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  • Tabarly

    Il y a dix ans, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, Eric Tabarly disparaissait en mer. Pour l’occasion sort sur les écrans un film paraît-il remarquable.

    Je voudrais juste apporter mon modeste tout petit témoignage. J’ai vu Eric Tabarly une fois, une seule fois. C’était dans les locaux de Présent.

    A l’époque, aucune personnalité n’acceptait de donner une interview à ce journal lepéniste et intégriste. Tabarly fut le seul (avec Thierry Roland, mais je ne sais plus si c’était avant ou après). Je me souviens d’un petit homme timide, d’un bon sourire de Breton taciturne, qui attendait dans l’entrée, un peu comme un démarcheur importun, qu’on veuille bien s’occuper de lui…

    Un peu plus tard vint à l’accueil une sorte de livreur en blouse, qui demanda timidement à ma femme, qui était alors à la réception, quel jour serait adéquat pour qu’il apporte des croissants et des chaussons au pommes. – Mais de la part de qui ? demanda ma femme. – Lionel Poilâne, répondit le quidam, qui était Lionel Poilâne en personne…

    Il se trouve que les deux hommes sont morts en mer.

    Je retiens surtout que les vraies personnalités n’ont rien à voir avec le bling-bling.

  • Qui aide-t-on en Afghanistan ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    M. Sarkozy a annoncé, à l'ouverture de la conférence internationale sur l'aide à la reconstruction de l'Afghanistan, que l’aide française « sera plus que doublée et consacrée en priorité à l'agriculture et à la santé ».

    A la veille de cette conférence, la Banque mondiale s’interrogeait sur la capacité d’un gouvernement notoirement corrompu à gérer une aide internationale massive. Elle soulignait qu’il était primordial de bâtir d’abord « un Etat efficace capable d’assurer la sécurité et de fournir des services à tous les citoyens afghans », de créer un service public « dans lequel les fonctionnaires seraient soucieux de servir le plus grand nombre plutôt qu’eux-mêmes ».

    Mais qu’importe la réalité, qu’importe la destination des fonds. L’essentiel est de paraître généreux. Avec l’argent des Français.

  • La dernière échographie…

    Le 10 juin, le gouverneur de la Caroline du Sud a signé une nouvelle mesure proposant aux femmes qui veulent avorter de faire une dernière échographie. Déjà utilisée dans certains centres de grossesse, cette mesure persuaderait 70 à 80% des femmes de garder leur bébé.

    (genethique.org)

  • Un petit fait qui dit tout

    Les chauffeurs d’autobus et de tramways de la compagnie GVB d’Amsterdam ne célébreront pas Noël cette année dans les garages de l’entreprise, car il y a trop d’immigrés qui travaillent pour la compagnie de transport et ces derniers ne sont pas intéressés par cette fête chrétienne.

    « La représentation multiculturelle des employés participant à cette fête de Noël manque de diversité », a écrit la direction à leur syndicat, suggérant l’organisation d’une autre fête à laquelle tous les employés pourraient participer.

    Le syndicat a alors écrit une lettre à ses adhérents, précisant que la fête de Noël est une tradition destinée à tous les employés. Et il a écrit à la direction que les employés ne voudraient pas que la fête soit supprimée.

    Entre-temps, la compagnie a suspendu le parrainage des festivités de Noël.

    (Telegraaf, via Islam in Europe, via altermedia)

  • Une acharnée…

    Lundi dernier, suite à un rappel d’altermedia, je reproduisais mon article sur l’application de la charia à Lille en 2005. Or voici que le lendemain, mardi, cette affaire est revenue devant la justice de Lille. Pas l’affaire elle-même, puisqu’elle a été définitivement jugée, conformément à la charia, en juin 2005. Mais il s’agit d’une « réplique », comme on dit des tremblements de terre.

    La veuve d’Amar Bergham, qui avait pourtant gagné en faisant appliquer par la justice française la fatwa de la Ligue islamique du Nord, poursuit de nouveau de sa vindicte les enfants de son mari, au motif qu’ils avaient imité sa signature pour que leur père soit incinéré. Et elle demande 10.000 euros de compensation…

    Le procureur a souligné le « caractère particulièrement vindicatif  » de la plaignante, a remarqué que la « victime », Amar Bergham, ne subissait aucun préjudice puisqu’il avait été enterré selon les vœux de sa femme (dont il était séparé depuis longtemps), et n’a donc pas requis de sanction.

    Jugement le 1er août.

  • Vaclav Klaus et l’euro

    Le président tchèque Vaclav Klaus dit tout le mal qu’il pense de l’euro dans une tribune publiée par le Financial Times.

    « En 1998, la zone euro était d'abord un projet politique et on pensait généralement que ses fondements économiques seraient créés dans une phase ultérieure. Une entité économique devait être créée, cimentée par une monnaie commune. Ces espoirs n'ont pas été atteints jusqu'ici", écrit-il.

    Il souligne que la croissance dans la zone euro est plus faible que dans le reste de l'Union européenne et aux Etats-Unis et que la productivité a baissé de moitié par rapport aux 20 ans qui ont précédé sa création.

