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  • Euro tchèque

    Sur recommandation du gouverneur de la Banque centrale tchèque, le gouvernement a décidé de ne pas fixer de date pour l’adoption de l’euro. De ce fait, en 2009, la République tchèque n’œuvrera pas pour intégrer le mécanisme de taux de change européen MCE II.

    On remarquera que tous les nouveaux adhérents de l’UE sont censés faire partie du MCE II, ce mécanisme ayant été mis en place précisément pour ces pays, dans l’attente de leur adhésion à la monnaie unique. (Le MCE II a remplacé le très provisoire MCE mis en place pour la transition à l’euro ; il remplaçait lui-même le Système monétaire européen d’harmonisation monétaire avant l’euro.)

    La République tchèque n’est pourtant pas seule dans ce cas : la Bulgarie, la Pologne, la Hongrie et la Roumanie ne font toujours pas partie du MCE II.

    Plus fort encore, la Suède, qui s’est engagée en 1992 (traité de Maastricht) à adopter l’euro, n’a toujours pas adhéré au MCE II…

    Quant au Royaume-Uni, il a obtenu une dérogation lui permettant de rester hors du MCE II (tandis que le Danemark, qui s’est également exempté de participation à la politique monétaire commune, en fait partie…).

  • Pour la vie et la famille

    Plus de 40 représentants de mouvements pour la vie et la famille d'Allemagne, de France, Grande-Bretagne, Espagne, Slovaquie, Italie, Croatie, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie et Pologne, se sont rassemblés à Strasbourg mardi dernier pour présenter une pétition qui est, selon Carlo Casini, président du Mouvement italien pour la vie (MpV), « un appel du peuple de la vie aux institutions européennes ».

    « Les signataires de la pétition demandent que le droit d'être une personne dès sa conception jusqu'à sa mort naturelle, la défense de la famille naturelle et la liberté d'éducation, soient les principes de base de la Constitution (?) européenne ».

    « Les peuples européens, a-t-il ajouté, doivent faire entendre leurs voix, rendre évidentes les racines chrétiennes de la civilisation européenne, en manifestant et défendant la dignité de la personne ».

    Rappelant que dans quelques mois auront lieu les élections pour le parlement européen, il a souligné : « Nous ne devrions pas seulement discuter de marché et de concurrence, mais être capables de mettre à l'ordre du jour la question de la vie, de la famille et de l'âme de l'Europe. »

    La pétition, jugée « extrêmement louable » par Benoît XVI en mai dernier, a été soutenue et encouragée par Anna Zaborska, la présidente de la commission des droits de la femme au Parlement européen.

    A propos d’Anna Zaborska, courageuse militante chrétienne pro-vie et pro-famille (au poste où elle est…), il me semble que ceci est passé plutôt inaperçu :

    « Anna Záborská appelle à la célébration de la famille comme principal promoteur et garant de l'universalité des droits de l'Homme »

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  • L’Italie contre l’euthanasie par omission

    Le ministre italien de la Santé, M. Maurizio Sacconi, déclare contre la loi, "contra legem", et ceci dans « toutes les structures du Service de santé national italien, aussi bien publiques que privées, conventionnées ou accréditées », l'interruption « de l'hydratation et de l'alimentation pour les personnes qui se trouvent en état végétatif persistant ».

    Par conséquent, dans le cas d'Eluana Englaro, dans le coma depuis 17 ans, toute structure qui offrirait d'interrompre l'hydratation ou l'alimentation qui maintiennent la jeune femme en vie, violerait la loi.

    Cela coupe l'herbe sous le pied à une décision de la Cour de Cassation du 13 novembre dernier autorisant de fait la suspension de l'hydratation et de l'alimentation. Cela dit, aucune clinique n'avait voulu accueillir Eluana Englaro en vue de suspendre ces deux fonctions vitales.

    Rappelons qu’en France, selon la loi Léonetti, l'hydratation et l'alimentation sont considérés comme des soins, qui peuvent donc arrêtés si l’on considère qu’il n’y a plus d’espoir de guérison. Ce qui fait de cette loi une loi d’euthanasie par omission, comme dit Jeanne Smits.

  • Le pape en Terre sainte

    Le pape Benoît XVI effectuera une visite en Terre sainte en mai prochain, selon le maire de Bethléem, Victor Batarseh.

    Le maire a expliqué qu'un responsable du Bureau du protocole du Saint-Siège, Paolo Corvini, l'en avait informé. Il a précisé que le pape comptait effectuer une visite de quatre jours dans la région, se rendant notamment aussi à Nazareth et à Jérusalem.

    Les responsables israéliens n'ont pas voulu commenter cette information dans l'attente d'une annonce officiel du Vatican.

    La semaine dernière, une délégation du Saint-Siège avait rencontré le président israélien Shimon Peres pour discuter d'une possible visite du souverain pontife. Cette réunion faisait suite à une invitation officielle adressée par le président israélien.

