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  • Sept mois après…

    Le diocèse des Hauts-de-Seine a saisi la justice pour obtenir l'évacuation des 58 clandestins africains qui occupent depuis sept mois les locaux paroissiaux de l'église Saint-Paul à Nanterre.

    Cette annonce intervient deux jours après une cérémonie de “parrainages républicains” de ces clandestins, organisée par des élus locaux devant la préfecture des Hauts-de-Seine.

  • Interdire la critique du métissage

    On va vers la pénalisation de toute critique du « métissage », c’est-à-dire du multiculturalisme, souligne Ivan Rioufol. Dernier exemple en date :

    C’est Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde, qui s’est fait, dimanche, le porte-voix de cette nouvelle interdiction de penser en soutenant - lors d’une table ronde sur “Les médias face à l’antisémitisme” à laquelle je participais - que s’il faut bien sûr résister à l’antisémitisme, il fallait aussi combattre le “nouveau racisme” que serait la critique du métissage. Ce raisonnement est l’illustration de la remarque d’Alain Finkielkraut, décrivant en 2006 l’idéologie antiraciste comme “le communisme du XXIe siècle”.

    On peut déjà trouver suspect l’éloge du métissage, compris comme une supériorité. Mais le mot ne désigne pas, en l’occurrence, le mélange des sangs qui n’est pas un problème pour la France, dont la Constitution ne fait pas de différence entre les races. C’est la critique du métissage culturel, c’est-à-dire du multiculturalisme, que Plenel voit comme un nouveau racisme. Il cautionne l’interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France, démocratie ouverte, de renoncer à la centralité de son identité.

  • Le cardinal Biffi sur l’homosexualité

    Extrait de son livre Pecore e pastori :

    A propos du problème de l’homosexualité, de plus en plus important aujourd’hui, il faut, selon la conception chrétienne, distinguer le respect toujours dû aux personnes – qui comporte le refus de toute exclusion sociale et politique à leur égard (sous réserve de la nature intangible du mariage et de la famille) – de la juste réprobation de toute idéologie valorisant l’homosexualité.

    La parole de Dieu – comme nous la connaissons par une page de la lettre de l’apôtre Paul aux Romains – nous offre une interprétation théologique du phénomène de l’envahissante aberration idéologique et culturelle sur ce sujet: cette aberration, est-il dit, est à la fois la preuve et le résultat de l’exclusion de Dieu de l’attention collective et de la vie sociale, et du refus de lui donner la gloire qui lui est due.

    L’exclusion du Créateur provoque un déraillement universel de la raison:

    "Ils ont perdu le sens dans leurs raisonnements et leur cœur inintelligent s’est enténébré. Dans leur prétention à la sagesse, ils sont devenus fous" (Romains 1, 21-22).

    La conséquence de cet aveuglement intellectuel a été la chute comportementale et théorique dans la plus totale débauche:

    "Aussi Dieu les a-t-il livrés selon les convoitises de leur cœur à une impureté où ils avilissent eux-mêmes leurs propres corps" (Romains 1, 24).

    Pour prévenir toute équivoque et toute lecture complaisante, l’Apôtre poursuit avec une analyse impressionnante, formulée en termes tout à fait explicites:

    "Aussi Dieu les a-t-il livrés à des passions avilissantes: car leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature; pareillement les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, ont brûlé de désir les uns pour les autres, perpétrant l’infamie d’homme à homme et recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leur égarement. Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à leur esprit sans jugement, pour faire ce qui ne convient pas" (Romains 1, 26-28).

    Enfin saint Paul n’oublie pas de dire que l’on atteint l’extrême abjection quand "les auteurs de pareilles actions... non seulement les font, mais approuvent aussi ceux qui les commettent" (Romains 1, 32).

    Cette page du Livre inspiré, aucune autorité humaine ne peut nous forcer à la censurer. Et, si nous voulons être fidèles à la parole de Dieu, il ne nous est même pas permis d’être pusillanimes et de la passer sous silence par crainte de paraître "politiquement incorrects".

    Il faut au contraire souligner l’actualité remarquable de cet enseignement de la Révélation divine: ce que saint Paul signalait comme ayant lieu dans le contexte culturel du monde gréco-romain renvoie prophétiquement à ce qui s’est produit dans la culture occidentale de ces derniers siècles: l’exclusion du Créateur – jusqu’à la grotesque proclamation de la "mort de Dieu" – a eu comme conséquence et presque comme punition intrinsèque la diffusion d’une idéologie sexuelle aberrante, inconnue, dans son arrogance, des époques précédentes.

  • Propos du cardinal Biffi

    Le cardinal Giacomo Biffi publie un nouveau livre de réflexions intitulé: Pecore e pastori (Brebis et pasteurs). Extraits :

    Parfois, dans certains milieux catholiques, on en arrive à penser que c’est la Révélation divine qui doit s’adapter à la pensée du moment pour être crédible et non la pensée du moment qui doit se convertir, à la lumière qui nous vient d’en haut. Il faudrait pourtant réfléchir au fait que c’est 'conversion', et pas 'adaptation', qui fait partie du vocabulaire évangélique. (…)

    L’affirmation peut sembler paradoxale, mais le problème de l’arianisme est toujours à l’ordre du jour de la vie ecclésiale. Il peut y avoir tant de prétextes: le désir de sentir le Christ plus proche et davantage l’un de nous, ou le projet de le rendre plus compréhensible en valorisant presque exclusivement ses aspects sociaux et humanitaires. A la fin, le résultat est toujours d’enlever son unicité radicale au Rédempteur de l’homme et de le classer parmi les êtres affables et apprivoisables. A cet égard, on peut dire que le Concile de Nicée est aujourd’hui beaucoup plus actuel que le Concile Vatican II.

