugenio Zolli, Pie XII fut le plus grand sauveur de Juifs de la guerre, plus que les Alliés qui, Churchill en premier, prétendirent n’avoir rien su du projet exterminationniste nazi, et comme lui, Eisenhower et le Général de Gaulle.

    La vérité est que Pie XII veilla à ne pas fournir aux nazis les prétextes à encore plus d’exterminations. Il fut cependant beaucoup plus agissant que Pie XI, trop prudent contre le communisme et dont la diplomatie alla jusqu’à présenter des condoléances à l’URSS lors de la mort du monstrueux criminel Lénine !

    Mais que dire en effet des cardinaux, des évêques et de tout un clergé si silencieux, voire complice, devant les immenses génocides du communisme et notamment celui du Cambodge dont on savait tout ? Et que dire même déjà du trop grand silence de 1926 à 1930 devant le massacre immense des Cristeros mexicains ? La vérité, c’est que Pie XII, lui, fut heureusement prudent en parole et très efficacement actif en action ! Et que penser encore de la toujours actuelle occultation quasi totale du génocide arménien dans l’enseignement dit libre sous responsabilité de nos évêques ?

    Et aujourd’hui, ce n’est vraiment pas à Benoît XVI que l’on doit s’en prendre,                                     lui qui est aussi ferme dans la dénonciation des horreurs du nazisme que du communisme et qui a su évoquer aussi la réalité d’un islam sans repentance.

    Les mensonges et diffamations salissant la mémoire de Pie XII sont donc indignes, comme le sont les mêmes procédés contre Benoît XVI.

    L’AGRIF a donc décidé d’une campagne de soutien en faveur de Benoît XVI et contre la désinformation qui le vise et vise son grand prédécesseur.

    Courage, n’ayez pas peur, soutenez Benoît XVI !

    Le président de l’AGRIF

    Bernard Antony

    Ci-après bulletin de soutien individuel à remplir et à renvoyer à :
    AGRIF, 70 boulevard Saint-Germain, 75005   PARIS.
    Feuilles de pétition à réclamer à la même adresse.
    L’AGRIF portera les soutiens à la Nonciature Apostolique du Vatican en France et informera de leur nombre l’épiscopat français.

     

    SOUTIEN À SA SAINTETÉ BENOÎT XVI

     

    Je, soussigné,

    NOM :

    PRENOM :
    PROFESSION :
    ADRESSE :

    - N'acceptant pas sans réagir les campagnes de haine et de désinformation utilisant tous les procédés de la dialectique subversive, et notamment de l’amalgame, mises en œuvre par certains médias anti-chrétiens.

    - Indigné plus encore par les prises de position de certains évêques et clercs manifestant leur hostilité au pape en utilisant hypocritement le fait douloureux, mais hélas pas du tout unique, des déclarations inacceptables d’un évêque ; choqué par ce que certaines recèlent de tiédeur dans la solidarité épiscopale et l’obéissance, et d’autres de doucereuse perfidie.

    Exprime à Sa Sainteté le pape Benoît XVI l’expression de mon entier soutien, de ma très grande affection, de ma reconnaissance, et mon admiration pour son courage dans la défense de la dignité humaine et l’illustration de la foi catholique.

    SIGNATURE

    A renvoyer à :
    AGRIF, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 PARIS.

    L’AGRIF portera les soutiens à la Nonciature Apostolique du Vatican en France et informera de leur nombre l’épiscopat français.

  • Tout s’explique

    Avant l’offensive sur Gaza, l'ancien Grand Rabbin sépharade d’Israël Mordechai Eliyahu avait écrit au Premier ministre Ehud Olmert une lettre qu'il faisait distribuer dans toutes les synagogues :

    « Selon l'éthique juive, une ville entière doit répondre du comportement immoral de certains de ses individus. A Gaza, c'est toute la population qui est responsable, car ils n'ont rien fait afin d'empêcher les tirs de fusées Qassam. »

    « L'autorité religieuse a également édicté qu'il n'y avait strictement aucune prohibition morale contre l'assassinat indiscriminé de civils au cours d'une offensive militaire potentielle contre Gaza » précisait le Jerusalem Post en publiant cette lettre.

    (source)

  • Le Parlement européen , les Tchèques et la famille

    Le Parlement européen a adopté hier un énième rapport sur les « discriminations ». Il contient une sévère critique de la présidence tchèque de l'Union européenne, qui par ses propositions, selon lui, obligerait les femmes à abandonner leurs emplois et à s'occuper de leurs enfants… Le PE demande au contraire que soit respectés les « objectifs de Barcelone » définis en 2002, selon lesquels les Etats membres s’engageaient à ouvrir des crèches et autres établissements d’accueil, d’ici 2010, pour un tiers des enfants en dessous de trois ans et pour 90% des enfants entre trois ans et l’âge scolaire.

    L’attaque contre les Tchèques venait du parti socialiste européen, qui avait demandé au PE de contrecarrer le projet de la présidence à quelques jours d’une réunion à Prague des ministres de la Famille.

    La présidence tchèque a réfuté la critique, disant qu’elle voulait seulement ouvrir un débat sur la possibilité de revoir les objectifs de Barcelone. Car ces objectifs avaient été fixés avant l’adhésion des nouveaux Etats membres. Or « il n’est pas possible de leur demander de remplir ces objectifs », dit le ministre tchèque des Affaires sociales au nom de la présidence, et « ces Etats, y compris la République tchèque, n’y satisferont pas et ne veulent pas le faire ».

    Elle a ajouté que la question de la garde des petits enfants est de la compétence des Etats et non de l’Union européenne…