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La création de l’Institut du Pays Libre

Communiqué de Bernard Antony

Comme je l’avais clairement exprimé, la création du mouvement « Pays Libre » n’avait pas du tout été envisagée comme celle d’un parti mais comme celle d’une association visant à observer, commenter et influencer la vie politique.

En effet, démissionnaire en 2003 du Bureau Politique du Front National, je souhaitais pouvoir continuer à m’exprimer dans l’ordre politique ce que ne me permettait pas toujours les finalités spécifiques du mouvement Chrétienté-Solidarité et encore moins celles de l’Agrif. L’Agrif unit en effet par delà leurs différences ou divergences politiques des milliers d’adhérents d’accord pour faire face ensemble aux racismes anti-français et anti-chrétiens qui ne cessent aujourd’hui de progresser dans une grande indifférence des autorités politiques et hélas aussi de trop d’autorités religieuses.

Aussi, afin de ne laisser place à aucune ambiguïté, j’ai proposé à mes amis de continuer à œuvrer politiquement au nom de l’Institut du Pays Libre.

Outre sa fonction habituelle de communication et de prise de position, cet institut organisera dans l’année universitaire 2008-2009 six colloques consacrés aux principaux domaines de la vie politique et jugera notamment de l’action du gouvernement Sarkozy.

Mais surtout, l’Institut du Pays Libre travaillera à établir la meilleure concertation possible entre les personnalités militantes de la résistance nationale et chrétienne, fondamentalement d’accord sur les principes de défense de la souveraineté nationale dans l’amitié européenne ;  du respect de la vie innocente et de la lutte contre la culture de mort ; de la justice sociale, des libertés du travail et de la rénovation syndicale ; du refus de tous les totalitarismes et notamment de l’islamique ; du respect de l’âme chrétienne de la France et des valeurs fondamentales de notre civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne.

Mes amis et moi espérons ainsi favoriser dans les mois et les années qui viennent la refondation d’un grand mouvement national dans l’Amitié Française et Européenne.

Nous proposerons certes qu’il mette en avant, comme cela est le cas en Italie, le riche concept de Pays Libre !

Commentaires

  • Je suis allé sur le log de Yan Redecker où est publié un texte terrible et prémonitoire de Jean Raspail.A côté de ce texte, les espoirs d'un Bernard Anthony-ayatholah cassoulet, de fonder un énième mouvement m'apparaissent bien pâles, même si j'admire ceux qui s'affairent autour de l'AGRIF et autres petites familles.Il fallait demeurer unis autour de Le Pen, quoiqu'on en pense, malgré les attaques contre lui, malgré son caractère, ses façons de voir, lorsque les dites "familles" étaient des satellites utiles, progressant, efficaces du Front National craint de tous nos ennemis.Les torts fûrent partagés mais en ce temps là nous pouvions encore espérer alors qu'à présent ne se profilent à l'horizon que les scénarios les plus sombres pour la Nation et la Chrétienté toute entière.

  • En baptisant Bernard Antony "ayatolah-cassoulet", on renouvelle les erreurs de Le Pen ("Présent" rebaptisé "Absent", ou le fâcheux "Durafour crématoire", etc) qui ont fait la joie de ses ennemis et avivé les inévitables divergences au sein d'un mouvement de rassemblement national. Ce style qui se veut ironique mais qui est suicidaire pour nous car il a beaucoup nui à Le Pen et au FN, nous pouvons le laisser à Charlie Hebdo. Sinon ce n'est même pas la peine d'essayer de rassembler à nouveau les "nationaux", que ce soit avec le FN ou sans lui (et dans ce cas, si possible pas contre lui).

  • C'est exaspérant de voir encore défendre un Le Pen en caricaturant ceux qui ne veulent pas être des veaux d'un front national qui n'a rien a voir avec celui auquel ils avaient adhéré. les gens qui ont aidé à construire le FN avant monsieur Alliot et cie avaient des valeurs, ils n'ont pas changé et ne compte pas changer leurs valeurs. C'est le FN qui ne sait plus où il va et qui préfère les rouges aux chrétiens notamment.
    On nous a traitait de nazi. Les nazis étaient des nationaux socialistes. Que veulent ceux qui sont à la tête du FN aujourd'hui ? simplement cela. Je n'en serais jamais.

  • @Mélanie, je veux bien tout, mais tout de même. Préférez vous voter pour l'UMPS ou leurs satellites ? Je ne sais pas où sont les veaux. Que la vie politique oblige à des positions tranchées est une chose mais il faut aussi voir la réalité.

    Je vois surtout dans les prises de position de B.Antony une frustration (légitime). Son (grand) talent doit être utilisé au FN. Car ses frustrations sont celles de talents non utilisés. Sa place est parmi nous au FN. Si tel n'était pas le cas, la tonalité de ses interventions ne seraient pas telles.

  • Antoine a raison: Le Pen n'aurait pas dû virer Bernard Antony. Mais faire revenir les gens après les avoir mal traités ce n'est pas évident. Et il n'y a pas que B.Antony, Le Pen a eu la dent dure contre beaucoup de gens qui n'étaient pas d'accord à 100% avec lui mais qui en étaient tout de même très proches. Et sa fille n'a rien fait pour calmer les choses. c'est miraculeux que Golnisch soit encore au FN (Le Pen à qui on demandait si Golnisch ferait un bon président ,sous-entendu: du FN, a répondu "oui, du parlement européen" ou quelque chose de ce genre car je n'ai pas mémorisé les mots exacts). Donc ne rêvons pas: il faut espérer un accord des divers mouvements nationaux y compris le FN, donc avec le FN, mais le FN ne peut plus être le grand rassemblement national qu'il fut grâce à Le Pen avant la tentative de putsch de Mégret: il a viré les "adorateurs de la lune" mais il aussi jeté le bébé avec l'eau du bain. Il a dit aussi (au "Monde", je crois) qu'il s'était également débarrassé des cathos tradis...
    Je le regrette profondément car je fus adhérent du FN et je garde mon estime pour le Menhir mais il a détruit lui-même ce qu'il avait si bien construit. Celà dit , si B.Antony revient au FN, tant mieux, d'ailleurs il coopère parfaitement avec Daoudal (voir "Reconquête").

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