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  • Comment l’UE parle à la Suisse

    L'Union européenne a mis la pression sur la Suisse samedi, la menaçant de rompre leurs premiers accords bilatéraux dans l'espoir manifeste d'obtenir des concessions lors d'une rencontre lundi entre le président de la Commission José Manuel Barroso et des dirigeants de la Confédération.

    A la veille de la venue à Bruxelles du président suisse Pascal Couchepin, du ministre des Finances Hans-Rudolf Merz et de la ministre de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf, l'UE n'y est pas allée par quatre chemins par la voix de son ambassadeur en Suisse.

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  • Rue de la banque : ça recommence ?

    Le Dal a réinstallé hier en fin d'après-midi sur un trottoir du centre de Paris un campement abritant sous une bâche une soixantaine de personnes (les habituelles femmes africaines avec leurs enfants), pour "obtenir des logements".

    "Pour ne pas être oubliées par l'État, les familles ont décidé (sic) de recommencer leur mouvement, un an jour pour jour après le démontage du campement" au même endroit, rue de la Banque, a expliqué le président du Dal, Jean-Baptiste Eyraud, qui a précisé que cette occupation "allait durer".

  • Euthanasie : l’Académie pontificale pour la vie écrit aux députés du Luxembourg

    Extrait de la lettre de l’Académie pontificale pour la vie, signée de son président Mgr Fisichella, aux parlementaires luxembourgeois :

    Tout parlementaire catholique de conscience stricte doit s'opposer par son vote à une loi qui soutient la légitimité de l'euthanasie. La liberté du parlementaire nuit au bien commun quand son choix politique se fonde sur une base relativiste qui confond toutes les positions en les prétendant licites au nom de la liberté individuelle. Il est bon aussi d'ajouter que dans ce cas spécifique, selon l'enseignement de l'«Evangelium vitae», le parlementaire catholique ne peut pas non plus en appeler.au principe du «mal mineur». Cette loi, en effet, n'a aucune valeur restrictive à l'égard d'une loi précédente puisque c'est la première fois qu'elle est affrontée par le Parlement du Luxembourg.

    En outre, le citoyen catholique devrait réfléchir sérieusement au moment où il est appelé à élire par son vote un parlementaire qui a soutenu et voté une telle loi qui contredit totalement l'enseignement du Christ et de son Eglise, désavouant en même temps la loi morale naturelle. Aucune institution parlementaire ne peut se cacher derrière les sophismes quand elle est appelée à légiférer sur le commencement de la vie et sur sa fin. La dignité de la personne, de chaque personne, en quelque situation qu'elle se trouve, surtout quand elle est dans un état de majeure faiblesse, doit être garantie et défendue contre toute tentative, plus ou moins masquée de compassion, de la conduire à l'euthanasie. Le principe de l'autodétermination, auquel souvent quelqu'un se réfère, doit être compris dans sa juste interprétation: Il peut s'agir, toujours et uniquement, d'un acte qui choisit la vie, jamais la mort. Dans le cas contraire, nous serions en présence d'un choix arbitraire qui n'a rien à voir avec la liberté.

  • Le coup de la Croatie

    Donc, ils ont trouvé le truc pour rendre légale leur modification du traité de Lisbonne pour que chaque pays ait toujours un commissaire européen (afin de préserver le commissaire irlandais), et même pour rendre juridiquement contraignantes les garanties données à l’Irlande sur sa neutralité, la fiscalité et la bioéthique. Nicolas Sarkozy l’a annoncé dans sa conférence de presse de clôture du sommet européen, vendredi : on ajoutera un protocole au traité d’adhésion de la Croatie, en 2010 ou en 2011…

    En effet, un traité d’adhésion permet de modifier les traités européens en ce qui concerne la répartition des représentations nationales dans les institutions européennes.

