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  • S’attaquer aux racines du mal

    Communiqué de Wallerand de Saint Just

    Wallerand de Saint Just, vice-président du Front national, chargé du CAP « sécurité-justice », entend faire valoir le point de vue du Front national relativement au projet de loi présenté par Mme Dati qui sera débattu à partir de demain à l’assemblée nationale.

    Faisant preuve d’intentions louables, Mme Dati propose toutefois une nouvelle usine à gaz. Ce qu’elle présente pour que les auteurs d’infractions graves commises sur les enfants fassent l’objet de mesures de police et de sureté après leur sortie de prison est particulièrement compliqué à mettre en œuvre. Au surplus, ce dispositif nécessite un personnel et des moyens financiers qui n’existent pas. En outre, Mme Dati s’expose au reproche d’illégalité formulé par M. Badinter (resté, lui, toujours du coté des assassins et du temps où la pédophilie était encensée par la gauche) : n’est-il pas attentatoire aux libertés de retenir une personne après qu’elle ait purgé la peine décidée par la juridiction compétente.

    Ainsi, Mme Dati ferait-elle mieux de s’attaquer aux racines du mal. S’il est vrai qu’il y aura toujours des pervers, l’Etat pourrait faire en sorte que la dépravation et la pornographie ne s’exposent pas comme aujourd’hui. Il faut rappeler les paroles de l’assassin de la jeune Anne-Lorraine Schmitt : « j’ai visionné un film pornographique, j’ai du ensuite assouvir mes pulsions » et ce matériel est en vente libre dans les plus petits chefs-lieux de canton.

    En vérité, Mme Dati ne parviendra jamais à obtenir des résultats effectifs et elle ou ses successeurs devront présenter encore et toujours des projets de plus en plus embrouillés, si la peine de mort pour ces tortionnaires et ces assassins d’enfants n’est pas appliquée à nouveau.

    Les atermoiements et demi-mesures de M. Sarkozy et de sa Garde des sceaux ne sont pas de mise devant l’extrême gravité du problème.

  • Les déboires de Bayrou

    Le MoDem enregistre quatre nouvelles défections : ce sont quatre candidats aux municipales de Paris, qui ont décidé de « s’associer à la démarche initiée par Jean-Marie Cavada », c’est-à-dire de rejoindre l’UMP. Parmi ces quatre personnalités figure le député européen Claire Gibault et un adjoint au maire du 17e arrondissement.

  • Le délire des 35 heures à l’hôpital

    On sait depuis longtemps que la réforme des 35 heures a engendré des problèmes inextricables à l’hôpital. Mais on a laissé pourrir la situation, comme chaque fois qu’il y a un problème. Aujourd’hui, il y a 23 millions d’heures supplémentaires impayées, et 3,5 millions de jours de RTT non pris, qui s’accumulent dans les « comptes épargne temps » (CET). La colère des personnels hospitaliers prenant une tournure inquiétante (ils sont en « grève » symbolique depuis le 24 décembre), Roselyne Bachelot a reçu hier les syndicats. Elle les recevra de nouveau les 10 et 15 janvier, date à laquelle un accord est censé être signé. Le ministre affirme disposer de 700 millions d’euros de « marge budgétaire ». Mais le délégué général de la Fédération hospitalière de France, Gérard Vincent, remarque que la moitié seulement de cette somme peut être débloquée : ce sont les 350 millions du Fonds pour l’emploi hospitalier, qui sont consignés à la caisse des dépôts. Le reste a été théoriquement provisionné par les hôpitaux. Mais comme les deux tiers des hôpitaux sont en déficit, ces réserves sont déjà épuisées dans la plupart des cas.

    Quoi qu’il en soit, même si elle permettait de régler les problèmes accumulés, cette manne ne changerait rien à la situation : les personnels continueront à engranger des heures supplémentaires et des jours de RTT.

    Le problème vient de ce que les 35 heures à l’hôpital ont obligé certains agents à... travailler davantage, car on manque de personnel. Les créations d’emplois promises n’ont jamais été réalisées. Les médecins ont théoriquement droit à 20 jours de congés annuels supplémentaires pour compenser le fait qu’ils peuvent travailler... plus de 48 heures par semaine, mais ils ne peuvent pas prendre ces congés, et en outre, s’ils dépassent les 48 heures, les heures supplémentaires sont également transférées sur le CET.

    Le gouvernement va donc s’engager à payer les jours de RTT engrangés sur les CET. Mais si l’opération doit se poursuivre, elle coûtera très cher. Il est également envisagé de faire du CET un mode de gestion de la retraite, en permettant aux médecins d’anticiper leur départ ou de prendre une année sabbatique payée. Mais on revient alors au problème initial : il faudra les remplacer, or il n’y en a déjà pas assez...

    Ici non plus, on ne voit pas venir la rupture. Seulement les rustines.

  • Et deux nouvelles commissions

    Nicolas Sarkozy a annoncé que Simone Veil va présider une commission destinée de rédiger un projet de nouveau préambule de la Constitution. Ce préambule sera « complété pour garantir l’égalité de l’homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possible de véritables politiques d’intégration, pour répondre au défi de la bioéthique ».

    On sait déjà comment Simone Veil a répondu au défi de la « bioéthique » en 1974.

    Quant à la « diversité » et à « l’intégration », il s’agit d’inscrire la discrimination positive dans la Constitution  : Sarkozy a précisé qu’il était « volontiers » prêt à ne pas employer l’expression, si l’on « reprend le fond ».

    D’autre part le président de la République a chargé deux prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz et Armatya Sen, de mener une réflexion sur un changement  des instruments de mesure de la croissance, la comptabilité nationale devant prendre en compte la « qualité de vie des Français ». Et il proposera cela au monde entier...

  • « Politique de civilisation » : opération poudre aux yeux

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen 

    Au soir du 31 décembre, on se demandait ce que voulait dire la « politique de civilisation ».

    Le président de la République nous a donné l’explication ce matin : c’est une formule qui permet de décliner un catalogue de promesses électorales.

    Chaque promesse de réforme est ainsi désormais énoncée au titre de la « politique de civilisation », comme naguère au titre de la « rupture ».

    Le fond du discours reste identique. Huit mois après son accession à l’Elysée, Nicolas Sarkozy est toujours en campagne électorale, et annonce de grands projets, en une nouvelle opération poudre aux yeux, tandis que la France réelle s’enfonce dans un terrible déclin.

  • Les rois d’Arabie, de Tharsis et de Saba

    Omnes de Saba venient, aurum et thus deferentes, et laudem Domino annuniantes. Alleluja, alleluja, alleluja. Reges Tharsis et insulae munera offerent, reges Arabum et Saba dona adducent. Alleluja, alleluja, alleluja.

    Ils viendront tous de Saba, apportant de l’or et de l’encens, et proclamant la louange du Seigneur. Alléluia, alléluia, alléluia. Les rois de Tharsis et les îles lui offriront des présents, les rois d'Arabie et de Saba apporteront des dons. Alléluia, alléluia, alléluia.

    (Répons des matines, formé d’Isaïe 60, verset 6, et du verset 10 du psaume 71. Ce chapitre 60 (et 61) d’Isaïe et le psaume 71, qui se marient si bien, sont les plus magnifiques prophéties messianiques et doivent être lus intégralement et faire l’objet de notre contemplation en ces jours.)

  • Une politique de civilisation

    Lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, Nicolas Sarkozy a promis une « politique de civilisation ». Ce n’était qu’une formule, destinée à faire parler, et en effet elle a fait parler. Sans que personne n’aille en réalité voir plus loin que les mots. Car dans la classe politicienne, personne ne sait plus ce que serait une politique de civilisation. Et certainement pas Sarkozy, qui dans les principaux domaines mène une politique de dé-civilisation, c’est-à-dire de retour à la barbarie.

