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  • Gollnisch et la présidence européenne de Sarkozy


    Intervention de Bruno Gollnisch lors du débat sur le bilan de la Présidence française de l'Union européenne, à Strasbourg, le 16 décembre.

    Monsieur le Président,
    La crise actuelle est la crise du système euromondialiste.

    Elle a été l'occasion de beaucoup d'efforts de votre part. Mais le cadre même de ces efforts témoigne de l'inadaptation de l'Union européenne comme j'ai déjà eu l'occasion de vous l'exprimer.
    Les mesures qui ont été prises l'ont été en effet soit dans le cadre national, soit dans un cadre de diplomatie multilatérale classique.

    Cadre national : il en va ainsi pour les mesures de relance de l'économie, différentes d'un Etat à l'autre, ce qui n'a rien de scandaleux en soi, et validées ensuite en commun pour la forme, comme tout le monde le sait. Vous avez réussi à habiller en politique européenne les politiques différentes, voire opposées, de M. Gordon Brown, de Mme Merkel et d'autres, mais l'habit ne fait pas le moine.

    Cadre national : c'est donc bien que les frontières protègent, que les Etats sont nécessaires, que les souverainetés permettent d'agir rapidement et efficacement.

    Cadre diplomatique classique bi- ou multilatéral qui fut celui de vos efforts pour juguler la crise géorgienne, ou celui de la réunion du G20 pour juguler la crise, dont un petit nombre d'Etats européens, les USA, la Chine, l'Inde, le Japon, le Canada, l'Arabie saoudite et quelques autres.

    C'est bien la preuve que l'Union européenne est un espace trop étriqué pour résoudre les graves problèmes qui se posent à nous.

    Beaucoup de choses portées ont été portées au crédit de l'Union dans une euphorie artificielle. Il faut relativiser :
    Le Paquet énergie-climat par exemple a été entouré de tant de dérogations qu'il est en pratique vidé de sa substance, crise oblige. On a dispensé de l'application des nouvelles contraintes les industries dont les coûts augmenteraient de plus de 30% ou qui exportent plus de 30% de leur production, c'est à dire les trois quarts des industries concernées.

    Le plan de relance de l'économie, c'est 1,5% du PIB, contre 4% aux Etats-Unis et plus de 10% en Chine.

    A peine signé, le pacte sur l'immigration est déjà violé par le gouvernement italien qui vient d'annoncer la régularisation de 170.000 clandestins. Et il est évident que la prétendue "immigration choisie" et autre "carte bleue européenne" n'auront d'autre effet que de priver les pays du tiers monde des cadres dont ils ont le plus besoin pour leur développement. Elles ne se substitueront donc pas à l'immigration subie, elles s'y ajouteront et elles l'aggraveront.

    Enfin, sur le plan institutionnel, nous condamnons la détestable pratique qui consiste, quand les peuples refusent les évolutions désastreuses d'une Union dont ils perçoivent plus les servitudes que les bienfaits, à les faire revoter indéfiniment jusqu'à ce qu'ils se soumettent, sans jamais aucune remise en cause des dérives de cette Union. Vous savez très bien en effet Monsieur le Président, que le traité de Lisbonne n'est ni "mini" ni simplifié. Comme l'ont dit nombre de vos homologues, c'est la Constitution du Super Etat européen rejeté par les Français et les Hollandais, et qui le serait par bien d'autres peuples s'ils avaient voix au chapitre.

    Un Super-Etat de plus en plus autoritaire, de plus en plus totalitaire, si j'en juge par les injonctions péremptoires et injurieuses de M. Cohn-Bendit adressées à votre successeur le Président tchèque.

    Mais aussi si j'en juge par les terrifiantes initiatives du Commissaire français Barrot prévoyant de sanctionner de peines allant jusqu'à trois ans de prison les dissidents, et de généraliser à toute l'Europe des lois que M. Toubon qualifiait de staliniennes lors de leur adoption en France.

    Cette Union-là, quoi que vous en ayez dit, M. le Président, est bien l'ennemie des Nations. Elle est un vecteur des pouvoirs mondialistes, et, à leur profit, de notre ruine économique, de notre submersion physique, morale et culturelle. Elle n'est pas l'espace de protection et de liberté auquel nos peuples ont droit et que nous ne cesserons d'exiger.

  • L’obsession de la « diversité »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy a avancé d’un mois son annonce de nouvelles mesures en faveur de la « diversité », c’est-à-dire de discrimination positive, afin de court-circuiter l’effet du rapport de Simone Veil qui lui a été remis ce même jour.

    Car Simone Veil contredit frontalement le chef de l’Etat en constatant que vouloir modifier la Constitution pour y introduire la discrimination positive est contraire au principe d’égalité.

    En procédant ainsi, le président de la République ne fait que souligner que ses projets violent les principes républicains, et tout simplement ceux de la nation.

    Et ce n’est pas la nomination de Yazid Sabeg, comme « commissaire à la diversité et à l'égalité des chances » qui pourra masquer ce fait. M. Sabeg, extrémiste de la « discrimination positive », qu’il maquille en « égalité réelle », est au contraire le représentant emblématique de l’idéologie que rejette le rapport de Simone Veil.

