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  • "Devant cette basilique Saint-Denis"…

    Bruno Gollnisch a fait sa déclaration de candidature à la présidence du Front national devant la basilique de Saint-Denis. La mairie communiste a crié à la « provocation ». L’entrée de la basilique lui a été interdite par un sbire du diocèse.

    Voici sa déclaration.

    Mesdames, Messieurs ;

    Je m’exprime aujourd’hui devant cette basilique Saint-Denis, tombeau d’abord de l’héroïque Denis, premier évêque de Paris,  martyrisé en 275, puis joyau de l’art gothique, admirable nécropole royale autrefois profanée par le vandalisme révolutionnaire. Ici reposent tant de ceux qui ont fait la France ou l’ont défendue, de Charles Martel jusqu’au siècle dernier. Nous sommes au cœur d’une région capitale sinistrée par des années de calamiteuse gestion marxiste, minée par une immigration incontrôlée, en proie à une violence à laquelle certains ne voient que des causes matérielles et des excuses sociales, alors qu’elle est 87 fois supérieure à celle de la Creuse, ou cependant la pauvreté est plus sévère.

    La Seine-Saint-Denis ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kossovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère !

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  • Affaire Ribéry/Benzema : et la prostituée ?

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    On parle beaucoup en ce moment des footballeurs Franck Ribéry et Karim Benzema, mis en examen pour une affaire de proxénétisme aggravé. Ils sont accusés d’avoir eu à plusieurs reprises des relations sexuelles tarifées avec la jeune Zahia Dehar, une prostituée algérienne de luxe, récemment naturalisée française en 2009.

    Cette dernière semble avoir sciemment proposé ses services en se faisant passer pour majeure alors qu’elle était mineure au moment des faits. C’est contraire à la loi en vigueur.

    Simples questions : quel intérêt y avait-il pour la France à naturaliser Zahia Dehar et sa famille ? Quel intérêt y a–t-il à maintenir sur le territoire national ces « commerçants » d’un genre particulier…?

    Voilà d’utiles questions qui pourraient être posées, notamment à M. Hortefeux, et que l’on se garde bien de formuler dans toute cette affaire…

  • Gollnisch : Sarkozy, c'est plutôt le Sapeur Camember

    Interrogé ce matin, sur Radio Classique, sur les propos de  Martine Aubry, qui a déclenché une polémique en faisant un parallèle entre Nicolas Sarkozy et l'escroc américain Bernard Madoff, Bruno Gollnisch a répondu :

    "Moi je comparerais plutôt le président de la République au Sapeur Camember. Il y a un trou dans la caserne, et alors son adjudant demande au Sapeur Camember de combler ce trou, et le Sapeur Camember s'y emploie avec beaucoup de courage. Il arrive à boucher le trou mais on s'aperçoit que pour boucher le trou il en a creusé un autre à côté, et ainsi de suite. C'est un peu ce qu'on fait, pour boucher le trou de la Grèce on a encore élargi le nôtre."

  • « Kiss-in » lyonnais : la réaction de Bruno Gollnisch

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Des activistes homosexuels ont prévu d'organiser un "kiss-in" c'est-à-dire une manifestation exhibitionniste et agressive, samedi 15 mai à 20h30 sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean à Lyon, soi-disant pour « interpeller » l'église catholique.

    Il y a longtemps cependant que l'Eglise catholique distingue les actes qu'elle réprouve des personnes qui s'y livrent.

    Sous prétexte de lutter contre l'homophobie, ces extrémistes prétendraient-ils interdire à quiconque d'exprimer une préférence pour les relations entre homme et femme, qui, seules, peuvent transmettre la vie ? Ils y sont encouragés par l'inepte législation spéciale que le calamiteux ministre de la justice que fut Dominique Perben a fait voter par démagogie, et qui permit la scandaleuse condamnation par la Cour de Douai d'un député de son propre camp, déclaré « coupable » d'avoir exprimé sa préférence pour la famille naturelle, avant d'être totalement innocenté par la Cour de Cassation !

    On voit bien que, dans ce domaine comme dans d'autres, sous le faux prétexte de tolérance, ces lois liberticides instaurent en fait une intolérance absolue.