    Mais ce sera une première qu’un protocole n’adapte pas un point du traité européen, mais aille explicitement à l’encontre de ce qui y est stipulé… Je me demande s’il n’y a pas la possibilité d’un recours devant la Cour de Justice européenne…

    Et ce sera une grande première aussi qu’un peuple soit invité à se prononcer sur un texte qui n’existe pas, mais ne sera rien d’autre, lors du référendum prévu à l’automne 2009, qu’une promesse…

  • Les blessures de l’âme française

    Petits extraits du discours prononcé par Jean-Marie Le Pen, hier, au cours du Conseil national du FN :

    Certes, pour nous, patriotes de l’espèce amoureuse, la France est une personne et c’est dans notre cœur que, tous les jours, nous ressentons les blessures qui affaiblissent son corps et affectent mortellement son âme. (…)

    Alors oui, les blessures de l’âme, c’est ce sentiment de haine de soi, d’autodénigrement, de culpabilité qu’on a savamment inculqué, depuis 20 ans, aux jeunes générations de Français, et que l’on sent de façon diffuse, dans tant d’émissions de radio-télévisions, dans tant d’analyses politiques, dans tant de manuels scolaires et universitaires, dans tant d’ouvrage pseudo-savants.

    Tous les jours, vous le savez bien, la France est citée à comparaître devant le tribunal de l’antiracisme, de l’antifascisme, de l’anticolonialisme, mais aussi devant les gardiens de la nouvelle idéologie dominante, anti-nationale, différentialiste et communautariste. (…)

    Oui, chers amis, la première maladie de l’âme française, c’est la xénomanie, c’est la préférence étrangère, c’est l’inversion de la hiérarchie naturelle des valeurs.

    En effet, s’il est normal pour un homme d’aider son prochain, il doit d’abord s’aider lui-même, et aider les siens propres.
    Non seulement la France n’aide plus les siens d’abord, mais elle est poussée à se haïr elle-même.

    C’est grave, pour un peuple, de se haïr lui-même, ou de désarmer devant les concurrents potentiels ou les ennemis éventuels.

    Cela me rappelle le destin des jeunes Athéniens, qui jadis, accueillirent les armées ennemies de Philippe de Macédoine avec des fleurs et des chants, et furent tous égorgés. (…)

    L’Etat ne retrouvera la confiance du peuple qu’en définissant une bonne fois pour toutes ses frontières, en réintroduisant, d’une façon ou d’une autre, la préférence nationale, et en développant des coopérations européennes concrètes.

    Mais rétablir le cadre et les structures de la Nation ne suffiront pas à la vision qui y conduit si elle est seulement utilitaire et matérialiste.

    Un peuple qui mérite ce nom n’est pas un simple agrégat d’habitants, de producteurs ou de consommateurs, ni même de citoyens respectueux du régime politique en place.

    Il lui faut une autre dimension, celle du patriotisme, car il n’est pas de nation sans sentiment national, amour de sa terre, de son peuple, de ses paysages, de son passé de luttes, de souffrances et de gloire, aspiration aussi à un destin commun.

  • La messe de minuit sur TF1, c’est fini

    Signe des temps : pour la première fois, TF1 ne diffusera pas cette année la messe de minuit le 24 décembre au soir, mais proposera à la place… le concert de Michel Sardou donné en 2005 au Palais des Sports de Paris.

    (France 2 diffusera une messe de minuit, puisque c’est toujours dans son cahier des charges. Cette retransmission fêtera d'ailleurs à cette occasion son soixantième anniversaire. La messe de minuit diffusée le 24 décembre 1948 sur l'ORTF avait été la première émission retransmise en direct en France.)

  • « Le Seigneur est proche »

    Extrait de l’Angélus de Benoît XVI, hier :

    La « proximité » de Dieu n'est pas une question d'espace et de temps, mais une question d'amour : l'amour rapproche ! Le prochain Noël viendra nous rappeler cette vérité fondamentale de notre foi et, devant la crèche, nous pourrons goûter la joie chrétienne, en contemplant à travers Jésus nouveau-né, le visage du Dieu qui par amour s'est fait proche de nous.

