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  • Législatives anticipées en Serbie

    Le gouvernement serbe « propose de dissoudre l’Assemblée nationale et de tenir de nouvelles élections législatives le 11 mai 2008 ». Il revient désormais au président Tadic de dissoudre le Parlement et de convoquer les législatives.

    Cette « proposition », qui est en réalité une décision, était attendue depuis que le Premier ministre Vojislav Kostunica, chef du parti démocratique de Serbie, a décidé, samedi, de rompre son alliance avec le parti démocratique du président Tadic, en raison des divergences sur la façon de traiter le problème de l’indépendance du Kosovo et des relations avec l’Union européenne.

    « Il a été établi que le gouvernement serbe n’a plus de politique unifiée et commune, ce qui l’empêche de conduire la politique de la Serbie  », avait déclaré Kostunica, qui estime que la Serbie ne peut conclure aucun accord avec l’UE tant que Bruxelles n’aura pas renoncé à envoyer sa mission de super-gouvernement du Kosovo.

    De fait, comme le gouvernement ne peut plus que s’occuper des affaires courantes, il ne pourra pas signer dans l’immédiat l’accord « d’association et de stabilisation » qui n’avait été que paraphé avant l’élection présidentielle.

    Les élections législatives apparaîtront comme une sorte de seconde manche, après l’élection présidentielle. « Nous espérons que les forces européennes gagneront », a aussitôt déclaré le ministre slovène des Affaires étrangères. La propagande européiste va envoyer son rouleau compresseur. Mais les Serbes ne sont pas près d’avaler la perte du Kosovo, et voient clairement désormais que c’est l’Union européenne, sous influence américaine, qui leur a arraché la province.

  • Espagne : la victoire problématique de Zapatero

    Le parti socialiste a remporté les législatives en Espagne, obtenant 169 sièges de député, soit cinq de plus que dans la précédente législature.

    Mais le parti populaire a également obtenu cinq députés de plus, remportant 153 sièges.

    Cette montée des deux principales formations nationales, et particulièrement des socialistes, a pour contrepartie que les alliés de Zapatero, les « écolo-communistes » et les nationalistes catalans de gauche, sont laminés.

    Zapatero, qui n’a toujours pas la majorité absolue, va devoir trouver de nouveaux alliés. Les regards se tournent vers les nationalistes catalans de centre droit, Convergence et Union, qui ont 11 députés. Peu avant le scrutin, le chef de CiU avait déclaré qu’il était prêt à former une alliance avec le parti qui remporterait les élections. Il pose comme condition l’application intégrale du « statut catalan », qu’il avait précisément négocié avec Zapatero. Mais une telle alliance s’annonce difficile en raison de la rivalité de CiU avec le parti socialiste catalan qui dirige le gouvernement régional...

  • Liban : 16e report

    L’élection présidentielle a été reportée aujourd’hui, pour la 16e fois, malgré les nouveaux efforts du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et les pressions de l’Arabie saoudite et de l’Egypte qui menacent de boycotter le sommet prévu les 29 et 30 mars à Damas si une solution n’est pas trouvée d’ici là.

    La session du Parlement a été « reportée au mardi 25 mars à midi ».

    Le Liban est sans président depuis le 24 novembre.

    La conséquence (certes symbolique, mais le symbole est extrêmement important) est qu’il n’y a plus de chrétien parmi les dirigeants du pays, le président étant obligatoirement maronite, comme le président du Parlement est chiite et le chef du gouvernement sunnite.

  • Le Pen n’ira pas en Irlande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch (le 4 mars)

    Nous avons été invités par différentes organisations à nous rendre en Irlande pour participer, en tant que partisans du rejet de la Constitution européenne, dans sa version "2005" comme dans sa version "Traité de Lisbonne", au débat qui accompagnera l'unique référendum organisé en Europe sur ce traité.

    Des informations très précises, en provenance de sources tout à fait fiables, nous ont convaincus que notre présence serait exploitée comme une ingérence extérieure dans un débat national, par des provocateurs favorables au traité.

    Patriotes, ardents défenseurs de l'indépendance et de la liberté des nations, respectueux des souverainetés nationales, et tout particulièrement de celles acquises par le combat et le sacrifice des peuples, comme la souveraineté de l'Irlande, nous n'avons pas l'intention de prêter le flanc à ces manœuvres déloyales.

    C'est pourquoi nous renonçons à répondre favorablement à ces invitations.

    Nous espérons que le peuple irlandais fera bon usage de la liberté de choisir son destin qui est scandaleusement refusée à toutes les autres nations d'Europe.

