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  • Le peuple tibétain a le droit à la liberté

    Communiqué du Front national

    Les Jeux Olympiques qui symbolisent la paix et la liberté seront organisés dans quelques mois dans l’une des dernières dictatures communistes de la planète qui depuis plusieurs jours rétablit dans le sang l’ordre rouge au Tibet.

    Pays occupé depuis 1950 par l’armée chinoise et annexé par la Chine communiste, le Tibet paye au prix fort sa soif de liberté.

    Le Front National dénonce cette politique de la violence menée par le régime communiste à l’encontre du peuple tibétain qui a déjà fait plusieurs dizaines de morts et condamne la lâcheté des autorités françaises qui pour des raisons mercantiles, ferment les yeux sur ces violations des droits de l’homme. Le peuple tibétain qui n’est chinois ni par la langue ni par la culture ni par la spiritualité a droit au respect de son identité nationale millénaire et de sa liberté.

  • Hebdomada major

    Lu sur Eucharistie miséricordieuse :

    «  La Semaine sainte n'est pas une semaine comme les autres. Les orthodoxes l'appellent « la grande semaine » et ils ont raison à un double titre. »

    Ce sont des mots qui font mal.

    Oui, les orthodoxes l’appellent « la grande semaine » (plus précisément «  la Grande et Sainte Semaine »). Parce que c’est l’appellation de la liturgie byzantine. Donc les catholiques byzantins (les grecs-catholiques) disent aussi « la grande semaine ».

    Alors pourquoi dire « les orthodoxes » ?

    D’autre part, la Semaine sainte a toujours été appelée « Hebdomada major », dans la liturgie latine, jusqu’à la destruction liturgique de 1969.

    Les catholiques latins fidèles au missel d’avant 1969 disent donc eux aussi « la grande semaine », et même avec un comparatif de supériorité pour souligner que cette semaine est plus grande que les autres : aujourd’hui, c’est la « feria tertia Majoris Hebdomadæ ».

    A quoi cela rime-t-il de supprimer les plus vénérables traditions latines, et ensuite d’aller chercher chez les « orthodoxes » ce que nous avons toujours eu ?

  • Celui qui acquitte les dettes

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XXII

    Lorsque Celui qui acquitte les dettes de l’humanité entière voulut lui faire grâce de son ancienne dette, il vint, en personne, vers ceux qui s’étaient éloignés de sa grâce et, ayant déchiré leur créance, il s’entendit acclamer par tous : Alléluia !

    Alléluia !

  • Fromages

    Georges-Marc Benamou, le mitterrandien dont Sarkozy avait fait son conseiller pour la culture et la communication, et dont les rapports avec le ministre ad hoc, Christine Albanel, étaient notoirement orageux, quitte l’Elysée « à sa demande ».

    Il est nommé directeur de la Villa Médicis.. .

  • Le tribunal rejette la demande d’euthanasie, mais...

    Le tribunal de grande instance de Dijon a rejeté, sans surprise, la demande d’exception d’euthanasie formulée par Chantal Sébire.

    « Même si la dégradation physique de Mme Sébire mérite la compassion, le juge en l’état de la législation française ne peut que rejeter sa demande. » Sa requête « s’oppose au code de déontologie médicale, lequel dispose que le médecin n’a pas le droit de délibérément donner la mort. » Elle « s’oppose également au code pénal » qui condamne l’assistance et l’aide au suicide.

    L’ADMD savait que la demande serait rejetée. L’objectif était de faire parler de l’euthanasie, et de faire avancer le « débat ».

    On constate que le procureur avait requis l’irrecevabilité « en l’état actuel de la loi », et que le juge rejette la requête « en l’état de la législation française ». Cela laisse clairement entendre que la loi en la matière peut très bien être changée, et peut sous-entendre qu’il serait judicieux de la changer pour permettre à des personnes comme Chantal Sébire de mettre fin à leurs souffrances...

    Addendum. L'avocat de Chantal Sébire, Gilles Antonowicz, responsable du service juridique de l'ADMD, lance un "appel" au président de la République pour "changer la loi", dont on voit qu'elle est "inhumaine".