  • Rorate cæli

    Rorate cæli desuper, et nubes pluant justum.

    Ne irascaris Domine, ne ultra memineris iniquitatis. ecce civitas sancta facta est deserta, Sion deserta est, Jerusalem desolata est, domus sanctificationis tuæ et gloriæ tuæ, ubi laudaverunt te patres nostri.

    Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    Peccavimus, et facti sumus tamquam immundus nos, et cecidimus quasi folium universi. et iniquitates nostræ quasi ventus abstulerunt nos, abscondisti faciem tuam a nobis, et allisisti nos in manu iniquitatis nostræ.

    Rorate cæli desuper, et nubes pluant justum.

    Vide Domine afflictionem populi tui, et mitte quem missurus es : emitte Agnum dominatorem terræ, de petra deserti ad montem filiæ Sion ut auferat ipse jugum captivitatis nostræ.

    Rorate cæli desuper, et nubes pluant justum.

    Consolamini, consolamini, popule meus : cito veniet salus tua ; quare mœrore consumeris, quia innovavit te dolor? Salvabo te, noli timere, ego enim sum Dominus Deus tuus, Sanctus Israel, redemptor tuus.

    Rorate cæli desuper, et nubes pluant justum.

    Cieux, répandez votre rosée ; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

    Ne vous irritez plus, Seigneur, ne vous souvenez plus désormais de notre iniquité. Voilà que la cité du Saint est devenue déserte, Sion est dans la solitude, Jérusalem est désolée, cette maison consacrée à votre culte et à votre gloire, où nos pères ont chanté vos louanges.

    Cieux, répandez votre rosée ; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

    Nous avons péché, et nous sommes devenus comme le lépreux ; et nous sommes tous tombés comme la feuille ; et comme un vent impétueux, nos iniquités nous ont enlevés et dispersés. Vous avez caché votre face à nos regards, et vous nous avez brisés par la main de notre iniquité.

    Cieux, répandez votre rosée; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

    Voyez, Seigneur, l'affliction de votre peuple, et envoyez Celui que vous devez envoyer. Faites sortir l'Agneau qui doit dominer sur la terre; qu'il s'élance de la pierre du désert sur la montagne de la fille de Sion, afin qu'il enlève lui-même le joug de notre captivité.

    Cieux, répandez votre rosée ; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.
    Console-toi, console-toi, ô mon peuple ! bientôt viendra ton salut: pourquoi te consumes-tu dans la tristesse? Pourquoi la douleur s'est-elle emparée de toi ? Je te sauverai, ne crains point : car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Rédempteur.

    Cieux, répandez votre rosée; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

    (traduction de Dom Guéranger)

  • 3e dimanche de l’Avent

    La liturgie éclate de joie dans la perspective de la prochaine venue du Sauveur. Au point que l’introït de la messe délaisse les psaumes, et anticipe sur l’épître en proclamant d’emblée la pressante invitation de saint Paul : « Réjouissez-vous dans le Seigneur, je le répète : réjouissez-vous… Le Seigneur est proche. »

    « Viens ! », dit le graduel. « Viens ! », dit l’alléluia. « Voici que notre Dieu vient, pour nous sauver », dit la communion. Dans l’évangile, saint Jean-Baptiste annonce Celui qui « vient après lui mais a été fait avant lui ».

    « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus notre Seigneur », ajoute saint Paul.

    Car celui qui vient est le « Prince de la Paix », comme l’avait annoncé Isaïe, et c’est dans la paix divine, la paix céleste, que s’épanouit notre joie.

  • Démocratie parlementaire

    "Les députés" ont adopté l’article 18 de la loi sur l’audiovisuel public, celui sur la publicité, qui paraît-il suscite tant de passion dans la classe politique.

    Ils l’ont adopté par 30 voix contre 18.

    Il ne manquait que 529 députés…