    [La décision de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch est sage. En survolant les sites internet irlandais, j’avais remarqué que cette visite aurait en effet été exploitée et surexploitée comme une intolérable ingérence des « fascistes » du continent venant semer le trouble dans la paisible Irlande, donc fournissant aux européistes irlandais un nouvel argument pour appeler à voter oui...]

  • Résistance pro-vie de Malte et de la Pologne à l’ONU

    Lors de la réunion de la commission de l’ONU sur le statut de la femme, la Norvège a proposé que la motion de conclusion fasse mention des « droits sexuels et reproductifs » (sexual and reproductive health and rights), expression qui recouvre notamment, sans le dire, le droit à l’avortement, le droit au « mariage » homosexuel, etc.

    Dans ce genre de réunions, l’Union européenne parle d’une seule voix. Mais cette fois, la Pologne et Malte, suivies par l’Irlande, ont rejeté cette formulation. La Slovénie , qui préside l’Union européenne, a dû reconnaître officiellement que l’Union européenne n’aurait pas de position commune.

    Les Etats-Unis avaient prévenu que la formulation poserait des problèmes à de nombreuses délégations. De fait, le Salvador, la Syrie, l’Iran, Kiribati et le Saint-Siège avaient appelé à supprimer l’expression litigieuse.

    On constate qu’il s’agit encore d’un échec de la diplomatie slovène. Dans les commissions de l’ONU, l’UE parle toujours d’une seule voix, parce que la position commune a été discutée et mise au point précédemment. Cela n’a pas été le cas, sans doute parce que la présidence slovène n’a pas vu où pouvait être le problème...

    On constate surtout que Malte et la Pologne n’hésitent pas à faire de la résistance active, au risque d’apparaître, en brisant le consensus habituel, comme les moutons noirs de l’Europe. Le sous-secrétaire d’Etat polonais à la politique sociale a souligné que si son pays s'aligne habituellement sur l'UE en matière sociale, les références de l'UE à la santé reproductive et sexuelle ne pouvaient pas inclure l'avortement. Et le représentant maltais a insisté pour que les déclarations sur les droits des femmes « ne créent en aucune manière une obligation, par quelque partie, de considérer l'avortement comme une forme légitime des droits à la santé reproductive ».

    On doit enfin souligner qu’en ce qui concerne la Pologne il ne s’agit plus du gouvernement Kaczynski mais du nouveau gouvernement libéral : on vérifie ainsi qu’il reste ferme sur les questions de la vie.

    (via Bruges Europe, ici et , d’après c-fam)

  • L’abstention

    Il faudra attendre le second tour des municipales et des cantonales pour évaluer la « poussée de la gauche », ou ce qui paraît tel. Pour l’heure, le seul résultat incontestable est le taux de participation. Qui est une « surprise » pour les instituts de sondage.

    Hier, en début de soirée, on nous annonçait, pour les municipales, une participation comprise entre 68 et 70%, donc en hausse par rapport à 2001. Il ne s’agissait pas de sondages, mais d’estimations réalisées alors que la grande majorité des bureaux de vote étaient déjà fermés. C’est pourquoi aux informations de 20 h on continuait à nous dire que la participation était en hausse.

    Or elle était en baisse. Elle s’est finalement établie à 61%.

    En 2001, elle avait été de 67%. Et c’était le plus faible taux depuis 30 ans. Le taux de 61% est donc un taux historiquement bas, et c’est de très loin le premier enseignement du scrutin.

    Jean-Marie Le Pen a été hier soir la première personnalité politique (sinon la seule) à le relever. Ce résultat est conforme à ce que le président du Front national avait prévu. Le « désenchantement » des Français vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, qui n’en est encore qu’à ses débuts, ne pouvait que profiter à la gauche socialiste, « sans avoir aucun mérite particulier, simplement par le fait d’exister, d’être implantée et d’avoir son filet ouvert », disait-il. Mais cela ne pouvait pas conduire à un « raz de marée » socialiste. De nombreux électeurs de droite allaient plutôt se réfugier dans l’abstention, comme l’avait également prévu Jean-Marie Le Pen. Et cela d’autant plus que le Front national, victime de ses mauvais résultats aux dernières législatives, n’avait pas les moyens matériels de se présenter partout, ni même dans toutes les villes importantes, loin de là. Il n’a pu présenter que 85 listes. En outre, les médias avaient décidé que le Front national n’existait plus. Il n’exista donc pas dans la campagne nationale.

    Comme l’a souligné Jean-Marie Le Pen, le taux d’abstention est une mauvaise nouvelle pour la démocratie. Surtout si l’on considère que les élections municipales ont toujours été considérées comme celles qui mobilisaient le plus les Français.