  • Turquie : la contre-offensive laïque

    La Cour constitutionnelle turque a entamé l’examen de la demande d’interdiction de l’AKP, le parti au pouvoir et largement majoritaire au Parlement. La Cour a été saisie vendredi de cette demande, émanant du procureur de la Cour de cassation. Celui-ci a déposé un dossier de 162 pages, où il accuse l’AKP de prôner un modèle d’islam qui « vise à établir un Etat gouverné par la charia et si nécessaire recourir à cette fin au terrorisme ». Il accuse l’AKP d’être devenu « le foyer d’activités allant à l’encontre de la laïcité », et estime que le parti se servira jusqu’au bout de la « takkye » (la taqiya) pour dissimuler ses véritables objectifs. Le procureur réclame que 71 membres de l’AKP, dont le Premier ministre Erdogan et le Président Gül, soient interdits de politique pendant cinq ans. La procédure pourrait durer plusieurs mois.

    Tel est le nouveau bras de fer entre les laïcistes et les islamistes en Turquie. C’est la réponse du camp laïque à la réforme constitutionnelle permettant le port du voile à l’université.

    Le commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn, a appelé dès samedi la justice turque à ne « pas se mêler de politique démocratique », car « dans une démocratie européenne normale, les problèmes politiques sont débattus au Parlement et tranchés par les urnes, pas dans les tribunaux ». Et le commissaire de se livrer à un cours sur la séparation des pouvoirs...

    Mais il ne peut rien au fait que la Cour constitutionnelle turque est parfaitement habilitée à interdire les partis politiques, et elle ne s’en prive pas. Elle en a déjà interdit 24, dont les trois partis créés successivement par Erbakan, et dans lesquels Erdogan et Gül ont fait leurs premières armes.

    Naturellement, le gouvernement allemand a été le premier, après la Commission européenne, à voler au secours de l’AKP, qui « est à l’évidence un parti démocratique », et à dénoncer l’action du procureur qui « va à l’encontre de la volonté du peuple turc ».

    Les musulmans en Allemagne sont très majoritairement turcs, et les imams sont payés par le gouvernement turc...

  • Une église au Qatar

    Comme cela avait été promis et annoncé, la première église catholique du Qatar, Notre-Dame du Rosaire, a été inaugurée vendredi dernier. Elle a été construite sur un terrain offert par l’émir. Le cardinal Ivan Dias, préfet de la congrégation pour l’évangélisation des peuples et envoyé du pape, a célébré la messe devant 5.000 personnes, tandis que 10.000 autres (surtout des Philippins) qui n’avaient pu entrer la suivaient sur écran géant. Le gouvernement du Qatar était représenté par le ministre de... l’Energie. Lequel a déclaré : « L’église enverra un message positif au monde. C’est un message fort qui servira l’islam. Au moment où nous réclamons la construction de davantage de mosquées et de centres islamiques en Occident, nous devons être justes » envers les chrétiens vivant dans la région en les autorisant à construire des lieux de culte... Une habile façon de reprendre à son compte les demandes de réciprocité...

    Quatre autres églises devraient être construites au Qatar. (Le ministre n’a pas précisé combien de mosquées nous devrons construire pour chacune d’entre elles...)

    Quoi qu’il en soit on ne peut que remercier « Dieu et le Qatar de ce grand cadeau », comme l’a fait le cardinal Dias.

  • L’avortement au Portugal

    Les premières statistiques de l’avortement légalisé au Portugal prouvent, sans surprise, que les partisans de la culture de mort avaient menti sur le nombre des avortements clandestins. Le directeur de la Santé reconnaît lui-même que le problème n’avait pas la dimension « que nous pourrions avoir imaginée ». C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Sarkozy, son jouet, et Martinon

    Lors de sa conférence de presse nocturne, à l’issue du dîner du sommet européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy avait affirmé que la décision de transformer le processus de Barcelone en « Union pour la Méditerranée  » avait été prise « à l’unanimité, avec une grand enthousiasme ».

    « Mais j'ai croisé des délégués d'au moins quatre pays, qui m'ont dit que l'idée avait été approuvée dans l'esprit : "bon, qu'il ait son jouet s'il y tient tant" », commente le correspondant du Financial Times, cité par le blog Bruges Europe.

    Etant entendu que le « jouet » se réduit à sa seule étiquette : « Union pour la Méditerranée  ».

    On a remarqué que David Martinon se trouvait auprès du Président lors de cette conférence de presse. Et qu’il n’y était pas lors de la conférence de presse de la matinée. Nicolas Sarkozy lui aurait dit sèchement : « Tu ne fais plus partie du dispositif. »

    David Martinon pourrait devenir consul général de France à New York (il y a pire, comme punition).

