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  • Ils appellent cela des « rivalités de quartier »…

    Extraits d'une dépêche de l'AFP:

    Un homme de 21 ans a été mortellement poignardé jeudi soir à Paris à la suite d'un différend avec un autre jeune âgé de 17 ans, un drame dans un contexte de rivalités de quartier à la suite duquel 39 autres jeunes ont été interpellés, a-t-on appris de sources policières. (…)

    14 jeunes gens ont été interpellés pour "attroupement armé" et placés en garde à vue et 25 autres pour "dégradations de voitures et de vitrines", essentiellement dans la rue du Commerce, artère commerçante proche des lieux du drame, et réparties dans différents commissariats parisiens. (…)

    Selon un riverain interrogé par l'AFP, la victime était issue d'une famille modeste de sept enfants, d'origine malienne. (...)

  • L’homme du référendum

    171208pescheklein.jpgIl y a eu un Luxembourgeois à se saisir de la possibilité du référendum pour tenter de faire capoter ensemble la révision constitutionnelle et la loi sur l’euthanasie.

    Voici donc LE Luxembourgeois qui s’oppose à tout l’establishment politico-médiatique qui voulait cacher la possibilité du référendum.

    Il s’appelle Jeannot Pesché. Brasseur à la retraite, catholique pratiquant, il est connu au Luxembourg pour son blog sur les acouphènes. Il a été également signataire d’une pétition organisée par le conseil diocésain pour le maintien du dimanche comme jour de repos.

    Dès le 4 décembre il lançait sur le forum de RTL un appel à tous les Luxembourgeois opposés à la révision de la Constitution de se présenter directement auprès de lui pour obtenir 25.000 signatures.

    Car l’article 114 de la Constitution stipule que dans le cas d’une révision constitutionnelle, tout citoyen peut demander l’organisation d’un référendum s’il obtient au moins 25.000 signatures. Le référendum tient lieu alors de seconde lecture.

    Concrètement, ce citoyen doit réunir un « comité d’initiative » composé d’au moins cinq citoyens, qui fait une demande écrite au Premier ministre dans les 14 jours qui suivent le vote en première lecture. Le Premier ministre vérifie la régularité de la demande. Il ne lui appartient pas d'en juger l'opportunité.

    Une fois que le Premier ministre a donné son accord, chaque commune doit informer les électeurs qu'ils peuvent soutenir la demande d'organisation d'un référendum en apposant leur signature sur la liste d'inscription. Les listes sont closes au bout de deux mois.

    Le Premier ministre a reçu hier la lettre de Jeannot Pesché.

  • Le pape et le dimanche

    Juste avant de parler de l’euthanasie, dans son allocution au nouvel ambassadeur du Luxembourg, le pape Benoît XVI avait évoqué le dimanche :

    Le contexte économique invite paradoxalement à rechercher le vrai trésor de l'existence et à être attentif aux équilibres qui permettent une vie sociale harmonieuse. Parmi tous les éléments qui y contribuent, figure à n'en pas douter le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen sa haute dignité et que son labeur n'est pas servile. Ce jour est offert à tous pour que l'homme ne soit pas réduit à n'être qu'une force de travail ou un consommateur mais qu'il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l'esprit et le culte rendu à Dieu. Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d'une sagesse humaniste profonde.

  • O Radix Jesse

    O Radix Jesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur, veni ad liberandum nos, jam noli tardare.

    Ô rejeton de la souche de Jessé, qui te tiens en étendard des peuples, devant qui les rois fermeront la bouche, et que les nations invoqueront, viens nous libérer, ne tarde plus désormais.

  • L'euthanasie de nouveau votée au Luxembourg

    Les députés luxembourgeois se sont à nouveau prononcés aujourd'hui en faveur de la légalisation de l'euthanasie, à l'issue d'un débat de plus de cinq heures. 31 voix pour, 26 contre (dont 23 du parti chrétien-social du Premier ministre Jean-Claude Juncker qui fait modifier la Constitution pour que la loi passe…) et trois abstentions.

    Le texte a été modifié en tenant compte des avis du Conseil d’Etat. A l'origine, il était prévu que le recours à l'euthanasie soit réservé aux personnes souffrant d'une maladie "grave et incurable". Pour des raisons juridiques, il a finalement été décidé de reprendre la formulation de la législation équivalente en Belgique, qui parle de situation médicale "sans issue". En outre, la nouvelle mouture interdit le droit à l'euthanasie aux mineurs, alors que la version précédente l'autorisait à partir de l'âge de 16 ans, avec le consentement des parents.

    De ce fait, il s'agissait de nouveau d'un vote en première lecture. Il devrait donc y avoir un vote en seconde lecture dans trois mois, sauf si le Conseil d’Etat dit qu’il n’y a pas besoin de seconde lecture.

    La Chambre des députés demande une validation immédiate, en arguant de la première première lecture de février...

    Mais de toute façon (si le grand-duc maintient son opposition), la loi ne peut pas être promulguée avant que la révision de la Constitution passe en seconde lecture : ce ne sera pas avant le 12 mars… Or le grand-duc est tenu de promulguer les lois dans les trois mois... Donc avant le 18 mars s'il n'y a pas de seconde lecture...

    Addendum. Dès le 19 décembre, le Conseil d'Etat a exempté le texte d'une seconde lecture.