    Je note d'ailleurs que les organisateurs, « courageux mais pas téméraires » prétendent lutter contre "l'homophobie", devant la cathédrale, et non devant la mosquée. C'est pourtant en application de la charia, et non du droit canonique, que des homosexuels sont exécutés chaque année...

    Je me joins à tous ceux, catholiques ou non, qui protestent contre cette nouvelle provocation indécente et anti-chrétienne. Je demande instamment aux autorités de police de prendre les mesures nécessaires pour que ne se renouvelle pas l'odieuse agression dont fut l'objet en juin 2005, Mgr Jacquin, recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, de la part de l'organisation Act Up, subventionnée par les pouvoirs publics !

    [La préfecture ayant prévenu les organisateurs que leur manifestation serait illégale, puisque sa déclaration n'a pas été faite dans les délais, les organisateurs ont décidé de la reporter à mardi, toujours devant la cathédrale Saint-Jean. « Il ne s'agira plus, ajoutent-ils, d'un kiss-in, même si les gens pourront s'embrasser, mais d'un rassemblement très militant avec des pancartes et des slogans, ce qui n'était pas envisagé pour samedi. » Militant contre l'Eglise et contre le pape, est-il besoin de le préciser.]

  • A propos de l’interdiction des triangulaires

    Sur le blog de Bruno Gollnisch :

    Le bureau politique de l'UMP sous l'égide de son secrétaire général, Xavier Bertrand, a tranché mercredi dernier en faveur d'un « scrutin majoritaire à deux tours secs ».

    Le même jour paraissait dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles une tribune du président des députés UMP, Jean-François Copé, en faveur de l'interdiction des triangulaires aux législatives. Les arguments utilisés n'ont pas surpris, ils sont toujours les mêmes : les triangulaires « viennent juste créer une confusion dont la gauche sait habilement profiter », elles « brouillent le principe du scrutin uninominal à deux tours sans apporter la moindre avancée en termes de pluralisme », et « n'ont donc aucun intérêt pour notre démocratie ». « L'intérêt » de « notre démocratie » consistant donc dans les faits à empêcher des millions d'électeurs d'avoir des représentants à l'Assemblée...

    M. Copé rappelle l'échec cuisant de la droite aux législatives anticipées de 1997, concoctées alors pour prendre par surprise le FN. la manœuvre avait fait long feu, la dissolution ratée ramenant la gauche à Matignon. Ces législatives a rappelé M. Copé avaient débouché sur « 79 triangulaires », avec « dans 95% des cas (un) troisième candidat issu du Front National. Résultat: pas un seul député FN élu mais des victoires supplémentaires pour la gauche » souligne habilement M Copé qui avait à cette occasion été battu dans son fief seine-et-marnais... Bien évidemment il ne viendrait pas à l'idée de l'UMP, toujours selon la même logique anti-FN, de permettre aux différentes formations de se battre à armes égales en réintroduisant la proportionnelle.

    Pour autant et le rapport des forces évoluant très vite, les instances sarkozystes savent pertinemment que l'on ne saurait se baser sur la situation politique d'il y a treize ans pour la projeter sur celle de 2012. L'UMP depuis huit ans ayant largement démontré son incapacité à casser la spirale du déclin, des seconds tours opposant dans deux ans un FN ragaillardi d'un côté et des représentants des deux principales formations euromondialistes de l'autre, pourraient révéler des surprises...

    Sur son blog vendredi, Jean-Marie Le Pen a relevé que « chaque fois que les pouvoirs aux abois ont voulu changer les systèmes électoraux dans l'espoir d'échapper » à une déculottée électorale, la « manœuvre s'est retournée contre eux ». Le président du FN a affirmé que la suppression des triangulaires « sera ressentie par le corps électoral et les citoyens français évidemment comme une manoeuvre anti-démocratique. Ils s'en vengeront et ça coûtera très cher à l'UMP ! ». « C'est très joli de prévoir une élection où il n'y a que deux candidats au deuxième tour, encore faut-il, M. Bertrand, être au deuxième tour. Et ce n'est pas sûr que vous y serez ».