    Il fait remarquer que « un pays avec une inflation au-dessus de la moyenne dans une zone à taux de change unique perd graduellement sa force compétitive et vice-versa. L'Allemagne par exemple a été poussée dans une situation déflationniste, qui a eu un effet négatif sur sa croissance. »

    « Avec l'élargissement de la zone euro, les différences d'inflation peuvent devenir plus grandes » constate-t-il. Ainsi la Slovénie qui était à 1,6% d'inflation à son entrée dans la zone euro en janvier 2007 est à 6,9% en mars 2008, le taux le plus élevé de la zone.

    Il insiste : « Nombre de problèmes de la zone euro sont causés par l'introduction d'une monnaie commune dans un groupe de pays disparates, dont chacun a besoin d'un taux d'intérêt et de change différent. » L'Europe pourrait avoir à faire face à « une crise sérieuse » face à la concurrence chinoise et indienne et à la montée des prix des matières premières, et dans ce cas une monnaie commune ne serait pas d'une grande utilité.

    « Dans la pratique l'euro a montré que forcer une Europe économiquement disparate dans une entité politique homogène au travers d'une décision politique est de l'ingénierie politique par excellence et a été loin de bénéficier à tous les pays », conclut Vaclav Klaus.

    On sait que le président tchèque est beaucoup plus eurosceptique que son gouvernement. Il n’empêche que le gouvernement ne donne aucune date quant à une éventuelle entrée de la République tchèque dans la zone euro…

  • Le « mariage » homosexuel légalisé en Norvège

    Le Parlement norvégien a adopté, par 84 voix contre 41, un projet de loi mettant sur un pied d’égalité les couples homosexuels et hétérosexuels, tant pour le mariage et l’adoption d’enfants que pour la possibilité de bénéficier d’une assistance à la fécondation.

    La loi donne aux lesbiennes le droit de solliciter une insémination artificielle. Le donateur de sperme doit être identifié afin que l’enfant puisse, s’il le souhaite, connaître l’identité de son père biologique lorsqu’il atteint l’âge de la majorité…

  • Jean-Paul Proust à Monaco…

    Cela date d’il y a un mois et demi, mais c’est toujours bon à savoir. Le 11 mai le blog Bakchich s’étranglait devant les propos de Jean-Paul Proust lors de la dernière réunion du conseil national de la principauté de Monaco, le 28 avril. Et c’est grâce à l’indignation de Bakchich qu’on connaît cette bonne nouvelle (reprise hier soir sur le Forum catholique)

    Le 28 avril dernier, le conseil national s’apprêtait à voter un texte de loi incriminant les violences domestiques touchant tous les couples, y compris homosexuels.

    Jean-Paul Proust, ancien préfet de police de Paris, est aujourd’hui ministre d’Etat à Monaco. Et il condamne le texte : « Je ne porte pas un jugement moral sur le concubinage des gens de même sexe mais ce n’est pas conforme à l’esprit de notre société. ». Un parlementaire s’interroge : « On est en 2008, on parle d’homosexualité et le gouvernement est gêné… » « Il n’est pas gêné, il est contre », répond du tac au tac Jean-Paul Proust.

    Un autre s’indigne : « J’ai honte pour mon pays. Il y a des dispositions dans la convention européenne des droits de l’homme qui garantissent le droit à la vie privée et familiale. J’ai l’impression qu’on s’assoit dessus ».

    Réplique de Jean-Paul Proust : « Excusez-moi mais j’ai honte pour vous et pas pour moi… Je représente le prince ici. »

    En 2007, Jean-Paul Proust, qui « représente le prince », et non plus la république, avait déjà rejeté une proposition de dépénalisation de l’avortement.

  • Le Congrès du Salvador unanime contre l’avortement

    Les 84 membres du Congrès du Salvador (y compris ceux du Front Farabundo Martí de libération nationale, qui changent leur fusil d’épaule…) ont signé une pétition lancée par le mouvement « Oui à la vie » condamnant l’avortement comme un « crime abominable ».

    « Par notre signature, ce que nous réaffirmons est notre engagement à respecter la Constitution », a sobrement commenté un député.

    « Oui à la vie » fait circuler cette pétition dans les parlements des pays d’Amérique centrale dans le but d’affirmer dans la région le rejet de l’avortement, de l’euthanasie et des autres atteintes à la vie, au moment où les gouvernements sont soumis à une forte pression internationale pour légaliser l’avortement.

    « Tout être humain doit être  protégé et respecté depuis le moment de la conception jusqu’à sa mort naturelle. Notre responsabilité primordiale en tant que législateurs est de défendre la vie de façon inconditionnelle. Nous condamnons l’avortement comme un crime abominable », dit notamment la pétition.

    « Oui à la vie » a déjà recueilli la signature de 108 députés sur 118 au Honduras, d’où le mouvement est parti. Il est maintenant au Guatemala.

    L’Amérique centrale est soumise à de fortes pressions pour légaliser l’avortement, souligne María Lillian Navarrete de Pereza, vice-procureur à El Salvador. Mais cela « ouvrirait la voie au chaos culturel et au libertinage, et affecterait gravement la démocratie naissante que nous avons réussi à créer par tant d’efforts ».

  • National-islamisme

    Dans son commentaire sur les élections au Conseil français du culte musulman, Bernad Antony note que le Comité de Coordination des Musulmans Turcs de France « a du moins le mérite d’afficher son appartenance ». En effet, ce sont les seuls à ne pas se dire "français". C’est un témoignage de plus de la réalité et de la spécificité du national-islamisme turc.