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  • Allemagne : des cours d’islam à l’école...

    L’ineffable ministre allemand de l’Intérieur Wolfgang Schäuble propose d’introduire des cours d’islam dans les écoles. Il explique :

    « Nous recourons à tous les moyens contre les prédicateurs de la haine. Avec des cours de religion islamique, nous leur faisons pour ainsi dire concurrence. Car, si nous envoyons les enfants à des cours de religion dans des écoles d’Etat, cela nous conduira à un changement de l’exercice de la religion dans les mosquées. »

    Je ne vois pas d’autre solution que de kidnapper Wolfgang Schäuble et de l’obliger à lire le Coran.

  • Révolte à Lhassa

    Après plusieurs jours de manifestations de moines, de violentes émeutes ont éclaté à Lhassa, la capitale du Tibet occupé et génocidé par les communistes chinois. Ce sont les plus importantes manifestations depuis le soulèvement de mars 1989. Il y a des morts et de nombreux blessés. Les manifestants « ont saccagé des magasins chinois et la police a tiré à balles réelles, personne n’a le droit de se déplacer dans Lhassa maintenant », a indiqué un habitant à Radio Free Asia.

  • Chemin de croix chinois

    Le pape a demandé à l'archevêque de Hongkong, le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, les méditations du Chemin de Croix au Colisée pour ce Vendredi saint. L’agence Zenit lui a demandé si c’était pour le Saint-Père une façon de donner la parole à l’Eglise de Chine qui souffre. Il a répondu :

    « Le Saint-Père veut que nos frères et sœurs soient présents spirituellement au Colisée parce que, probablement, plus que nous, ils perpétuent aujourd'hui dans leur corps la Passion de Jésus. Dans leur chair, Il est arrêté, maltraité, moqué, condamné et crucifié, aujourd'hui. »

    D’autre part, du 10 au 12 mars a eu lieu au Vatican une réunion « au sommet », convoquée par le pape (sans qu’on connaisse l’identité des autres participants) avec pour thème la lettre de Benoît XVI aux catholiques de Chine, du 27 mai 2007.

    Le pape a rappelé le rendez-vous du 24 mai prochain, Journée universelle de prière pour l'Eglise en Chine.

  • Le Kosovo vu de Chypre, et de Macédoine

    Le nouveau président chypriote Demetris Christofias a « reconfirmé » la position du précédent gouvernement concernant la déclaration d’indépendance du Kosovo : « Nous avons pris la décision d’éviter toute reconnaissance de cette action que nous considérons comme injuste et, d’après le droit international, illégale. »

    La Macédoine , qui a une frontière commune avec le Kosovo, refuse également de reconnaître l’indépendance de la province serbe. Du coup le Parti démocratique des Albanais a quitté la coalition au pouvoir, provoquant une crise politique. (Les Albanais représentent le quart de la population. En 2001, une rébellion albanaise avait mis le pays au bord de la guerre civile.)

  • L’euthanasie de Chantal Sébire

    Chantal Sébire, bien entendue prise en charge par l’ADMD, a saisi la justice d’une « demande exceptionnelle » d’euthanasie. Selon « son » avocat Me Gilles Antonowicz (militant de l’euthanasie et responsable de la commission juridique de l’ADMD), elle ne demande que l’application de la loi Léonetti. Ce qui est évidemment faux, même si la loi est par ailleurs ambiguë.

    Le procureur a requis aujourd’hui « l’irrecevabilité de la requête en l’état actuel de la loi ». Le jugement a été mis en délibéré au 17 mars (lundi prochain).

    On notera la réaction de Rachida Dati :

    « Cette dame demande à la justice de pouvoir exonérer de la responsabilité pénale le médecin pour lui administrer une substance létale, pour l'aider à mourir. Ce n'est pas notre droit. Nous avons fondé notre droit, et aussi bien la Convention européenne des droits de l'homme, sur le droit à la vie. (...) A titre personnel, je considère que la médecine n'est pas là pour administrer des substances létales. »

    On prend acte du rappel du droit, et du droit à la vie. En faisant remarquer qu’il ne s’applique pas aux enfants à naître. Il est tout de même curieux (ou plutôt abominable) d’avoir un droit « fondé sur le droit à la vie » et qui ne le reconnaît pas aux plus petits.