    Frank Louvrier, conseiller de Nicolas Sarkozy pour la communication et la presse, deviendrait en outre porte-parole au « quotidien », tandis que le conseiller diplomatique Jean-David Levitte (pour l’international), et Claude Guéant se chargeraient du reste.

    Il ne devrait plus y avoir de point de presse hebdomadaire. Ce qui évitera aux trois successeurs de Martinon d’ânonner « pas de commentaire » chaque fois qu’un journaliste pose une question gênante.

    Addendum. L'Elysée a annoncé cet après-midi la suppression de la fonction de porte-parole et la création d'un "pôle politique" placé sous la responsabilité de Catherine Pégard, chargé d'"expliquer les réformes" (sic, car il faut "faire de la pédagogie" en "répétant le message", dit un proche de Sarkozy). Elle sera assistée de Jérôme Peyrat et d'Olivier Biancarelli, respectivement conseiller politique et conseiller pour les relations avec le Parlement. Franck Louvrier assurera "au quotidien la responsabilité de la communication de la présidence". Les "prises de parole officielles" sont confiées à Claude Guéant et Jean-David Lévitte.

  • Le 27 mars, manifestation devant l’ambassade de Chine

    La répression de la révolte tibétaine conduit certains socialistes, aujourd’hui, à réclamer ou à envisager un boycott des Jeux Olympiques à Pékin. Comme si le régime chinois était acceptable la semaine précédente, et était devenu subitement infréquentable. Loin de cette immonde politicaillerie, Chrétienté-Solidarité, qui a lancé une pétition contre les Jeux Olympiques à Pékin bien avant l’actuel soubresaut tibétain, avait également programmé une manifestation devant l’ambassade de Chine à Paris. Cette manifestation aura lieu le 27 mars à 19h. Tous ceux qui n’oublient pas les millions de morts du communisme chinois, tous ceux qui ne ferment pas les yeux sur les monstrueuses réalités du système capitalo-communiste dans ce pays (un double esclavage) pourront manifester aussi le 27 mars contre la répression au Tibet, sans mêler leurs voix à celle de la gauche hypocrite. Voici le texte de l’appel à la manifestation.

    En 1949, le communisme maoïste s’est emparé de la Chine pour le conserver jusqu’à nos jours par toutes les méthodes de coercition et de terreur, avec les sommets de cruauté de la campagne « d’extermination des contre-révolutionnaires cachés » en 1955-1956 ; de la campagne des « cent fleurs » en 1957 ; des dizaines de millions de mort de faim dans la campagne du « Grand Bond en avant » ; enfin les cent millions de victimes, dont des millions de morts dans l’immense et rouge hystérie de la Révolution culturelle de 1965 à 1975.

    Selon le « Dictionnaire du communisme » (Larousse) le communisme a tué en Chine plus de cinquante millions de personnes. Mais le nombre de ses victimes est incalculable. Aujourd’hui encore des millions de travailleurs forcés, hommes, femmes et enfants, sont détenus dans les camps et les usines du Laogaï, le Goulag chinois, assurant à prix dérisoire une partie de la production qui déséquilibre l’économie mondiale.

    Conjuguant le carcan politique communiste et le monde d’économie du capitalisme le moins social qui soit, le système chinois engrange simultanément des centaines de milliards de dollars et laisse dans la misère des centaines de millions d’ouvriers et de paysans.

    Le communisme chinois a génocidé ethniquement et culturellement le Tibet. Les catholiques non inféodés à l’Eglise étatique sont persécutés, emprisonnés et leurs évêques, condamnés aux plus lourdes peines, meurent dans les geôles.

    Une fois de plus, on injurie l’idéal olympique en organisant des Jeux dont le régime totalitaire ainsi légitimé s’enorgueillit.

    Ces Jeux ne seraient acceptables que si la Chine rendait au moins la liberté aux Tibétains et aux catholiques, et supprimait le système esclavagiste du Laogaï.

    NON aux JEUX OLYMPIQUES au pays du LAOGAI !

    A l’appel de Chrétienté-Solidarité

    Grande manifestation

    Jeudi 27 mars 2008, 19 heures

    près de l’ambassade de Chine

    Avenue George V, Paris 8ème