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  • Fadela ne veut pas être traitée d'homophobe

    e-deo rapporte que Fadela Amara dit à propos du « mariage » homosexuel et de l’adoption par les paires homosexuelles : « Je ne veux pas m’opposer à ça, sous peine d’être traitée d’homophobe ». Commentaire du blog : « Pas pute, mais soumise ? »

  • « Remaniement »

    Nicolas Sarkozy avait promis un gouvernement « resserré », comprenant seulement 15 ministres, auxquels s’adjoindraient quelques secrétaires d’Etat de rang très inférieur, puisqu’ils ne participeraient pas au conseil des ministres. Il a en effet nommé 15 ministres et quelques secrétaires d’Etat, lesquels n’ont cessé d’être plus nombreux. En voici six autres, ce qui porte le total du gouvernement à 38 membres Au fil du temps, on a constaté que plusieurs secrétaires d’Etat participaient bel et bien au conseil des ministres, et pas seulement quand on discutait de sujets les concernant. Cette fois, l’Elysée prévient que « Luc Chatel et Yves Jégo participent à tous les conseils des ministres ».

    Les changements d’attributions et d’intitulés donnent le tournis. C’est tellement compliqué qu’il faut un très long exposé pour démêler l’écheveau. Et c’est sans intérêt. D’une part, parce qu’il s’agit essentiellement de mots, d’autre part parce que, comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans son communiqué, « ce qui reste de politique française autonome ne se décide pas au gouvernement mais à l’Elysée ».

    Tout au plus remarquera-t-on le mauvais coup du secrétariat à la famille. Là aussi, c’est un mot qu’on ajoute, mais en ce qui concerne la réalité, c’est tout différent. La titulaire du portefeuille, Nadine Morano, battue à plates coutures à Toul, mais grande amie du président, n’a jamais défendu la famille. Bien au contraire, elle s’est fait remarquer par ses prises de position constantes et médiatisées en faveur du lobby homosexuel (« mariage », adoption, procréation assistée) et en faveur de l’euthanasie. Pauvre famille...

    Mais son arrivée nous vaudra sans doute quelques intermèdes réjouissants. Sa collègue Fadela Amara disait récemment d’elle : « Nadine Morano, c’est la Castafiore. Elle est sympa mais elle énerve tout le monde et tout le monde la fuit »...

  • La vaine inflation des ministres et des intitulés

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le « gouvernement resserré » qu’avait promis Nicolas Sarkozy est de plus en plus dilaté. Avec la nomination de six nouveaux secrétaires d’Etat, il comprend désormais 38 membres.

    Sans doute est-ce pour brouiller la perception de cette inflation que les nominations s’accompagnent d’un savant jeu de chaises musicales et d’une valse des attributions, lesquelles sont également victimes de l’inflation, avec sept nouveaux intitulés.

    On aimerait se réjouir de voir la famille faire enfin son apparition dans l’organigramme gouvernemental. Mais confier le poste à Nadine Morano relève de la provocation. Cette personne, qui vient d’être sévèrement rejetée par les électeurs de Toul, n’est pas connue pour défendre la famille, mais pour militer en faveur du mariage homosexuel, de l’adoption par les couples homosexuels, de la procréation assistée pour les homosexuels, et de l’euthanasie.

    Sans doute échappe-t-on à une nouvelle ouverture à la gauche socialiste. Mais c’est une piètre consolation.

    Et en définitive ce très modeste remaniement ministériel, sans rapport avec l’ampleur de la crise, est sans importance : ce qui reste de politique française autonome ne se décide pas au gouvernement mais à l’Elysée.

  • Salut, tour inébranlable de l’Eglise

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XXIII

    Nous qui chantons votre enfantement, nous vous exaltons tous, ô Mère de Dieu, temple vivant, car le Seigneur qui tient tout en sa main, en habitant dans votre sein, vous a sanctifiée, vous a glorifiée et a appris à tous à vous crier :

    Salut, arche dorée par l’Esprit Saint, trésor inépuisable de vie.

    Salut, diadème précieux des rois pieux. Salut, noble gloire des saints prêtres.

    Salut, tabernacle de Dieu le Verbe. Salut, sainte plus grande que les saints.

    Salut, tour inébranlable de l’Eglise. Salut, rempart imprenable du royaume.

    Salut, vous par qui les emblèmes de la victoire sont dressés. Salut, vous par qui les ennemis sont mis en déroute.

    Salut, guérison de mon corps. Salut, ô salut de mon âme.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Il était mon père

    J’apprends la mort à cette terre de mon père spirituel.

    C’était un moine inconnu du monde, toujours resté fidèle à la fois à son monastère et à la messe de saint Pie V, ce qui lui valut de longues années de persécution.

    Il était le père spirituel de nombreuses personnes, qui sont aujourd’hui autant d’orphelins.

    Quiconque n’a pas de père spirituel ne peut comprendre de quoi il s’agit.

