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  • La régularisation des travailleurs clandestins est en marche

    Conformément à ce qui est prévu par la dernière loi sur l’immigration (mais qui est passé largement inaperçu), le ministère de Brice Hortefeux a envoyé deux circulaires aux préfets pour leur demander d’étudier « avec une particulière diligence » les dossiers de régularisation de travailleurs clandestins signalés par leur employeur.

    Les préfectures peuvent désormais délivrer des titres de séjour aux clandestins exerçant une trentaine de métiers « rencontrant des difficultés de recrutement », s’ils ont une promesse d’embauche...

    Il est demandé aux préfets de « faire preuve de la plus grande bienveillance »...

  • Délégation parentale croisée pour mères homosexuelles...

    Deux mères homosexuelles, qui ont chacune un enfant obtenu en Belgique par procréation médicalement assistée, ont obtenu d’un juge de Lille l’autorité parentale sur l’enfant de l’autre.

    Cette délégation parentale croisée « est une première juridique en France », selon leur avocat. « L’objectif était de légaliser la situation pour qu’elles aient chacune l’autorité parentale partagée sur les deux enfants et deviennent légalement co-responsables des deux enfants comme dans une vie de famille classique »...

    Le ministère public s’était opposé à la requête, arguant notamment que le mécanisme de délégation d’autorité parentale ne permet pas d’assurer la protection de l’enfant en cas de décès du parent biologique. Autrement dit cela ne sert à rien. Mais on a compris qu’il s’agit d’un combat idéologique.

    D’autant que les deux femmes habitent Tourcoing, la ville dont Christian Vanneste est député, et candidat aux municipales...

  • Avortoirs en grève en Espagne

    Trente-huit cliniques pratiquant l’avortement sont en grève toute cette semaine en Espagne, pour protester contre la « persécution » et la « chasse aux sorcières » dont certaines sont victimes. Ces « persécutions » sont les interventions policières qui ont conduit à l’arrestation de quatre personnes et à la fermeture de trois cliniques qui pratiquaient des avortements dans les dernières semaines de grossesse, sur des femmes venues d’un peu partout en Europe, et contre de très grosses sommes d’argent.

    « On est en train de semer le doute sur le caractère légal de ce que nous pratiquons, et sur les cliniques qui depuis 22 ans ont garanti ce droit », s’insurge le porte-parole de l’association des avortoirs.

    En fait, les avorteurs réclament une extension de la loi, car « elle ne couvre pas la demande existant dans notre société ».

    Théoriquement, l’avortement est dépénalisé en cas de viol (12 semaines), de malformation du fœtus (22 semaines), de danger pour la santé physique ou psychique de la mère » (sans limitation). La grande majorité des avortements (plus de 100.000 en 2006, en augmentation de 10,8% sur l’année précédente) sont pratiqués au motif du « risque psychique »...

    « Nous sommes proches du moment où nous obtiendrons respect et sécurité juridique pour les patientes et les professionnels de ces cliniques », claironne l’association des avortoirs, qui rencontre aujourd’hui des représentants du gouvernement et du parquet.

    « Si l’on considère que cette semaine, entre 1.500 et 2.000 interruptions de grossesse ne seront pas effectuées, cela montre que le recours à l’avortement est une prestation nécessaire », ajoute l’association.

    Couvrir la demande, respect, sécurité juridique, prestation nécessaire... On remarque le caractère atroce du vocabulaire utilisé, alors qu’il s’agit de tuer des enfants dans le ventre de leurs mères.

    Pour l’heure, entre 1.500 et 2.000 d’entre eux échappent à la mort (sans doute hélas provisoirement) en cette semaine de l’Epiphanie.

  • La mauvaise farce de Xavier Bertrand

    Le ministre du Travail Xavier Bertrand a affirmé à l’Assemblée nationale que le service minimum dans les transports était réglé pour 90% des déplacements. Car les négociations ont « totalement abouti » à la RATP , à la SNCF et dans les transports urbains. Il n’y a que dans « les transports interurbains, notamment les transports scolaires », qu’il n’y a pas encore eu d’accord au niveau national.

    C’est totalement faux. A la SNCF et à la RATP , certains syndicats ont signé le premier volet de l’accord censé mettre en œuvre la loi sur le « service minimum » (expression qui ne figure pas dans le texte). Ce premier volet est celui de la « prévention des conflits ». Le second volet, qui concerne un éventuel « service minimum » et oblige les grévistes à se déclarer tels 48 heures avant la grève, n’a été signé par aucun syndicat, ni à la SNCF ni à la RATP.

    Les négociations n’ont donc pas du tout abouti. Le gouvernement fera passer la loi par décret. Mais ce décret, à supposer qu’il soit appliqué, ne règlera rien.

    Ce qui est prévu est que la direction des entreprises réaffecte le personnel non gréviste sur les lignes jugées prioritaires afin d’assurer un service minimum sur ces lignes. La RATP annonce qu’elle pourra ainsi assurer 25% du trafic.

    Un train sur quatre sur les lignes prioritaires, cela ne change rien par rapport à ce qui se passe habituellement lors des grèves des transports. Et si la grève est « dure », où est-ce que la SNCF et la RATP trouveront des personnels non grévistes pour les affecter aux lignes prioritaires ?

    Tout ce qui reste de la loi, comme on l’avait déjà vu dès le début, ce sont quelques contraintes imposées aux gréviculteurs, et une théoriquement meilleure information des clients...

  • Reconquête

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    Reconquête N° 243

     

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  • Les Mages sont venus de l’Orient

    Ab Oriente venerunt Magi in Bethlehem adorare Dominum ; et apertis thesauris suis, pretiosa munera obtulerunt : aurum, sicut Regi magno ; thus, sicut Deo vero ; myrrham, sepulturae ejus. Alleluja.

    Les Mages sont venus de l’Orient à Bethléem pour adorer le Seigneur ; et, ouvrant leurs trésors, ils lui ont offert de précieux présents : de l’or, comme au Grand Roi ; de l’encens, comme au vrai Dieu ; de la myrrhe, pour sa sépulture. Alléluia.

    (Antienne du Benedictus pour le deuxième jour de l’Epiphanie)

  • La reconstruction de l’Afghanistan

    Lu dans un reportage de l’AFP sur l’Afghanistan, signé Béatrice Khadige. Sans commentaire.

    Nan Gab, une agglomération plantée au milieu d’un désert de rocaille noire, entourée de montagnes abruptes dans l’ouest de l’Afghanistan gangrené par le trafic de drogue, prend vie avec la construction d’une école coranique pour 2000 élèves. L’établissement, doté d’un internat, d’une mosquée et d’une bibliothèque, sera achevé en mai, selon les chefs de projet. Cette école est l’un des nombreux projets d’un montant de 6 millions de dollars du PRT, le plan de reconstruction financé par les Etats-Unis et l’Union européenne.

  • Oh, les Slovènes !

    Le Premier ministre slovène Janez Jansa prend manifestement à cœur son rôle de président du Conseil européen, multipliant les déclarations sur tous les sujets. Du haut de sa toute nouvelle et très provisoire autorité, il donne des leçons à tout le monde. A la Serbie , bien sûr (contentieux historique oblige), en estimant inéluctable l’indépendance du Kosovo. A ses voisins de Bosnie-Herzégovine, naturellement, pays qu’il estime faire peser une menace « plus grave » pour la stabilité des Balkans que le Kosovo, et il ne craint pas d’ajouter que les pays de l’Union européenne « doivent agir ». Mais aussi à la France. Là c’est le ministre des Affaires étrangères slovène qui prend le relais, pour fustiger notre pays coupable de ne pas vouloir respecter ses engagements sur la réduction des déficits, et pour signifier que « nous avons besoin du plein soutien de tous les Etats membres » pour poursuivre les négociations d’adhésion avec la Turquie.. .

    Aujourd’hui, le Premier ministre slovène a passé les bornes, en osant s’en prendre au gouvernement portugais qui envisage un référendum sur le traité de Lisbonne : « Même s’il devait y avoir un référendum au Portugal, il serait positif, et c’est certainement le droit des citoyens portugais, du gouvernement et du Parlement portugais de choisir le mode de ratification. Mais l’Europe est très imbriquée, et nous devons nous demander comment les événements dans un pays peuvent influencer les événements dans un autre pays où la situation pourrait être quelque peu différente. »

    C’est joliment dit, mais c’est une tirade digne des eurocrates les plus aguerris. Les Portugais ne doivent pas donner la parole à leur peuple, parce que si leur peuple est susceptible de bien voter, cela risque de donner des idées à d’autres, qui pourraient mal voter.

    On voit que M. Jansa a pris des cours accélérés de « démocratie européenne », qui ne l’ont sans doute pas beaucoup changé de ce qu’il connut naguère à l’Alliance des jeunes socialistes dans la Slovénie communiste inféodée à Belgrade. A cela près qu’il était alors pour l’indépendance de son pays, et qu’il est aujourd’hui pour la soumission de tous les pays à la dictature européiste.

    (Petit rappel. La Slovénie était un Etat de la Yougoslavie communiste jusqu’en 1991. Elle est plus petite que la Bretagne, tant en superficie qu’en population. Elle a dû créer artificiellement des régions pour bénéficier des aides régionales de l’UE, dont elle fait partie depuis moins de trois ans. J’aime beaucoup ce pays, que je connais bien, et j’ai des amis slovènes. Mais un peu de décence siérait mieux à ses dirigeants que cette odieuse surenchère européiste.)


    Addendum. Dans la nuit de mardi à mercredi, la commission politique du parti socialiste portugais a décidé à une large majorité d'opter pour la voie parlementaire. L'annonce officielle doit être faite ce mercredi...

  • Un moratoire sur l’avortement

    Une phrase essentielle du discours de Benoît XVI aux corps diplomatique :

    « Le droit ne peut être une force de paix efficace que si ses fondements demeurent solidement ancrés dans le droit naturel, donné par le Créateur. C'est aussi pour cela que l'on ne peut jamais exclure Dieu de l'horizon de l'homme et de l'histoire. Le nom de Dieu est un nom de justice ; il représente un appel pressant à la paix. »

    D’autre part, le pape est revenu sur la défense de la vie et il a dit notamment :

    « Je ne peux pas ne pas déplorer une fois encore les attaques continuelles perpétrées, sur tous les continents, contre la vie humaine. (...) Je me réjouis que, le 18 décembre dernier, l'Assemblée générale des Nations unies ait adopté une résolution appelant les Etats à instituer un moratoire sur l'application de la peine de mort et je souhaite que cette initiative stimule le débat public sur le caractère sacré de la vie humaine. »

    Cette phrase a été interprétée, à juste titre semble-t-il, comme un appui du pape à l’appel à un moratoire sur l’avortement, cet appel ayant été explicitement lancé en référence à l’appel à un moratoire sur la peine de mort. L’idée étant : si vous voulez interdire la peine de mort, vous devez interdire l’avortement (on se souvient que c’est ce qu’avait tenté de faire valoir le gouvernement polonais lors des votes sur la proclamation d’une journée européenne contre la peine de mort).

    A propos de cet appel à un moratoire mondial sur l’avortement, dont l’initiateur est un laïque non catholique, accueilli avec la plus grande faveur par l’Eglise en Italie (article de l’Avvenire, déclarations du cardinal Ruini et du cardinal Bagnasco), et qui a déjà eu des effets immédiats, voir l’article que publie Sandro Magister sur son blog Chiesa.

  • Ce que finance l’AFD

    L’Agence Française de Développement (AFD), qui dépend du gouvernement, « intervient sur les cinq continents pour la réduction de la pauvreté, le financement de la croissance économique et la protection des biens publics mondiaux ».

    L’AFD a versé 300.000 euros pour... éclairer quatre sites de Vientiane, la capitale du Laos, dont le palais présidentiel... (Le Laos qui, faut-il le rappeler, est une dictature communiste).

    C’est à lire sur Novopress. Et c’est accompagné de réactions de responsables d’œuvres humanitaires.