  • La mosquée de Créteil

    La grande mosquée de Créteil, dédiée aux compagnons du Prophète (« Sahaba »), ouverte le 3 décembre, a été officiellement inaugurée aujourd’hui, en présence du rabbin, de l’évêque, du préfet, et du maire Laurent Cathala auquel le président de l'Union des associations musulmanes de Créteil, Karim Benaïssa, a rendu « hommage » pour son soutien.

    Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a salué une mosquée « exemplaire » pour la France, où vivra, a-t-il dit, un « islam tolérant, d'ouverture et de fraternité »…

    (Ceci est, il faut toujours le rappeler, un parfait oxymore. L’islam est la religion du Coran, et le Coran ne permet ni tolérance, ni ouverture, ni fraternité. Pour être précis, il est question une fois de fraternité dans le Coran : exclusivement entre musulmans…)

  • Coïncidence…

    Le pape Benoît XVI recevait aujourd’hui le nouvel ambassadeur du Grand Duché du Luxembourg, venu lui présenter ses lettres de créance.

    Il lui a dit :

    « Je voudrais saisir l'occasion de notre rencontre pour exprimer ma très vive préoccupation au sujet du texte de loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, actuellement en débat au Parlement. Il a souligné que le texte de loi « légitime concrètement la possibilité de mettre fin à la vie » et a relevé que ce projet s'accompagne « d'une manière contradictoire, d'un autre projet qui contient d'heureuses dispositions législatives pour développer les soins palliatifs ».

    Il a ajouté :

    « Les responsables politiques, dont le grave devoir est de servir le bien de l'homme, tout comme les médecins et les familles, doivent se rappeler que “la décision délibérée de priver un être humain innocent de sa vie est toujours mauvaise du point de vue moral et ne peut jamais être licite” » (Evangelium vitae).

    Les députés luxembourgeois doivent théoriquement adopter ce jeudi en deuxième lecture le projet de loi légalisant l'euthanasie.

    Addendum

    Voici l'intégralité du passage de l'allocution sur l'euthanasie.

    Lire la suite

  • Brard condamné

    Jean-Pierre Brard a été condamné à 1.500 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir refusé, au nom de la défense de la laïcité, de laisser s'exprimer en 2006 une élue portant une croix. Et il devra lui verser 5.000 euros de dommages et intérêts.

    Il a été reconnu coupable de « refus du bénéfice d'un droit par chargé de mission de service public à raison de la religion », discrimination réprimée par l'article 432-7 du code pénal. Le tribunal considère que l’ancien maire de Montreuil a fait « une confusion entre le principe de neutralité exigé dans les services publics et la non-neutralité d'un conseil municipal où tout le monde doit pouvoir s'exprimer ».

  • La présidence tchèque de l’UE

    Le vice-Premier ministre tchèque pour les Affaires européennes, Alexandr Vondra, s'est entretenu hier à Paris avec le nouveau secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Bruno Le Maire. Il a présenté les priorités de son pays dans le cadre de la présidence de l’Union européenne.

    La République tchèque sera résolument tournée vers l'Est avec pour objectif « d'accorder davantage d'attention aux pays voisins » de l'Union européenne. « Le printemps 2008 avait été celui de la Méditerranée, le printemps 2009 sera celui de l'Est », a-t-il dit. Un sommet réunissant les 27 et des pays du Caucase aura lieu à Prague au printemps.

    L'approfondissement des relations avec les pays de l'Est, notamment ceux du Caucase, doit permettre à l'UE d'« améliorer sa sécurité énergétique ».

    L'amélioration des relations avec Moscou sera au cœur de la politique tchèque. Car « la réaction disproportionnée de la Russie lors de la crise géorgienne souligne la nécessité de mieux comprendre la Russie et ses intérêts. »
    Il a appelé à accélérer l'adhésion des pays des Balkans : Croatie, Serbie, Bosnie et Monténégro, et à « un dialogue intensif » avec la Turquie. (S’il y a un point commun entre Klaus et les autres c’est que, hélas, ils sont tous pour l’adhésion de la Turquie.)

    Concernant la polémique née du refus de Vaclav Klaus de faire flotter le drapeau européen sur le Château de Prague, il a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a eu, il y a et il y aura un drapeau européen dans le bureau du Premier ministre, comme dans le mien. Pour ce qui est du siège de la présidence, ce n'est pas de mon ressort. Mais dites-vous que le succès de notre présidence ne se mesurera pas au nombre de drapeaux européens. »

    A ceux qui accusent la République tchèque de traîner les pieds pour la ratification du traité de Lisbonne, il a répondu : « Vous ne pouvez pas nous dire quand nous devons le faire. Cela s’appelle la démocratie. »

  • L’UE et l’Union soviétique

    Au cours du débat sur la présidence française de l’UE, au Parlement européen, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s’en est pris lui aussi, comme Nicolas Sarkozy, au président tchèque Vaclav Klaus sur l’affaire des drapeaux. Il a déclaré :

    « Si quelqu’un compare l’Union européenne à l’Union soviétique, il démontre qu’il ne comprend pas ce qu’était l’Union soviétique, ce qu’est l’Union européenne et ce qu’est la démocratie. »

    Il répondait à ce propos du "disident" Vaclav Klaus :

    « Ce que fait le président Sarkozy n’est pas digne de sa fonction. Nous avons longtemps vécu dans un pays où il était obligatoire de hisser certains drapeaux. Nous sommes donc très sensibles à cette question. »