    A chacune de nos peu fréquentes rencontres il avait une parole qui me paraissait parfois anodine ou évidente, et dont je me rendais compte ensuite qu’elle nourrissait ma vie spirituelle ou me guidait dans la prière.

    Mais d’abord c’est lui qui a guidé les premiers pas de mon retour à l’Eglise. Il m’a mis un bréviaire entre les mains, il m’a fait lire saint Augustin et saint Thomas d’Aquin. En latin. – Mais c’est difficile, je ne comprends pas tout. – Ça ne fait rien. Tu ne comprendras jamais tout.

    Je n’ai donc plus de père mais il me faut rester son fils. Comme si j’étais assez grand pour me débrouiller tout seul...

    Après la mort de Dom Gérard, c’est vraiment rude.

    Miserere mei, Domine, quoniam infirmus sum.

    « On devrait déménager... là-haut », me dit ma femme, qui pense aussi que la prochaine veillée pascale commencera exactement dix ans après la mort de notre fille aînée dans un accident de moto.

    Miserere nostri, Domine, miserere nostri.

  • Pologne : la ratification bloquée

    Après le coup d’éclat de Jaroslaw Kaczynski, chef de l’opposition, menaçant de ne pas voter le projet de loi de ratification du traité de Lisbonne si l’on n’y ajoute pas un préambule garantissant la souveraineté du pays, le texte a été renvoyé en commission.

    Dans le même temps, Lech Kaczynski, président de la République, a déposé son propre projet de loi de ratification, soutenant ainsi la démarche de son jumeau.

  • Mégalo

    Christian Estrosi n’est plus sous-ministre, mais il est le maire de Nice. Et il affirme que désormais le gouvernement ne pourra plus rien décider d’important sans lui demander son avis. Sic (dans Nice Matin) :

    « Aucune grande décision nationale ne pourra être prise sans tenir compte de l’avis du maire de la deuxième ville UMP de France. »

    Deux infirmiers, vite !

  • Européisme frénétique

    Le socialiste Roland Ries, qui a remporté les municipales de Strasbourg, veut « créer un vrai eurodistrict, un district européen à statut juridique et fiscal particulier qui accueillerait les grandes institutions européennes et les sièges sociaux des grands groupes européens ». Ce district, qui comprendrait la communauté urbaine de Strasbourg et les villes allemandes voisines, « bénéficierait d’un statut d’extraterritorialité, un peu sur le mode de Washington DC », la capitale fédérale des Etats-Unis.

    La communauté urbaine de Strasbourg et les communes du district allemand de l’Ortenau ont déjà signé en 2005 la création d’un eurodistrict, mais il s’agit désormais de « passer de la coopération à la codécision », dit Roland Ries.

    Strasbourg et ses 27 communes avoisinantes ne seraient donc plus françaises ; Offenburg et les autres communes de l’Ortenau ne seraient plus allemandes. Tout cela constituerait la capitale extraterritoriale de l’Europe. Sur le modèle américain, bien sûr.

    Roland Ries envisage d’organiser une « consultation populaire » (tout en sachant que cela est interdit par la Constitution allemande)...

    Comme si les habitants de Strasbourg pouvaient s’arroger le droit d’enlever leur ville du territoire français...

  • Echec au testing

    La cour d’appel de Paris a relaxé quatre portiers de discothèques des Champs-Elysées, condamnés en première instance pour discrimination raciale.

    Le parquet général avait requis la confirmation de la décision de première instance.

    Les magistrats ont constaté que le testing s’était limité à un fait unique et ponctuel pour chacun des établissements, et qu’ainsi « la preuve du fondement discriminatoire du refus d’admission n’était pas rapportée ».

    La cour ne remet pas en cause le testing (qui figure dans la loi depuis 2006), mais considère comme « nécessaire » que le comportement reproché « soit étayé par des constatations » autres : il doit  être associé à des « infractions répétées » ou à des « propos discriminatoires ». (Un arrêt conforme à celui rendu par la Cour de cassation en 2004, selon l'avocat des prévenus).

    A l’audience, les portiers du  Club 79 avaient plaidé que chaque soir ils refusent une centaine de personnes sur 900, pour diverses raisons, allant de l’habillement à l’état d’ébriété, et pour réguler le nombre de participants.

  • Un « pôle » présidentiel de propagande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Face à sa défaite aux élections municipales et cantonales, que fait Nicolas Sarkozy ?

    Il limoge son porte-parole David Martinon et le remplace par un « pôle politique » de propagande, composé de cinq personnes, chargé d’« expliquer les réformes ».

    Le président de la République croit donc que c’est par la magie du verbe qu’il pourra reconquérir les électeurs déçus.

    Mais les mots ne remplaceront pas les réformes qui n’existent pas.

    Multiplier les caisses de résonnance des effets d’annonce n’aboutira qu’à montrer davantage que ceux-ci ne sont pas suivis d’effet.

    Les Français n’attendent pas des mots, ils attendent une politique concrète, et cette politique ne peut être que celle de la défense de la nation face au mondialisme, à l’européisme, aux torrents migratoires.