Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Le mirobolant projet d’« Union méditerranéenne » de Nicolas Sarkozy vient d’être enterré à Bruxelles avec toutes les pompes européennes.
Il en est de ce projet comme de toutes les annonces tonitruantes du candidat Sarkozy : au final, il n’en reste que des mots, dépouillés de leur signification initiale.
L’« Union méditerranéenne », qui devait regrouper les pays riverains de la Méditerranée , est devenue une « Union pour la Méditerranée », qui n’est rien d’autre que le nouveau nom donné au « processus de Barcelone », cette structure de coopération de l’Union européenne avec les pays méditerranéens, sur des objectifs ciblés et limités.
Selon le président de la République, c’est la troisième initiative française qui rencontre un « très large consensus ». C’est en réalité la troisième initiative du président Sarkozy qui est réduite à néant. Le soi-disant « traité simplifié » n’est qu’une rédaction plus compliquée de la Constitution européenne ; le « groupe des Sages » qui devait avoir pour principale mission de réfléchir aux frontières de l’Union européenne n’a pas ce sujet-là dans ses attributions.
Et pendant qu’on agite des mots, le rouleau-compresseur euromondialiste continue d’avancer inexorablement.