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Travailleurs sans papiers : le mouvement « est en train de s’ancrer »

La CGT fait savoir qu’il y a aujourd’hui « 41 sites occupés, un millier de grévistes et quelque 1.500 dossiers de régularisation déposés dans les préfectures », et que par conséquent le mouvement des « travailleurs sans papiers » est « en train de s’ancrer ». Et si cela a commencé dans la région parisienne, « il y a maintenant un frémissement dans une quinzaine de départements »...

Le 1er juin, Brice Hortefeux a indiqué que 260 « travailleurs sans papiers » avaient déjà été régularisés. Il va falloir redoubler d’efforts. Il est vrai que, régulariser tout le monde au « cas par cas », c’est beaucoup plus long que de faire une régularisation massive. Mais puisqu’il n’est pas question de faire de régularisation massive...

Commentaires

  • “Représentativité” syndicale

    L’histoire de l’incroyable exception française en matière de “dialogue social” commence le 24 février 1945. Ce jour-là, le Général De Gaulle publie une ordonnance réservant le monopole de la “représentativité syndicale” aux organisations ouvrières qui n’avaient pas collaboré avec l’occupant. La CGT, courroie de transmission du Parti Communiste Français, est du nombre. Elle n’aurait pas dû l’être : le PCF est entré en résistance non par patriotisme national mais pour soutenir les conquêtes mondiales d’un Parti étranger, sur ordre du Grand Staline (avant quoi, jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941, ses militants sabotaient nos armées… !) Quoi qu’il en soit, le mal était fait. Et De Gaulle a commencé ensuite sa “traversée du désert” en faisant don à la France de cette mauvaise action.

    Depuis cette date, dans la majorité des grandes entreprises, les délégués syndicaux d’une CGT marxiste, anti-libérale, anti-économique et anti-française continuent de saboter quotidiennement le travail des entrepreneurs et des ouvriers, qui ne votent plus pour elle et ne lui versent pas non plus de cotisations. (Rassurez-vous : notre impôt remédie à cet écueil, au point que le secrétaire général de la CGT roule encore avec chauffeurs et gardes du corps dans une Citroën C6 toute neuve de 47600 euros ttc…) Nicolas Sarkozy s’est habilement et fermement attaqué depuis un an à cette insupportable contradiction – insulte à tous les travailleurs de France–, comme l’explique le Dossier du jour de ce numéro. Si vous avez voté pour lui, comme moi, et que vous n’êtes pas masochiste, marquez cette action d’une pierre blanche s’il vous plait.
    Gabriel de seinemont/sedcontra.fr

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