    (Difficile de ne pas voir ici une allusion au propos de Paul VI : « Le deuxième concile du Vatican ne fait pas moins autorité, il est même sous certains aspects plus important que celui de Nicée.»)

  • Sainte Catherine d’Alexandrie

    Deus, qui dedisti legem Moysi in summitate montis Sinai, et in eodem loco per sanctos Angelos tuos corpus beatæ Catharinæ Virginis et Martyris tuæ mirabiliter collocasti : praesta, quæsumus, ut, ejus meritis et intercessione, ad montem, qui Christus est, pervenire valeamus.

    O Dieu, qui avez donné la Loi à Moïse au sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter au même lieu par vos saints anges le corps de la bienheureuse Catherine, votre vierge et martyre, faites, nous vous en prions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à cette montagne qui est le Christ.

  • Le DAL condamné !

    Une grande première : le DAL a été condamné.

    « C'est la première fois que l'association est poursuivie bien qu'elle ait organisé une centaine de campements à Paris en 18 ans d'existence », comme le dit lui-même Jean-Baptiste Eyraud.

    Pendant 18 ans, le DAL a multiplié les « campements » et diverses autres occupations illégales, sans avoir jamais été inquiété jusqu’ici.

    Le tribunal de police de Paris le condamne à 12.000 euros d'amende et confiscation de ses tentes pour l’occupation des trottoirs et épisodiquement de la chaussée de la rue de la Banque, du 3 octobre au 15 décembre 2007.

    D’autre part, les Enfants de Don Quichotte ont été condamnés à la confiscation des quelque 200 tentes qu'ils avaient tenté d'installer le 15 décembre 2007 près de Notre-Dame.

  • Les atteintes aux personnes âgées...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les atteintes aux personnes âgées ont augmenté de 35% sur les dix premiers mois de l'année.

    Ce phénomène est lié à la crise bancaire, déclare la gendarmerie

    On savait déjà que la crise financière allait être le prétexte permettant aux autorités de se dédouaner de tout ce qui irait mal sur le plan économique.

    Mais on n’imaginait pas qu’elles oseraient aussi en faire l’explication de la hausse de la délinquance. Et particulièrement des violences sur les personnes âgées. Ce qui est ignoble.

    Se servir de la crise financière pour maquiller la désintégration morale de la société, la destruction du respect de la personne humaine, et la montée des problèmes dus à l’immigration, il fallait le faire.

    Ils l’ont fait.

    Ils auront désormais du mal à aller plus loin dans l’abjection.

  • Jour J à Prague

    La Cour constitutionnelle examinera demain mardi le traité de Lisbonne afin de déterminer si certains passages du document sont en conformité avec la Constitution du pays. Au cours de la procédure, les quinze juges entendront les représentants des deux chambres du Parlement, du gouvernement ainsi que le président de la République. Une décision sera ensuite prise, mardi ou mercredi, avant que le Parlement puisse éventuellement se prononcer à son tour.

    Ce matin, Vaclav Klaus a laissé entendre à la radio qu'en tout état de cause il ne signera la ratification du traité qu'après la ratification par l'Irlande. Toute discussion sur le fait de savoir si le traité sera ratifié ou rejeté par la République tchèque est aujourd’hui « oiseuse », a-t-il dit. Il faut attendre la décision de la Cour, et, si la Cour donne le feu vert, il y aura le débat au Parlement. Lequel sera tout sauf court, souligne le président, car ce traité « signifie une limitation fatale de la souveraineté nationale ». Ensuite seulement ce sera le tour de la signature présidentielle. « Je n’ai pas de raison d’être un Européen de plus qui exerce une pression sur l’Irlande pour qu’elle fasse quoi que ce soit, a-t-il ajouté. Simplement, aucune modification de la situation ne peut avoir lieu avant que l’Irlande change de position. »

  • Triste première espagnole

    Pour la première fois en Espagne, un juge a ordonné à une école publique de retirer les crucifix des salles de classe.

    Alejandro Valentin, juge au tribunal administratif de Valladolid, a accédé ainsi à la demande formulée par un parent d'élève et un lobby laïciste, s'appuyant sur la Constitution qui garantit la "liberté de religion et de culte" et assure le caractère "laïque et neutre" de l'Etat espagnol.

    Addendum

    L'Osservatore Romano souligne que cette décision de justice constitue un acte de "haine antireligieuse".
    "Le crucifix ne peut offenser que ceux qui veulent que l'Etat devienne un nouveau Dieu avec un pouvoir absolu sur les âmes, écrit l'auteur de l'article, Juan Manuel de Prada. "Il n'échappe à aucune personne en pleine possession de ses moyens que le signe de la croix ne viole aucun droit fondamental. Mais depuis quelque temps l'invocation des droits et libertés est devenue en Espagne un prétexte juridique qui masque un sentiment de haine antireligieuse et de christophobie."

    L'évêque de Tolède, Mgr Antonio Canizares Llovera, a également accusé la justice espagnole de "christophobie".

  • Autriche : le retour de la grande coalition

    Le Parti social-démocrate (SPÖ) et le Parti populaire (ÖVP, droite) ont annoncé hier qu'ils allaient reformer leur « grande coalition », dont l'échec en juillet, après 18 mois de gouvernement chaotique, avait entraîné les élections anticipées, où les deux partis ont perdu des billes face aux formations de la droite nationale.

    Comme le dit sobrement l’AP, « l'accord signé dimanche vise essentiellement à interdire un retour de l'extrême droite au gouvernement autrichien ».