  • Le Sens

    Petit extrait de la magnifique catéchèse de Benoît XVI sur les derniers jours de l’Avent :

    Ce que Jean appelle en grec « ho logos » - traduit en latin « Verbum » - « le Verbe » - signifie également « le Sens ». Nous pourrions donc comprendre ainsi l'expression de Jean : le « Sens éternel » du monde est devenu tangible à nos sens et à notre intelligence ; nous pouvons à présent le toucher et le contempler (cf. 1 Jn 1, 1). Le « Sens » qui s'est fait chair n'est pas simplement une idée générale présente dans le monde ; il s'agit d'une « Parole » qui nous est adressée. Le Logos nous connaît, nous appelle, nous guide. Il ne s'agit pas d'une loi universelle, au sein de laquelle nous accomplissons un rôle, mais il s'agit d'une Personne qui s'intéresse à chaque personne : c'est le Fils du Dieu vivant, qui s'est fait homme à Bethléem.

  • Daoudal Hebdo N° 16

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    Dans ce numéro

    Page 2
    L’affaire Banania : un sommet du délire antiraciste

    Page 3
    La déclaration des droits de l’homo à l’ONU : la France, hélas

    Page 4
    Sarkozy toujours plus islamophile
    Balkenende dhimmi extrémiste

    Page 5
    L’Irlande sous le rouleau compresseur

    Page 6
    Retour sur le problème de « conscience » du grand-duc

    Page 7
    La « justice » égyptienne et les coptes

    Page 8
    La joie de Noël
    Dimanche prochain…

  • O Adonai

    O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti, veni ad redimendum nos in bracchio extento.

    O Adonaï, et chef de la maison d’Israël, toi qui apparus à Moïse dans le feu du buisson embrasé, et qui lui donnas la Loi sur le Sinaï, viens nous racheter par la puissance de ton bras.

    (Sur les antiennes O de l'Avent, voir ici.)

  • Ça bouge en Turquie…

    Un petit groupe d’universitaires turcs a osé mettre en ligne une pétition demandant pardon aux Arméniens.
    Le texte ne comporte pas le mot de "génocide", qui les ferait aussitôt condamner, mais s'indigne de l'"injustice" commise par l'histoire officielle turque :

    « Ma conscience ne peut accepter que l'on reste indifférent à la Grande Catastrophe que les Arméniens ottomans ont subi en 1915, et qu'on la nie. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes soeurs et frères arméniens et je leur demande pardon. »

    Moins de deux jours après (mardi), le texte avait déjà réuni plus de 11.000 signatures, dont celles de nombreux intellectuels et artistes.

    Le chef du Parti de l'action nationaliste (MHP) Devlet Bahçeli a accusé au Parlement de « soi-disant intellectuels » qui veulent « transformer en champs de bataille les valeurs sociales et spirituelles » de la société turque.

    Une soixantaine d'anciens diplomates sont également montés au front, au nom de leurs 42 camarades tués entre 1975 et 1984 par l'Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie (ASALA) : « Est-ce que ceux qui sont à l'origine de cette initiative bancale ont songé à s'excuser auprès des victimes du terrorisme arménien à travers l'histoire? », s'interrogent-ils, dénonçant une « trahison ».

    Quant au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, il a déclaré à la presse : « Si un tel crime a eu lieu, celui qui l'a commis peut s'excuser. Mais ce n'est pas mon cas, pas plus que celui de mon pays ou de ma nation. »

     

    Addendum 18 décembre

    Très habile et eurocompatible communiqué du président turc Abdullah Güll :

    "L'avis du président est que le fait que la question soit débattue librement dans des cercles académiques et publics est une preuve de la présence d'une discussion démocratique en Turquie."

  • Les Slovènes veulent bloquer l’adhésion croate…

    Le Premier ministre slovène Borut Pahor annonce qu'il va mettre son veto à l'ouverture de nouveaux chapitres de négociations en vue de l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne lors de la conférence prévue vendredi à Bruxelles.

    Le problème est toujours celui du tracé des frontières terrestres et maritimes entre les deux pays.

    Rappelons que le traité d’adhésion de la Croatie est censé, selon Sarkozy, contenir les promesses faites aux Irlandais pour qu’ils votent oui au second référendum sur le traité de Lisbonne…

  • La grande mosquée de Munich en panne

    Le DITIB retire ses billes pour la construction de la grande mosquée de Munich.

    Le DITIB (union turque islamique pour les institutions religieuses), basé à Cologne, est l’organisation de l’Etat turc qui finance la construction de mosquées (turques, évidemment) en Europe et fournit les imams (fonctionnaires de l’Etat turc). En France, le DITIB a des antennes à Paris, Strasbourg et Lyon.

    Le DITIB se retire du financement de la grande mosquée de Munich parce que cette mosquée sera « trop ouverte et libérale ». Comprenez que la municipalité a exigé que les prêches se fassent en allemand et que s’instaure un dialogue avec les Eglises chrétiennes…

    Voilà qui en dit long sur la volonté d’intégration et le caractère tolérant de l’islam…

    Le retrait du DITIB n’est certainement pas étranger, d’autre part, au fait que de nombreux Munichois, à l'instar des habitants de Cologne, mènent un combat acharné contre l’édification de la grande mosquée.

    D’ailleurs il se dit que le gouvernement turc « menacerait » de geler les 12 millions d’euros qu’il a promis pour d’autres mosquées en Allemagne.

    Le maire de Munich veut réunir les protagonistes pour sauver le projet…