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  • Karzaï s’énerve

    Le président afghan Hamid Karzaï, au cours d’une conférence de presse, a dénoncé une nouvelle fois les bombardements américains de villages afghans, et a déploré qu’il ne pouvait pas les empêcher, mais en des termes qu’il n’avait jamais utilisés :

    « Nous n'avons pas d'autre choix, nous n'avons pas les moyens d'arrêter ces avions. Si nous pouvions, si je pouvais (...), nous les arrêterions, nous les abattrions. Si nous avions un chelak (une sorte de lance-pierres), nous le jetterions pour arrêter les avions américains. Nous n'avons pas de radars pour les arrêter, nous n'avons pas d'avions. J'aimerais pouvoir intercepter les avions sur le point de bombarder les villages afghans, mais je n'en ai pas les moyens. »

    A propos de sa déclaration précédente, par laquelle il demandait à la communauté internationale un « calendrier sur la durée » de son intervention militaire (appel aussitôt rejeté par notre ministère des Affaires étrangères – et lui seul), il a précisé :

    « J'ai demandé un calendrier pour l'élimination du terrorisme dans cette campagne militaire. Je n'ai pas demandé un calendrier de retrait des troupes étrangères. Nous demandons à la communauté internationale de venir en Afghanistan pour améliorer la situation, pas pour l'aggraver. Nous ne voulons plus la guerre, nous voulons un bel avenir. »

  • Un os

    Un pré-rapport élaboré par la sous-commission des députés irlandais sur l’avenir de l’Irlande dans l’Union européenne doit être présenté aujourd’hui à la commission mixte sur les affaires européennes.

    Ce pré-rapport conclut qu’un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne est juridiquement possible.

    Il détaille ensuite les « déclarations » qui seraient ajoutées afin d’obtenir le oui des Irlandais.

    La plupart ne posent aucun problème car elles n’ont pas de rapport direct avec le traité ou n’engagent que ceux qui les demandent.

    Mais il y a un point qui pose un vrai problème : la présence permanente d’un Irlandais à la Commission européenne.
    Le ministre des Affaires étrangères déclarait déjà le 17 novembre qu’il avait des discussions spécifiques sur ce point avec ses partenaires.

    Seulement c’est tout simplement impossible, puisque le traité de Lisbonne stipule que le nombre des commissaires doit passer de 27 à 18.

    Ce qui est amusant est que c’est tout aussi impossible avec le traité de Nice en vigueur…

    On attend avec intérêt de voir comment ils vont pouvoir contourner ce qui est explicitement arrêté dans leurs traités…

  • Au Parlement tchèque

    Le président de la chambre des députés, Miloslav Vlcek (de l’opposition sociale-démocrate), convoque deux sessions extraordinaires, le 2 et le 3 décembre. (Il n’y a pas actuellement de session ordinaire, les députés n’ayant pas pu se mettre d’accord sur son ordre du jour…).

    La première pour discuter du rapport du Premier ministre sur l’impact de la crise financière en République tchèque.

    La deuxième pour traiter de l’avant-projet de budget 2009.

    Et le traité de Lisbonne ?

    Le président du groupe ODS a déclaré que le processus de ratification doit être discuté par les chefs des partis de la coalition gouvernementale, et que cette réunion ne pourra avoir lieu qu’après le congrès de l’ODS qui se tiendra du 5 au 7 décembre.

  • Israël interdit la messe à Gaza

    Dimanche dernier, les autorités israéliennes ont refusé au nonce apostolique en Israël, Mgr Antonio Franco, et à sa délégation, composée notamment de deux prêtres, l’accès à la bande de Gaza. Et ce malgré les démarches réglementaires effectuées auprès du ministère israélien des Affaires étrangères et du haut commandement de l'armée israélienne depuis le mardi précédent.

    Le patriarcat latin de Jérusalem explique que le nonce devait célébrer la messe pour les fidèles de l'église de la Sainte-Famille de Gaza, en la fête du Christ-Roi et en ce dernier dimanche avant l'Avent, afin de souligner la proximité du Saint-Siège avec la population de la bande de Gaza durement éprouvée, et plus spécialement avec les communautés chrétiennes.

    Célébrer cette messe était d'autant plus important, souligne le patriarcat, que la paroisse de Gaza est en ce moment sans prêtre : son curé, Mgr Manuel Musallam, a été autorisé la semaine dernière à sortir pour rendre visite à sa famille à Bir Zeit (Cisjordanie), après huit années passées dans la bande de Gaza.

    La rétention à la frontière de Mgr Franco et des prêtres qui l'accompagnaient a donc privé les fidèles de Gaza de messe dominicale.

    Par conséquent, ajoute le patriarcat, ce qui s'est passé dimanche est non seulement une entorse aux relations diplomatiques, mais également une violation du droit des fidèles à exercer leur culte.