  • Discours de candidature de Bruno Gollnisch à la présidence de la région Rhône-Alpes

    Fidèle aux idéaux et aux principes que j'ai défendus avec mes colistiers du Front National lors de la campagne électorale, je souhaite avec leur aide, et celle de tous nos compatriotes, orienter l'action de la région selon le principe de soutien aux collectivités naturelles : familles, communes, métiers, pays, et non de soumission aux groupes de pression, occultes ou avoués, idéologiques ou financiers, qui accaparent les circuits de décision.

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  • Bruno Gollnisch débouté par la Cour de justice européenne

    La Cour de justice européenne a débouté Bruno Gollnisch qui avait porté plainte contre le Parlement européen qui avait refusé de défendre son immunité parlementaire.

    La raison est qu'entre temps Bruno Gollnisch a été totalement blanchi par la Cour de cassation de l'infâme accusation de "contestation de crimes contre l'humanité" pour laquelle il avait été condamné en première instance et en appel, et par l'université, et par le ministère de l'Education, et bien entendu par les médias.

    La Cour européenne de justice souligne cependant que le Parlement européen avait "violé de façon caractérisée une règle de droit" en s'abstenant d'examiner la demande de levée de l'immunité de Bruno Gollnisch. Mais elle condsidère que cette illégalité "ne constitue pas la cause directe et déterminante de l'atteinte à l'honneur" du député.

  • Eric Besson et la vérité

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Lors de son débat télévisé de ce jeudi 14 janvier avec Marine Le Pen, le Ministre de  « l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire » (sic), M. Eric Besson, a accusé le Front National, de s'être désintéressé du débat et du vote sur la « directive  retour » adoptée par le Parlement européen (rapport Weber), relative à la rétention et au rapatriement des immigrants illégaux.

    C'est au mieux une ignorance caractérisée, au pire un mensonge délibéré.

    Une visite rapide sur le site officiel du Parlement européen (6ème mandature) lors du débat du 10 juin et du vote de ce texte à Strasbourg le 18 juin 2008, permet à n'importe qui de prendre connaissance des interventions de Jean-Claude Martinez, Bruno Gollnisch, Carl Lang, Marine Le Pen, alors députés du Front National, ainsi que de leurs collègues de la Coordination Identité-Tradition-Souveraineté : Philip Claeys, Frank Vanhecke, (Belgique), Andreas Mölzer (Autriche), Luca Romagnoli (Italie).

    Autrement dit, à eux seuls, les députés  du FN et leurs amis, pourtant très minoritaires, ont fait les deux tiers des douze explications de vote prononcées sur ce sujet !

    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=CRE&reference=20080618&secondRef=ITEM-007&language=FR&ring=A6-2008-0339#3-141

    Leurs nombreuses prises de position avaient  été précédées  d'un déplacement  au centre de rétention de Lampeduza, point d'arrivée de nombreux illégaux, et d'entretiens avec les détenus ainsi qu'avec toutes les autorités de ce site.

    L'argument qu'a utilisé M. Besson, contraire à la vérité la plus élémentaire, ne le grandit pas.

  • Référendum irlandais : jour de deuil pour la liberté

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Pour contraindre le peuple irlandais à revenir sur son refus du traité de Lisbonne, tous les procédés de pression ont été utilisés : menaces, chantages, ingérences multiples, gros mensonges et demi-vérités de l'Etablissement, qui triomphe : les Irlandais se sont résignés à voter « oui ».

    Leur désillusion sera grande quand ils s'apercevront que les exceptions qu'ils ont prétendument obtenues ne sont pas garanties juridiquement et que l'Union européenne, loin d'être une protection contre la crise économique, l'a suscitée et aggravée par ses politiques.

    Chacun sait que si d'autres peuples étaient directement consultés ce traité ne passerait pas. Nicolas Sarkozy l'a clairement reconnu au Parlement européen lors d'une réunion privée avec les Présidents de Groupes Parlementaires dont j'étais.