    C’est le premier effet de la désillusion qui frappe les citoyens, dix mois après l’élection de Nicolas Sarkozy. Il était encore trop tôt pour que les déçus du sarkozysme reportent leurs voix sur le Front national, comme on le constate dans les villes où il était présent, même là où il a fait des scores intéressants, mais qui ne sont pas à la hauteur de ses espérances (Hénin-Beaumont, Cluses, Noyon, Mulhouse...).

    Le score de l’abstention, allant de pair avec une absence de victoire éclatante de la gauche, apparaît ainsi, en creux, comme le premier acte d’un retour du Front national. Une preuve que le pays a bel et bien besoin du Front national. Et un gage que ce retour s’opérera lors des prochains scrutins.

    On notera d’autre part qu’aux cantonales, le Front national obtient un score national de près de 5%. Or il ne présentait de candidats que dans la moitié (à peu près) des cantons renouvelables, là encore pour des raisons financières. Les cantonales étant les plus mauvaises élections pour le Front national, puisqu’elles sont monopolisées par les notables locaux, ce résultat (autour de 10% en moyenne dans les cantons où le FN était présent) est de bon augure.

    Précision. Après publication des chiffres officiels, il apparaît que le taux de 61% est le chiffre de participations dans les communes de plus de 3.500 habitants. Le taux sur l'ensemble de la France est de 66,54%, qui est néanmoins le plus faible depuis 1959.

  • Le Verbe incirconscrit présent tout entier ici-bas

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XV

    Le Verbe incirconscrit fut présent tout entier ici-bas, sans guère s’éloigner du ciel, car ce fut une condescendance divine, et non un transfert de lieu. La naissance fut d’une Vierge envahie par l’Esprit de Dieu, ce qui lui valut d’entendre ces éloges :

    Salut, demeure du Dieu qu’aucun lieu ne peut contenir. Salut, porte du vénérable mystère.

    Salut, ô annonce obscure pour les incroyants. Salut, gloire incontestable pour les croyants.

    Salut, char très-saint de Celui qui siège sur les Chérubins. Salut, demeure très luxueuse de Celui qui trône sur les Séraphins.

    Salut, vous qui avez concilié en vous deux contraires. Salut, vous avez réuni la virginité et la maternité.

    Salut, vous par qui la transgression fut résolue. Salut, vous par qui le paradis s’ouvrit.

    Salut, clef du royaume du Christ. Salut, espérance des biens éternels.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Dimanche de la Passion

    Isti sunt dies, quos observare debetis temporibus suis : quartadecima die ad vesperum Pascha Domini est, et in quintadecima solemnitatem celebrabitis altissimo Domino. Locutus est Dominus ad Moyses, dicens : Loquere filiis Israel, et dices ad eos : Quartadecima die ad vesperum Pascha Domini est: et in quintadecima solemnitatem celebrabitis altissimo Domino.

    Voici les jours que tu devras observer en leurs temps : le 14e jour au soir, c’est la Pâque du Seigneur, et le 15e jour vous célébrerez une solennité au Dieu Très-Haut. Le Seigneur parla à Moïse et lui dit : Parle aux fils d’Israël, et tu leur diras : Le 14e jour au soir, c’est la Pâque du Seigneur, et le 15e jour vous célébrerez une solennité au Dieu Très-Haut.

    (Premier répons des matines)

  • Transportons notre esprit au ciel

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XIV

    Puisque nous avons vu un enfantement étrange, éloignons-nous du monde, et transportons notre esprit au ciel, car Dieu, le Très-Haut, apparut à cet effet sur terre comme une humble créature, afin d’entraîner vers les hauteurs tous ceux qui lui crient : Alléluia !

    Alléluia !

  • Une nouvelle création

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XIII

    Par son apparition, le Créateur nous a montré, à nous ses créatures, une nouvelle création, et ce, en germant d’un sein non ensemencé qu’il conserva tel qu’il était, intact, afin que, voyant cette merveille, nous l’acclamions en disant :

    Salut, fleur d’incorruptibilité. Salut, couronne de la chasteté.

    Salut, vous qui avez fait resplendir l’image de la résurrection. Salut, vous qui avez visualisé la vie des anges.

    Salut, arbre aux fruits délicieux dont se nourrissent les croyants. Salut, plant au feuillage touffu à l’ombre duquel beaucoup s’abritent.

    Salut, vous qui avez porté dans votre sein un guide pour les égarés. Salut, vous qui avez mis au monde un rédempteur pour les captifs.

    Salut, vous qui implorez la bonté du juste juge. Salut, pardon pour la multitude des pécheurs.

    Salut, vêtement donnant bonne audience aux nus. Salut ô tendresse dépassant tout amour.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !