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Un moratoire sur l’avortement

Une phrase essentielle du discours de Benoît XVI aux corps diplomatique :

« Le droit ne peut être une force de paix efficace que si ses fondements demeurent solidement ancrés dans le droit naturel, donné par le Créateur. C'est aussi pour cela que l'on ne peut jamais exclure Dieu de l'horizon de l'homme et de l'histoire. Le nom de Dieu est un nom de justice ; il représente un appel pressant à la paix. »

D’autre part, le pape est revenu sur la défense de la vie et il a dit notamment :

« Je ne peux pas ne pas déplorer une fois encore les attaques continuelles perpétrées, sur tous les continents, contre la vie humaine. (...) Je me réjouis que, le 18 décembre dernier, l'Assemblée générale des Nations unies ait adopté une résolution appelant les Etats à instituer un moratoire sur l'application de la peine de mort et je souhaite que cette initiative stimule le débat public sur le caractère sacré de la vie humaine. »

Cette phrase a été interprétée, à juste titre semble-t-il, comme un appui du pape à l’appel à un moratoire sur l’avortement, cet appel ayant été explicitement lancé en référence à l’appel à un moratoire sur la peine de mort. L’idée étant : si vous voulez interdire la peine de mort, vous devez interdire l’avortement (on se souvient que c’est ce qu’avait tenté de faire valoir le gouvernement polonais lors des votes sur la proclamation d’une journée européenne contre la peine de mort).

A propos de cet appel à un moratoire mondial sur l’avortement, dont l’initiateur est un laïque non catholique, accueilli avec la plus grande faveur par l’Eglise en Italie (article de l’Avvenire, déclarations du cardinal Ruini et du cardinal Bagnasco), et qui a déjà eu des effets immédiats, voir l’article que publie Sandro Magister sur son blog Chiesa.

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