  • Espagne : pas de crèche de Noël au parquet général

    Une des figures du parquet espagnol, Olga Sanchez, qui avait représenté en 2007 le ministère public lors du procès des attentats islamistes du 11 mars, a installé une petite crèche de Noël dans le hall du siège du parquet général à Madrid.

    Quelques heures après l'installation, une autre haute magistrate, Pilar Barrero, s'est offusquée de la présence d'un tel symbole religieux alors que la Constitution assure le caractère "aconfessionnel" de l'Etat espagnol et de ses institutions.

    Certains procureurs ont eu beau argumenter qu'une crèche relevait plus de la « tradition culturelle » que religieuse et qu'elle n'offensait personne, l'objet a été promptement retiré sur ordre du numéro deux du parquet, Juan Martin Casallo.

  • Il est interdit de critiquer l’islam au Parlement européen

    Le Parlement européen a interdit la diffusion mercredi dans son enceinte à Strasbourg du film Fitna de Geert Wilders, a indiqué dans un communiqué l'eurodéputé britannique Gerard Batten (UKIP), qui avait organisé cet événement :

    « C'est avec un grand regret que je dois annoncer l'annulation de la diffusion du film Fitna lors d'une rencontre avec Geert Wilders aujourd'hui. La diffusion a été interdite par ordre de la conférence des présidents. L'interdiction de ce film est une attaque directe à la liberté d'expression. Un parlement qui parle sans cesse de liberté, de démocratie et de tolérance a montré une fois encore que ce sont des mots vides quand il n'est pas d'accord avec ce qui est dit. Le jour où le Parlement européen remet le prix Sakharov (sur la liberté de pensée) au militant chinois Hu Jia, la conférence des présidents refuse la liberté d'expression à l'un de ses propres membres. »

    (La conférence des présidents – des groupes politiques, ce sont les mêmes personnages qui étaient allés insulter Vaclav Klaus à Prague il y a deux semaines.)

  • « Les islamistes pensent et agissent en religieux »

    La revendication accompagnant la découverte de cinq bâtons de dynamite au Printemps émane d’un "Front Révolutionnaire Afghan" totalement inconnu.

    Les ministères de la Défense et de l’Intérieur constatent que, si l’on ne peut écarter a priori la piste islamiste, la phraséologie révolutionnaire et anticapitaliste de la revendication n’est pas islamiste.

    Ce qui est intéressant, ce sont les propos d’« un ancien juge, spécialiste du terrorisme islamiste », recueillis par l’AFP. « Les éléments de revendication ne correspondent pas aux revendications habituelles des groupes islamistes », dit-il. Les inconsistances sont flagrantes : l'absence de références religieuses est impressionnante quand on sait que « les islamistes pensent et agissent en religieux. Les références à la religion interviennent à chaque ligne, dans chaque communiqué. La seule légitimité de leur action, c'est le religieux ». Il faut ajouter à cela la référence directe à l'Afghanistan en tant que nation, alors que « les textes de revendication des islamistes n'ont pas de référence nationaliste, ne se réfèrent pas directement à un pays », poursuit-il. « On ne parlera pas du peuple afghan mais de la Oumma, la communauté des croyants. »

    En voulant définir l’islamisme, ce juge décrit tout simplement l’islam…

  • Gianfranco Fini, de pire en pire

    Gianfranco Fini, actuellement président de la Chambre des députés italiens, a déclaré à propos des lois raciales fascistes de 1938, lors d'une cérémonie commémorant les 70 ans de leur promulgation :

    « L'idéologie fasciste n'explique pas à elle seule l'infamie des lois raciales. Il faut se demander pourquoi la société italienne s'est conformée dans son ensemble aux lois contre les Juifs, et pourquoi, à part de rares exceptions, il n'y a eu aucune manifestation particulière de résistance. Même pas, et cela me fait mal de le dire, de la part de l'Eglise catholique. »

    Cette attaque contre l’Eglise, de la part de quelqu’un qui se dita catholique (et qui est un ancien responsable néo-fasciste…) est répugnante.

    On trouvera les principaux éléments de réponse ici.

  • Puisque l’imam l’a dit…

    La prison de Lewes, en Angleterre (East Sussex), a aménagé une salle de prière « multiconfessionnelle ». Autrement dit une salle divisée en deux, d’un côté les chrétiens, de l’autre les musulmans…

    Du côté musulman, des bains de pieds chauffés pour les ablutions.

    De l’autre côté, un petit autel portable et une simple croix de bois, pouvant être facilement enlevés.