    Je ne peux qu’inciter mes lecteurs à aller sur le site du Front national pour entendre les vœux de Jean-Marie Le Pen aux internautes. Jean-Marie Le Pen ne fait aucune allusion à la « politique de civilisation », mais il dit, lui, ce que c’est.

    Extrait : « Quand l’Etat ne protège plus les Français, quand la police et la justice ne font plus reculer la délinquance, quand l’école n’est pas la passerelle vers l’emploi, quand l’armée n’a plus les moyens d’assurer notre indépendance, bref, quand la France n’est plus elle-même, que peut-on encore souhaiter ? Que la dernière grande institution qui protège encore nos compatriotes, la famille, soit la plus vigoureuse possible. C’est en son sein en effet que l’essentiel des besoins affectifs et matériels indispensables à l’équilibre de tout un chacun sont satisfaits depuis que le monde est monde. Je pense donc d’abord à ceux qui n’ont plus de famille. Je voudrais qu’ils sachent que la nation est leur famille, et qu’ils peuvent compter sur la solidarité qui leur est due au titre du rôle que leurs ancêtres ont joué dans la construction de notre pays et de son patrimoine. »

  • Fabius votera NON

    Bonne réponse de Laurent Fabius, hier, à l’émission Ripostes, à propos de la ratification du traité de Lisbonne : « Il y aura deux questions qui seront posées : est-ce que vous êtes d’accord pour réviser la Constitution , et pour que ce soient les députés et les sénateurs qui décident ? Là, je voterai à coup sûr non, parce que je trouve qu’il est absolument antidémocratique – qu’on ait voté d’ailleurs oui ou non – que lorsque la question a été tranchée par référendum, on propose la même question, mais en court-circuitant le peuple et en disant : désormais ce sont les élus. »

  • Un cinquième évêque...

    On savait déjà que NNSS Centène (Vannes), Rey (Toulon), Bagnard (Belley Ars) et Cattenoz (Avignon) soutenaient la Marche pour la Vie , comme ils l’ont fait l’an dernier.

    On apprend par e-deo que Mgr Fort, évêque d’Orléans, se joint au comité de soutien.

    Mais il ne suffit pas de « soutenir » discrètement. On attend que ces évêques, et bien d’autres, soient en tête de la marche. Y en aura-t-il au moins un cette année, qui sauve enfin l’honneur de l’épiscopat ?

    Comment leur faire comprendre qu’ils ne doivent pas laisser seuls ceux qui se battent politiquement pour la vie ?

    Le chanoine Sarkozy ne leur a-t-il pas demandé de donner de la voix ?

    Mais ils sont paralysés par la peur panique d’être assimilés à « l’extrême droite ». Leur réputation est plus précieuse que la vie des enfants.

  • Évêques de France, c’est par vous qu’ils peuvent vivre !

    Communiqué de Chrétienté-Solidarité

    A l’heure où l’on sait qu’en France un enfant sur quatre est assassiné dans le ventre de sa mère et que la culture de mort se propage avec la complicité souvent active de ceux qui nous dirigent, Chrétienté-Solidarité lance un appel solennel aux évêques de France afin qu’ils rejoignent le grand mouvement de défense de la vie qui se dessine en Europe et dans le monde.

    Cela peut commencer par un soutien effectif à la Marche pour la Vie du 20 janvier prochain voire par la présence d’une délégation de l’épiscopat français à ce rassemblement.

    Nous formons le souhait que nos évêques suivent l’exemple de leurs confrères espagnols qui ont choisi de clamer haut et fort leur volonté de défendre la vie, entraînant derrière eux 2 millions de personnes dans les rues de Madrid.

    Nous leur demandons de méditer l’exemple croate où l’opiniâtreté des représentants de l’Eglise a largement contribué à la mise en œuvre par les pouvoirs publics d’une politique d’incitation à la vie, faisant ainsi chuter de 88,5 % le nombre d’avortements depuis 1989.

    Avec Benoît XVI, nous croyons qu’avec la Foi , c’est l’Espérance qui sauve.

    Pour 2008, nous formons le vœu que les évêques de France défendent avec force l’espérance de la vie !

    Yann Baly