    On retiendra aussi l’étrange précision « à titre personnel ». La personne de Rachida Dati n’a rien à voir dans cette affaire. La médecine n'est pas là pour administrer des substances létales. C’est une donnée objective. Et c’est le serment que prêtent tous les médecins : « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. »

    « A titre personnel », cela veut dire qu’on peut en discuter. Et que le droit fondé sur le droit à la vie est évolutif. Hélas c’est en effet ce qu’on a vu avec l’avortement.

    A noter aussi la réaction de Roselyne Bachelot, plutôt surprenante, par sa netteté, par rapport à ses déclarations précédentes :

    « La loi Léonetti réaffirme clairement pour le corps médical l'obligation de soulager les patients mais l'intervention des médecins ne peut avoir pour effet dans notre droit et dans notre philosophie de la vie de mettre fin à la vie des patients. La mort peut être une conséquence de la démarche de soulagement de la souffrance, mais la mort ne peut en aucun cas procéder d'un projet auquel le corps médical est associé. C'est l'éthique de notre pays, et une démarche éthique ne s'adapte pas à des cas particuliers. Je le redis, le monde médical, les pouvoirs publics ne peuvent promouvoir l'euthanasie active quelle que soit la gravité de la maladie. »

    En revanche, mais là sans surprise, François Fillon est au-dessous de tout :

    « C'est une demande qui provoque chez beaucoup de Français beaucoup d'émotion comme en avait provoqué beaucoup la demande de Marie Humbert, il y a quelques années. Il y a un texte qui a été voté par les parlementaires il y a deux ans, la loi Léonetti. La demande est faite au juge d'interpréter ce texte. On va voir ce que le juge va dire. La difficulté dans cette affaire c'est qu'on est là aux limites de ce que la société peut dire, de ce que la loi peut faire (...) On est là aux limites de l'intime. Il faut avoir la modestie de reconnaître que la société ne peut pas répondre à toutes ces questions... » Et bla-bla-bla... Et il demande que le « débat » se poursuive... car « Il faut que la société tout entière prenne en charge cette question et mûrisse ». On comprend dans quel sens.

    En attendant, comme François Fillon est très intelligent, il a trouvé la solution : la mise de Chantal Sebire dans le coma, où on la laissera mourir de soif. Génial.

    Sauf que Chantal Sebire a refusé. Son combat est celui de l’ADMD : la légalisation de l’euthanasie...

    (On pourra relire les lumineuses citations de Jean-Paul II que rappelle e-deo.)

  • Razzy Hammadi se ramasse

    D’abord pressenti à Hénin-Beaumont, Razzy Hammadi, ancien président du MJS, devenu secrétaire national du PS à la Riposte , avait été imposé par le PS à Orly. Il s’agissait à la fois de promouvoir la « diversité » et de propulser le jeune homme aux dents longues, en envoyant à la retraite le maire socialiste sortant Gaston Viens.

    Mais il a été très mal reçu par les socialistes locaux, dont plusieurs ont préféré se présenter sur les listes du maire sortant ou de la communiste Odette Terrade.

    Résultat : bien que François Hollande et Bertrand Delanoë soient allés sur place le soutenir, Razzy Hammadi n’est arrivé qu’en quatrième position, avec 13,3% des voix, très loin derrière le maire sortant qu’il devait pousser dehors (35,8%).

    De dépit, il a décidé de se retirer, en disant tout le mal qu’il pense d’Odette Terrade, avec qui il avait conclu un accord de fusion des listes pour le second tour, mais qui l’a rejeté en dénonçant l’arrogance du jeune loup...

    (Razzy Hammadi est ce personnage selon lequel le Front national, ce sont des gens qui « veulent tuer tous les juifs et tous les noirs ».)

  • Une première significative au Parlement européen

    Le Parlement européen a sanctionné dix de ses membres pour avoir osé manifester leur opinion lors de la cérémonie de signature de la Charte des droits fondamentaux.

    Philippe de Villiers et Paul-Marie Coûteaux sont privés respectivement de cinq et trois jours d'indemnités journalières, soit 1435 et 861 euros. Le Polonais Maciej Giertych, l'Autrichien Hans-Peter Martin, les Britannique Roger Knapman, Roger Helmer et Jim Allister devront eux s'acquitter de 861 euros d'amende, tandis que Godfrey Bloom et le Polonais Sylwester Chruscz sont sanctionnés de 574 euros, ce qui correspond à deux jours d'indemnités journalières. Le Tchèque Vladimir Zelezny écope lui d'un simple blâme, première dans l'échelle des sanctions prévue au règlement intérieur.

