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Nouvelle pression pour l’euthanasie

Chantal Sébire, une institutrice de 52 ans, défigurée par une tumeur très rare et incurable, demande à l’Etat d’abréger ses souffrances, qu’elle décrit comme atroces. L’heure est maintenant «  de partir dignement dans la mort », dit-elle.

« Le combat pour la légalisation de l’euthanasie en France mené par Chantal ressemble à celui de Marie Humbert », commente l’AFP.

Laquelle Marie Humbert a fini par reconnaître qu’elle avait été manipulée par l’ADMD.

Commentaires

  • "On est vraiment en retard", disait le patron du bar derrière le vidéo-projecteur pendant que le sujet passait, au 20 heures sur France2 (mardi avant le match). Très 'télégénique' pour sûr, avec ses "images qui peuvent heurter" dirent-ils, just'avant d'envoyer la sauce direct gros plan.
    Je faisais remarquer illico qu'il n'y a pas besoin de loi spéciale, que les circonstances atténuantes ça existe et qu'un procès pour meurtre ça sert à ça, à juger sur pièces. "Mais ça ce sont mes opinions" me sentis-je obligé d'ajouter dare dare, vu que mes propos faisaient l'effet d'une Gameboy qui ne marche plus.
    Enfin, ça a quand même fait réfléchir quelques présents. Puis je suis parti prendre le train.

  • Est-ce cela "partir dans la dignité"? Participer à un cirque médiatique, manipulé par les militants de l'euthanasie?

    Le quart d'heure de gloire ultime, la mort-spectacle, la fascination des médias face à la mort a franchi un pas. Plutôt que d'attendre les images sanglantes d'accidents et de catastrophes, on va désormais les provoquer.

    Ah oui, tout cela par "amour", par "respect" et pour combattre "l'obscurantisme religieux".

    Je ne peux décemment critiquer cette personne dont on ne peut nier la souffrance, et qui a le droit de mettre fin à ses jours, mais les vautours qui volent autour de ce drame sont égoïstes et abjects de profiter de cette situation pour leurs petits intérêts.

  • La fascination vient des médias. Une mauvaise nouvelle se vend mieux qu'une bonne. Surtout s'il y a des français dans le tas de cadavres.

    Cette fixation morbide se retrouve dans le traitement privilégié de ce genre de sujet. On fait frissonner le bourgeois en lui montrant ce qu'il pourrait devenir, rien de plus de ce côté là. Cela sert en fin de compte tous ceux qui s'emparent de sujets vendeurs pour faire progresser leurs idées.

    L'information est un produit comme un autre. La mort se vendra toujours bien. Les questions de fond que l'on doit se poser sont noyées sous le pathos à destination de la ménagère, et au final vulgairement évacuées.

  • Il est à remarquer que cette femme refuse de se suicider et refuse également un traitement contre la douleur car elle prétend que cela amoindrirait sa conscience. Par contre, elle n'a aucun scrupule à demander que quelqu'un se fasse assassin pour elle. Parce que même s'il était légalisé, un meurtre reste un meurtre.

  • Tout ça, c’est parce qu’elle n’a pas expliqué la shoah à ses élèves ! mais bientôt on va rattraper ce retard.

  • Amusante votre théorie, Lapinos, mais au fond, je pense que vous avez raison.

    Les déficits n'en demeurent pas moins, ni tous les problèmes objectifs qui se posent à la France, et les échographies comme les premières dents et les couches du mouflet cesseront vite de m'amuser.

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