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Gaude, Virgo, stella maris...

Réjouissez-vous, ô Vierge, étoile de la mer, épouse chérie du Christ; car voici que le messager de notre salut vient vous apporter le plus grand sujet d'allégresse. Chaste et féconde Mère, purifiez-nous de nos péchés, et annoncez aussi à nos cœurs les joies d'en haut.

Réjouissez-vous, Mère sans tache, qui, dans votre admirable fécondité, avez enfanté un fils, comme un astre lance son rayon ; par la grâce de votre enfantement, source de notre salut, rendez nous féconds dans le bien, nous jusqu'ici stériles de cœur.

Réjouissez-vous, ô lis couvert de fleurs, dont les Mages chargés de présents adorent à genoux l'enfant nouveau-né. Heureuse Mère, accordez-nous de pouvoir offrir toujours à Dieu les hommages figurés par leurs dons.

Réjouissez-vous, ô Mère, dont le fils fut présenté au temple, et placé sur les bras de Siméon qui célèbre sa gloire; donnez-nous de le porter, nous aussi, dans des Meurs purs et sincères.

Réjouissez-vous, Marie, vous dont l'allégresse fut au comble, au jour où votre fils ressuscita vainqueur des liens de la mort : faites-nous aussi ressusciter de nos péchés, ô très clémente ! élevez en haut notre cœur accablé sous le poids de ses vices.

Réjouissez-vous, Marie, vous dont les heureux regards suivirent le vol de votre fils remontant au trône de son Père ; donnez-nous de voir sans crainte son retour, lorsque ce monde arrivera à sa fin.

Réjouissez-vous, Vierge des vierges, que la main du doux Jésus emporta au-dessus des astres, lorsque vous eûtes achevé cette vie mortelle; accordez-nous l'allégement du poids de nos péchés, et après les tribulations présentes, conduisez-nous à la vraie patrie.

Amen.

(Séquence d’un ancien missel allemand, dans L’Année liturgique de Dom Guéranger)

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