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Avortoirs en grève en Espagne

Trente-huit cliniques pratiquant l’avortement sont en grève toute cette semaine en Espagne, pour protester contre la « persécution » et la « chasse aux sorcières » dont certaines sont victimes. Ces « persécutions » sont les interventions policières qui ont conduit à l’arrestation de quatre personnes et à la fermeture de trois cliniques qui pratiquaient des avortements dans les dernières semaines de grossesse, sur des femmes venues d’un peu partout en Europe, et contre de très grosses sommes d’argent.

« On est en train de semer le doute sur le caractère légal de ce que nous pratiquons, et sur les cliniques qui depuis 22 ans ont garanti ce droit », s’insurge le porte-parole de l’association des avortoirs.

En fait, les avorteurs réclament une extension de la loi, car « elle ne couvre pas la demande existant dans notre société ».

Théoriquement, l’avortement est dépénalisé en cas de viol (12 semaines), de malformation du fœtus (22 semaines), de danger pour la santé physique ou psychique de la mère » (sans limitation). La grande majorité des avortements (plus de 100.000 en 2006, en augmentation de 10,8% sur l’année précédente) sont pratiqués au motif du « risque psychique »...

« Nous sommes proches du moment où nous obtiendrons respect et sécurité juridique pour les patientes et les professionnels de ces cliniques », claironne l’association des avortoirs, qui rencontre aujourd’hui des représentants du gouvernement et du parquet.

« Si l’on considère que cette semaine, entre 1.500 et 2.000 interruptions de grossesse ne seront pas effectuées, cela montre que le recours à l’avortement est une prestation nécessaire », ajoute l’association.

Couvrir la demande, respect, sécurité juridique, prestation nécessaire... On remarque le caractère atroce du vocabulaire utilisé, alors qu’il s’agit de tuer des enfants dans le ventre de leurs mères.

Pour l’heure, entre 1.500 et 2.000 d’entre eux échappent à la mort (sans doute hélas provisoirement) en cette semaine de l’Epiphanie.

Commentaires

  • Voilà une bonne nouvelle, même si c’est provisoire. Mais il faut rester vigilants, car cela cache certainement une manœuvre pour obtenir l’extension du droit à l’avortement : le culte de la mort demande toujours plus de sang.

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