    Au départ il était prévu d’apposer un crucifix. Mais l’imam de la prison a convaincu la direction que cela était inapproprié…

    Le président local de l’Independant Monitoring Board (sorte d’observatoire des prisons, indépendant mais officiel) déclare :

    « Nous voyons nos nouvelles installations comme une grande amélioration et saluons vivement le fait que la prison ait un imam. Il est essentiel que tous aient accès à un lieu de culte décent, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou de toute autre foi. »

  • O Sapientia

    L'Eglise ouvre aujourd'hui la série septénaire des jours qui précèdent la Vigile de Noël, et qui sont célèbres dans la Liturgie sous le nom de Féries majeures. L'Office ordinaire de l'Avent prend plus de solennité ; les Antiennes des Psaumes, à Laudes et aux Heures du jour, sont propres au temps et ont un rapport direct avec le grand Avènement. Tous les jours, à Vêpres, on chante une Antienne solennelle qui est un cri vers le Messie, et dans laquelle on lui donne chaque jour quelqu'un des titres qui lui sont attribués dans l'Ecriture.

    Le nombre de ces Antiennes, qu'on appelle vulgairement les O de l'Avent, parce qu'elles commencent toutes par cette exclamation, est de sept, une pour chacune des sept Féries majeures, et elles s'adressent toutes à Jésus-Christ.

    L'instant choisi pour faire entendre ce sublime appel à la charité du Fils de Dieu, est l'heure des Vêpres, parce que c'est sur le Soir du monde, vergente mundi vespere, que le Messie est venu. On les chante à Magnificat, pour marquer que le Sauveur que nous attendons nous viendra par Marie. On les chante deux fois, avant et après le Cantique, comme dans les fêtes Doubles, en signe de plus grande solennité ; et même l'usage antique de plusieurs Eglises était de les chanter trois fois, savoir : avant le Cantique lui-même, avant Gloria Patri, et après Sicut erat. Enfin, ces admirables Antiennes, qui contiennent toute la moelle de la Liturgie de l'Avent, sont ornées d'un chant plein de gravité et de mélodie ; et les diverses Eglises ont retenu l'usage de les accompagner d'une pompe toute particulière, dont les démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. Entrons dans l'esprit de l'Eglise et recueillons-nous, afin de nous unir, dans toute la plénitude de notre cœur, à la sainte Eglise, lorsqu'elle fait entendre à son Epoux ces dernières et tendres invitations, auxquelles il se rend enfin. (Dom Guéranger)

    O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodiisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviterque disponens omnia, veni ad docendum nos viam prudentiæ.

    Ô Sagesse, qui t’es avancée en sortant de la bouche du Très-Haut, qui atteins d’une limite à l’autre, et disposes toutes choses avec force et douceur, viens nous apprendre la voie de la prudence.

  • Au Sénat tchèque

    Le 10 décembre, le Sénat tchèque repoussait d’un mois la discussion sur le traité de Lisbonne.

    Mais le président du Sénat, Premysl Sobotka (ODS), a déclaré aujourd’hui : « Je pense que nous pourrons ouvrir le débat sur le traité de Lisbonne après son examen par les commissions, vers la mi-février »…

  • Sarkozy braque les Tchèques

    Au cours du débat au Parlement européen sur le bilan de la présidence française, Nicolas Sarkozy (répondant à une excellente intervention de Nigel Farage) a dénoncé les propos anti-européens du président tchèque Vaclav Klaus, et son refus de hisser le drapeau européen : « Cela a choqué les membres du Parlement européen qui se sont rendus à Prague il y a deux semaines, de voir que les drapeaux européens ne flottent pas sur tous les bâtiments publics de la République tchèque ». Et il a bien entendu pris le parti des insulteurs de Vaclav Klaus, disant sa « solidarité avec le Parlement européen » dont le président et les chefs de groupe étaient allés à Prague pour monter une misérable provocation : « On ne traite pas le président du Parlement européen ainsi. On ne traite pas les présidents des groupes politiques du Parlement européen ainsi et on ne traite pas ainsi les symboles européens, quel que soit son engagement politique. »

    Si Sarkozy croyait pouvoir enfoncer un coin entre Klaus et les plus européistes de son gouvernement, il a raté son coup.

    Le ministre des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, a aussitôt répliqué : « Il n'appartient pas à un autre chef d'Etat de critiquer notre président pour cette raison. Aucune loi n'oblige à hisser le drapeau de l'UE. Même si la plus grande partie de la population et des députés européens veulent que le drapeau soit hissé sur le Château de Prague, c’est seulement au président qu’il revient de décider de le faire ou non. »

    Le porte-parole du président, Radim Ochvat, a renchéri : « Le Château de Prague est un symbole de l'Etat tchèque et non de l'Union européenne. Il n'y a aucune raison de modifier ces traditions historiques. »

    Le drapeau européen ne flotte pas non plus sur le Sénat car, a souligné son président, il s’agit de la chambre haute tchèque. « Nous n’avons pas encore atteint le stade où nous aurons le devoir de hisser les 27 drapeaux et en plus le drapeau européen », a-t-il ajouté, non sans préciser que le Sénat hissera un drapeau européen quand il y aura une visite d’un représentant de l’Union européenne…

    (Le drapeau européen est présent au fronton du siège du gouvernement tchèque, et du ministère des Affaires étrangères.)