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slovénie

  • Triste première en Slovénie

    Le Premier ministre slovène, Alenka Bratušek, a posé samedi la première pierre de la première mosquée de Slovénie, dans le nord de la capitale Ljubljana.

    Il y avait là de nombreuses personnalités, dont le ministre des Affaires religieuses du Qatar, qui finance 70% de la construction. Ainsi que le chef des oulémas de Bosnie-Herzégovine, et Bakir Izetbegović, fils de l’ancien président islamiste de Bosnie-Herzégovine et lui-même représentant de la communauté bosniaque à la présidence collégiale de Bosnie-Herzégovine.

    Bref, une grande mosquée qatari-bosniaque, avec un minaret de 40 mètres…

    Lors du dernier recensement, 47.000 Slovènes se sont déclarés musulmans…

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    Sur la photo de la prière de bénédiction de la première pierre on ne voit pas le Premier ministre slovène. Forcément : c’est une femme. En revanche on voit le co-président de Bosnie-Herzégovine (à gauche)… Les dépêches, les articles et les photos ne font état de la présence d’aucun dignitaire catholique, semble-t-il. C’est déjà ça…

  • Haine antichrétienne en Slovénie

    Une croix votive érigée en 1600 par des pêcheurs à Strunjan (sur la commune de Piran, en Slovénie), a été pour la deuxième fois incendiée par l'« artiste » Dean Verzel avec la complicité du « philosophe et poète » Andrej Medved, le 10 mai dernier, au motif que « la croix est un symbole de hiérarchie, d’asservissement et d’abrutissement ».

    La croix venait d’être restaurée dans le cadre de la préparation des cérémonies du 500e anniversaire de l’apparition de la Mère de Dieu : dans la nuit du 14 au 15 août 1512, la Vierge était apparue à deux gardiens des vignes, à l’entrée de la chapelle, qui était en très mauvais état. Elle leur avait demandé de restaurer la chapelle. Ce qui fut fait. Elle prit le nom d’église de l’Apparition de Marie, et devint le principal centre de pèlerinage marial de toute l’Istrie.

     

  • Quand on demande aux gens…

    En juin 2011, le Parlement slovène avait adopté une loi sur la famille, qui entre autres nouvelles dispositions donnaient à l’union des paires quasiment les mêmes effets que le mariage (notamment le droit à l’adoption). Des associations soutenues par l’Eglise ont réuni 40.000 signatures, qui permettent d’exiger un référendum avant l’application de la loi. Le référendum a eu lieu hier : oui ou non à la loi. Les sondages donnaient le oui largement gagnant. C’est le non qui l’a remporté, à 56,5%.

  • Le référendum slovène

    Les Slovènes ont dit oui à 51,5% au référendum sur leurs différends frontaliers avec la Croatie (avec une participation de 42%). José Manuel Barroso s'est aussitôt félicité de ce vote qui lève le principal obstacle à l'adhésion de la Croatie à l'UE.

    Les parlements slovène et croate avaient approuvé le recours à un arbitrage international sur ces différends frontaliers, mais le gouvernement slovène avait accédé à la demande de l'opposition d'organiser un référendum. L'instance internationale d'arbitrage va donc pouvoir commencer ses travaux, au grand dam de l'opposition slovène : "La Slovénie est le grand perdant aujourd'hui, nous allons tous devoir payer pour ce résultat", a déclaré  l'ancien Premier ministre Janez Jansa.

    L'AFP en profite pour dire une bêtise :

    « Le litige porte sur quelques kilomètres de côtes et quelques milles marins en Mer Adriatique, dans la baie de Piran, avec en toile de fond l'accès direct à la mer pour la Slovénie, enjeu crucial pour Ljubljana. »

    Il ne s'agit pas de l'accès direct à la mer, puisque la Slovénie a plusieurs ports sur l'Adriatique, mais de l'accès direct aux eaux internationales (sans passer par ce que les Croates considèrent abusivement comme leurs eaux territoriales... au large de la Slovénie).

  • Référendum en Slovénie

    Le Parlement slovène a décidé hier à l'unanimité l'organisation d'un référendum, le 6 juin prochain, sur l'accord conclu en novembre dernier avec la Croatie concernant le différend frontalier (terrestre et maritime) entre les deux pays. L'accord a pourtant été ratifié par le Parlement le mois dernier. Mais la question est très sensible dans le pays, et l'opposition de centre-droit juge que l'accord lèse la Slovénie (ce qui semble bien être le cas). Elle a donc demandé un référendum, et la coalition au pouvoir a dit oui. L'opposition espère que les Slovènes rejetteront l'accord. Si tel était le cas, le processus d'adhésion de la Croatie à l'UE serait une nouvelle fois retardé.

  • Oh, les Slovènes !

    Le Premier ministre slovène Janez Jansa prend manifestement à cœur son rôle de président du Conseil européen, multipliant les déclarations sur tous les sujets. Du haut de sa toute nouvelle et très provisoire autorité, il donne des leçons à tout le monde. A la Serbie , bien sûr (contentieux historique oblige), en estimant inéluctable l’indépendance du Kosovo. A ses voisins de Bosnie-Herzégovine, naturellement, pays qu’il estime faire peser une menace « plus grave » pour la stabilité des Balkans que le Kosovo, et il ne craint pas d’ajouter que les pays de l’Union européenne « doivent agir ». Mais aussi à la France. Là c’est le ministre des Affaires étrangères slovène qui prend le relais, pour fustiger notre pays coupable de ne pas vouloir respecter ses engagements sur la réduction des déficits, et pour signifier que « nous avons besoin du plein soutien de tous les Etats membres » pour poursuivre les négociations d’adhésion avec la Turquie.. .

    Aujourd’hui, le Premier ministre slovène a passé les bornes, en osant s’en prendre au gouvernement portugais qui envisage un référendum sur le traité de Lisbonne : « Même s’il devait y avoir un référendum au Portugal, il serait positif, et c’est certainement le droit des citoyens portugais, du gouvernement et du Parlement portugais de choisir le mode de ratification. Mais l’Europe est très imbriquée, et nous devons nous demander comment les événements dans un pays peuvent influencer les événements dans un autre pays où la situation pourrait être quelque peu différente. »

    C’est joliment dit, mais c’est une tirade digne des eurocrates les plus aguerris. Les Portugais ne doivent pas donner la parole à leur peuple, parce que si leur peuple est susceptible de bien voter, cela risque de donner des idées à d’autres, qui pourraient mal voter.

    On voit que M. Jansa a pris des cours accélérés de « démocratie européenne », qui ne l’ont sans doute pas beaucoup changé de ce qu’il connut naguère à l’Alliance des jeunes socialistes dans la Slovénie communiste inféodée à Belgrade. A cela près qu’il était alors pour l’indépendance de son pays, et qu’il est aujourd’hui pour la soumission de tous les pays à la dictature européiste.

    (Petit rappel. La Slovénie était un Etat de la Yougoslavie communiste jusqu’en 1991. Elle est plus petite que la Bretagne, tant en superficie qu’en population. Elle a dû créer artificiellement des régions pour bénéficier des aides régionales de l’UE, dont elle fait partie depuis moins de trois ans. J’aime beaucoup ce pays, que je connais bien, et j’ai des amis slovènes. Mais un peu de décence siérait mieux à ses dirigeants que cette odieuse surenchère européiste.)


    Addendum. Dans la nuit de mardi à mercredi, la commission politique du parti socialiste portugais a décidé à une large majorité d'opter pour la voie parlementaire. L'annonce officielle doit être faite ce mercredi...