    C’est la première fois que le Parlement sanctionne des députés. Au motif, selon le président Pöttering, que « dans un parlement démocratique aucun orateur ne doit être empêché de parler par les cris systématiques de collègues qui ne partagent pas son opinion ».

    C’est ridicule. Il suffit de voir les débats au Parlement français pour savoir que les députés ne se privent pas d’interrompre les orateurs, et c’est même souvent le seul intérêt de débats ennuyeux. Dans les pays où le sang est plus chaud, les députés transforment même volontiers les débats en foire d’empoigne...

    Les députés sanctionnés sont en fait coupables, d’une part du crime de lèse-majesté : on n’interrompt pas les grands seigneurs de l’Europe que sont les présidents du Conseil, de la Commission et du Parlement ; d’autre part d’avoir manifesté une opinion non conforme aux diktats de l’européisme. Il n’est pas interdit d’interrompre les orateurs, il est interdit de réclamer un référendum et de critiquer les traités.

    [On constate avec surprise qu’aucun député du Front national n’est condamné. Ils étaient pourtant là, et ils avaient pleinement participé à la bronca... et à sa préparation. Serait-ce parce que Bruno Gollnisch avait menacé de saisir la justice en cas de sanction ? Aucun député d’extrême gauche ne fait partie du lot non plus. Mais là on comprend pourquoi sans peine.]

  • Mort d'un martyr

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Le Front National exprime sa vive émotion à l'annonce de l'assassinat de l'archevêque de Mossoul Mgr Faraj Rahho, tué en haine de la foi chrétienne.

    Il présente ses plus sincères condoléances à Sa Béatitude Emmanuel III, Cardinal Delly, Patriarche de Babylone et des Chaldéens.

    Cette tragédie illustre une fois de plus l'élimination systématique des Chrétiens d'Orient, chassés notamment par l'intolérance de l'extrémisme islamiste.

    Naguère protégés par les régimes laïcs arabes, ils sont aussi les premières victimes de la désorganisation et de la haine anti-occidentale que la politique américaine a malheureusement attisée dans la région.

  • Il ne reste que des mots

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le mirobolant projet d’« Union méditerranéenne » de Nicolas Sarkozy vient d’être enterré à Bruxelles avec toutes les pompes européennes.

    Il en est de ce projet comme de toutes les annonces tonitruantes du candidat Sarkozy : au final, il n’en reste que des mots, dépouillés de leur signification initiale.

    L’« Union méditerranéenne », qui devait regrouper les pays riverains de la Méditerranée , est devenue une « Union pour la Méditerranée  », qui n’est rien d’autre que le nouveau nom donné au « processus de Barcelone », cette structure de coopération de l’Union européenne avec les pays méditerranéens, sur des objectifs ciblés et limités.

    Selon le président de la République, c’est la troisième initiative française qui rencontre un « très large consensus ». C’est en réalité la troisième initiative du président Sarkozy qui est réduite à néant. Le soi-disant « traité simplifié » n’est qu’une rédaction plus compliquée de la Constitution européenne ; le « groupe des Sages » qui devait avoir pour principale mission de réfléchir aux frontières de l’Union européenne n’a pas ce sujet-là dans ses attributions.

    Et pendant qu’on agite des mots, le rouleau-compresseur euromondialiste continue d’avancer inexorablement.

  • L’« Union pour la Méditerranée »

    Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont approuvé hier soir le projet d’« Union pour la Méditerranée  », qui doit être formellement adopté aujourd’hui. (voir ma note d’hier).

    Nicolas Sarkozy s’en est longuement félicité, faisant croire qu’il s’agissait de la réalisation de son mirifique projet d’Union méditerranéenne. Tout en reconnaissant que c’était le résultat d’un « compromis », il a ajouté : « mais je ne pense pas qu’on puisse dire qu’on a renoncé à l’ambition du projet ».

    Or le projet de Sarkozy était de regrouper les pays riverains de la Méditerranée dans une Union, sur le modèle de l’Union européenne, et dont la Turquie serait le « pivot ». L’« Union pour la Méditerranée  » n’est rien d’autre que le nouveau nom du processus de Barcelone, qu’il s’agit de « mettre à jour », comme l’a déclaré le Premier ministre slovène. Ou de tenter de faire fonctionner...