  • La foi et les œuvres (suite)

    Résumé en français de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    Dans la Lettre aux Galates, saint Paul, qui insiste sur la gratuité de la justification, souligne aussi la relation entre la foi et les œuvres. Justifiés par le don de la foi dans le Christ, nous sommes appelés à vivre dans l'amour du Christ pour le prochain, parce que c'est sur ce critère qu'à la fin de notre existence nous serons jugés. L'hymne bien connu de Paul à la charité, montre que l'amour mutuel est l'expression et la conséquence fondamentale de l'être justifié. L'amour chrétien est exigeant parce qu'il jaillit de l'amour total du Christ pour nous. La centralité de la justification sans les œuvres selon saint Paul n'est donc pas contradictoire avec saint Jacques qui affirme « la foi qui n'agit pas est morte » (Jc 2, 26). En réalité, alors que Paul montre d'abord que la foi dans le Christ est nécessaire et suffisante, Jacques met l'accent sur les relations qui en découlent entre la foi et les œuvres. Pour les deux apôtres, la foi agissante dans l'amour témoigne du don gratuit de la justification dans le Christ. Prenons une conscience renouvelée que, parce que nous sommes justifiés dans le Christ, nous n'appartenons plus à nous-mêmes, mais que nous sommes devenus des temples de l'Esprit et donc appelés à glorifier Dieu dans notre corps.

  • Daoudal Hebdo N° 13

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Le Dal condamné !
    Sept mois après…
    Rendez-vous

    Page 3
    L’imposture du Téléthon
    Un certain Marc Peschanski

    Page 4
    Offensives anti-chrétiennes au Vietnam
    Les coptes de Tayyiba attaqués et pillés
    Retirez la croix !

    Page 5
    Une crèche islamique à Cologne
    Jésus dans l’islam

    Page 6
    Echec à l’avortement en Uruguay
    Simone Veil

    Page 7
    On a retrouvé Copernic !

    Page 8
    Les martyrs du Japon
    Dimanche prochain…

  • Nox atra rerum contegit…

    L’épaisseur de la nuit dessous un voile sombre
    De toute la nature a caché les couleurs.
    Pour exalter ton nom, nos voix en percent l’ombre,
    Juste juge des cœurs.

    Bannis de nos désirs ce vain charme qui passe,
    Laves-en la souillure, et nous dépars à tous
    La force d’écarter par l’effet de ta grâce
    Le péché loin de nous.

    Notre âme, qui languit dans la noirceur du crime,
    Voudrait jusqu’à tes pieds en porter le remords,
    Et pour monter à toi de cet obscur abîme,
    Réunit ses efforts.

    Que peuvent-ils, Seigneur, si ta bonté n’efface
    L’épaisse et triste nuit qui couvre les yeux ?
    Et comment sans ton aide espérer une place
    A te voir dans les cieux ?

    Ne la refusez pas à nos humbles prières,
    Père et Fils que jamais le monde ne comprit,
    Et qui régnez sans fin au séjour des lumières
    Avec le Saint-Esprit.

    (Hymne des matines le jeudi, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

  • Gasface et l'AGRIF

    Communiqué de Bernard Antony

    Faut-il le préciser, l’AGRIF procède bien sûr aux poursuites qui s’imposent pour injure raciste contre la revue trimestrielle « Gasface », « la revue scientifique dédiée à l’amour et à la vérité », qui titre ainsi son numéro de cet automne :

    « Faut-il avoir peur de CES ENCULÉS DE BLANCS ? »

    Le titre est ainsi motivé à la page 25 de la publication :

    « Dieu créa le monde en six jours. Il y eut la terre, le ciel puis les noirs, les jaunes, les rouges et enfin une race blanche qui ne savait pas danser. Esclavage, nazisme, musique country... depuis toujours les blancs sont la chienlit de l’humanité. Ils sont méchants ! Ils sont partout !! Même Barack Obama est à moitié blanc !!! L’heure du jugement dernier approche, l’intitulé du procès est : ‘’Faut-il sauver ces enculés de blancs ?’’ ».

    Il est aisé d’imaginer ce qui se serait produit si dans ces textes, « blancs » avait été remplacé par « noirs ».

    Pour l’instant aucune réaction ne nous est parvenue de la part des associations professionnelles d’un soi-disant antiracisme, de la H.A.L.D.E. ou de la saisie de ces injures par un Procureur de la République. L’AGRIF, pour sa part, fait face au racisme.

  • Une loi contre les mariages forcés

    Une loi entrée en vigueur mardi en Grande-Bretagne va permettre aux tribunaux de s'opposer à des mariages forcés : elle autorise le tribunal à édicter un arrêt de protection pour faire cesser des violences ou des actes d'intimidation, empêcher que quelqu'un soit envoyé à l'étranger contre son gré, et obliger un témoin à dire ce qu'il sait sur une personne qui serait en danger.

    Cette loi britannique ne concerne évidemment pas les Anglais, les Gallois où les Ecossais.
    Comme toutes les dispositions de ce genre, elle ne concerne que les allogènes, et elle est une preuve de plus que ce sont des allogènes.

    A propos, voir aussi ce qui se passe dans les prisons. Celle où les musulmans font régner la terreur. Celle où tout le monde mange halal pour ne pas contrarier sept détenus musulmans.

  • Der Fliegende Hollander

    Depuis 2003, aux Pays-Bas, l’émigration est plus importante que l’immigration. La moitié de cette émigration est constituée d’individus nés aux Pays-Bas. Selon un sondage, la proportion de Néerlandais envisageant sérieusement de quitter leur pays est passée en deux ans de 26 à 38%.

    Pourquoi ? « pour échapper à la surpopulation et aux tensions communautaires », comme dit joliment l’article publié par le Courrier international.

    Petit exemple.