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Jour J à Prague

La Cour constitutionnelle examinera demain mardi le traité de Lisbonne afin de déterminer si certains passages du document sont en conformité avec la Constitution du pays. Au cours de la procédure, les quinze juges entendront les représentants des deux chambres du Parlement, du gouvernement ainsi que le président de la République. Une décision sera ensuite prise, mardi ou mercredi, avant que le Parlement puisse éventuellement se prononcer à son tour.

Ce matin, Vaclav Klaus a laissé entendre à la radio qu'en tout état de cause il ne signera la ratification du traité qu'après la ratification par l'Irlande. Toute discussion sur le fait de savoir si le traité sera ratifié ou rejeté par la République tchèque est aujourd’hui « oiseuse », a-t-il dit. Il faut attendre la décision de la Cour, et, si la Cour donne le feu vert, il y aura le débat au Parlement. Lequel sera tout sauf court, souligne le président, car ce traité « signifie une limitation fatale de la souveraineté nationale ». Ensuite seulement ce sera le tour de la signature présidentielle. « Je n’ai pas de raison d’être un Européen de plus qui exerce une pression sur l’Irlande pour qu’elle fasse quoi que ce soit, a-t-il ajouté. Simplement, aucune modification de la situation ne peut avoir lieu avant que l’Irlande change de position. »

Commentaires

  • Attendons donc mais Chapeau encore à Klaus qui est d'une constance et d'une résistance au rouleau compresseur de la propagande admirable.

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