    Les politiciens de tous pays et les Eurocrates de Bruxelles s'acharnent à faire passer ce texte contre la volonté des peuples, sans les consulter, ou en les harcelant : en cas de refus, on fera revoter jusqu'à épuisement. On fera miroiter des exemptions factices. On culpabilise les récalcitrants. On leur fait croire qu'ils sont seuls, jusqu'à ce qu'ils avalent le Traité.

    Un traité qui reste fondamentalement la Constitution d'un super-Etat européen, centralisé, bureaucratique et incontrôlable, au sein duquel les citoyens, ayant abdiqué leurs libertés, n'auront plus voix au chapitre.

  • Bruno Gollnisch au Parlement européen

    Intervention de Bruno Gollnisch après l'allocution inaugurale du Président du Parlement Européen, mardi 15 septembre 2009

    Monsieur le Président,

    En tant que député non-inscrit, je m'exprime, bien sûr, en mon nom personnel, mais aussi au nom de certains de mes collègues, pas mes collègues néerlandais du PVV, mais mes collègues du Front national, du parti bulgare Ataka, du parti autrichien FPÖ, du parti britannique British National Party, du parti hongrois Jobbik et du Vlaams Belang flamand.

    Je voudrais dire, Monsieur le Président, que je ne doute pas un seul instant de la sincérité des propositions que vous avez formulées. En revanche, vous me permettrez de dire que je doute de leur réalisme.

    Vous avez d'abord évoqué le problème de la crise économique. C'est un fait que des millions d'Européens voient leur patrimoine et leurs emplois menacés par les effets pervers d'une mondialisation qui les livre, pour le profit d'un petit nombre, à la concurrence déloyale de pays où les travailleurs sont exploités d'une façon cynique, ainsi qu'à la rapacité d'intérêts financiers apatrides. L'Union, malheureusement, n'a pas protégé les Européens de cette situation. Elle les y a, au contraire, précipités.

    Deuxièmement, je voudrais peut-être appeler, de ma modeste position, mais exprimant les forces politiques dont M. Schulz a bien voulu reconnaître qu'elles étaient menaçantes pour les organisations traditionnelles - et je l'en remercie -, je voudrais appeler notre Assemblée, et vous-même, Monsieur le Président, à plus de modestie, à une certaine autolimitation dans nos compétences. Je suis intimement persuadé, en tant qu'Européen et en tant que chrétien, qu'un certain nombre des valeurs que nous portons sont des valeurs universelles.

    Je n'en suis que plus à l'aise pour dire avec force que nous ne sommes pas appelés à donner au monde des principes et des lois, d'autant plus qu'il existe pour cela des organisations, comme l'Organisation des Nations Unies, d'autant plus qu'il y a beaucoup à faire en Europe même, où contre le droit à la vie, nous organisons l'élimination de nos propres enfants, où contre la liberté d'expression, nous faisons passer une dictature morale, médiatique, politique et judiciaire de ce que l'on appelle le "politiquement correct". Des formations politiques qui expriment comme les nôtres les souffrances et les espoirs de millions d'Européens sont discriminées, pourchassées, parfois même dissoutes, comme l'a été le Vlaams Blok en Belgique, scandale absolu qui n'a pas suscité la moindre protestation dans cette Assemblée. Si cela s'était passé en Afrique ou en Amérique latine, on aurait entendu, sans doute, un autre son de cloche.

    Les députés non-inscrits que nous sommes n'ont pas les mêmes droits que les autres, c'est évident, et ils n'ont toujours pas, comme nous vous l'avons dit hier, de représentants à la Conférence des présidents. Enfin, des millions d'Européens sont privés, par l'effet des modes de scrutin, de la possibilité d'être représentés dans les organes législatifs de leur pays, qui sont censés représenter le corps électoral dans sa diversité.

    En conclusion, je voudrais exprimer le vœu que nous nous souvenions à chaque moment, dans toute notre action, que l'Europe est, dans l'histoire de l'humanité, l'espace qui a inventé la liberté des nations, que l'on ne trouve nulle part ailleurs, leur égale dignité, le respect de leurs compétences internes et le principe de non-ingérence, qui signifie que chacun est maître chez lui et sur son territoire. C'est un des grands apports de la civilisation européenne au patrimoine de l'humanité.