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  • Travail du dimanche : Méhaignerie contre Sarkozy

    Lors de la « conférence sociale » qui s’est tenue hier à l’Elysée, le travail du dimanche a été l’un des quatre thèmes abordés, conformément à la volonté de Nicolas Sarkozy.

    Mais Pierre Méhaignerie a déclaré que les avis étaient « très partagés » sur cette question au sein de l’UMP. Le député-maire de Vitré estime quant à lui que « le dimanche est un jour de repos qu’il faut conserver », Il « comprend parfaitement qu’en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur on ait la possibilité d’ouvrir les magasins le dimanche compte tenu du poids du tourisme », mais il « reste attaché comme maire d’une ville aux cinq dimanches maximum ». En conséquence, il voterait contre l’ouverture des magasins le dimanche si cette possibilité devait s’appliquer hors de l’Ile-de-France.

  • Pourquoi Fadela Amara garde son HLM

    Fadela Amara est locataire d’un HLM de 54 m2 pour 9,25 € le m2 (Bolufer, c’était  190 m2 à 6,30 €, dans un endroit autrement plus chic).

    Elle a déjà répondu sur le fait de savoir si elle devait quitter cet appartement. Ou plutôt, elle a fait répondre non par son « conseiller spécial » Mohamed Abdi (spécial, en effet : il vient d’être définitivement condamné à 18 mois de prison avec sursis pour escroquerie à la formation).

    L’argumentation vaut son pesant de couscous : d'abord, « ministre, ce n'est pas un CDI » ; ensuite, elle « se sent très bien dans ce quartier ; enfin, cela contribue à « maintenir de la diversité et de la mixité dans le parc social ». Sic.

  • Bolufer

    Jean-Paul Bolufer, directeur de cabinet de Christine Boutin, a été contraint de démissionner, à peu près dans les mêmes circonstances que le ministre Hervé Gaymard en février 2005 : un article du Canard enchaîné a révélé qu’il bénéficiait d’un superbe appartement dont le loyer est quatre ou cinq fois inférieur au prix du marché.

    On peut lire deux types de défense de Bolufer. Ni l’une ni l’autre ne me paraît pertinente.

    Il y a ceux qui font remarquer que Bolufer n’est pas seul dans ce cas. On cite Jean-Pierre Chevènement, ou... Fadela Amara, on rappelle le fils Juppé, etc. Comme si c’était une excuse.

    Il y a ceux qui crient à la cathophobie, parce que tant Jean-Paul Bolufer qu’Hervé Gaymard sont connus comme des catholiques, et des catholiques de droite.

    Il va de soi que le Canard enchaîné ne prend pas ses cibles au hasard.

    Mais lorsqu’on se pose en catholique pratiquant, on... pratique. Cela ne consiste pas seulement à aller à la messe le dimanche et à faire ses Pâques.

    Et puis il y a ceux qui sous-entendent, ou murmurent, que Jean-Paul Bolufer (comme Hervé Gaymard) est quelqu’un qui est « proche de nous ». J’entends cela depuis très longtemps, c’est ce qu’on disait déjà quand il était à la mairie de Paris. Je l’ai entendu de la part de gens effectivement « proches de nous » et qui étaient aussi « proches » de Jean-Paul Bolufer.

    C’est une lamentable illusion. Qu’ont-ils jamais fait pour « nous » (au sens le plus large) ? Qu’ont-ils fait pour nous soutenir ou nous défendre, sur quelque plan que ce soit ? Qu'ont-ils fait pour promouvoir la doctrine de l'Eglise, la loi naturelle, la culture de vie ? J’attends qu’on me le dise. Ces gens-là mènent une carrière politique sans états d’âme. Et même sans scrupules. La preuve.

    Qu’on ne hurle pas avec les loups aux accusations sélectives, soit. Mais qu’on prenne la défense de ces gens-là, certainement pas.

  • L’« anti-discrimination » tous azimuts

    Hier, au conseil des ministres, Xavier Bertrand a présenté un projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations (il s’agit de l’application de trois directives).

    Au cours de ce même conseil des ministres, Rachida Dati a présenté une communication relative à la lutte contres les discriminations. Elle a fait le point sur les « pôles anti-discrimination » dont la création a été décidée le 11 juillet dans chaque tribunal de grande instance, et dont l’action est complémentaire de celle de la Halde. Un pôle a été mis en place dans les 181 tribunaux, et 108 délégués du procureur, ont été désignés. Ces délégués sont « issus du monde associatif », et Rachida Dati cite Boulevard des potes, l’UDAF, Sidaventure, le Mrap, la Licra.

    Le garde des Sceaux a rappelé qu’elle a signé le 14 décembre une convention avec SOS Racisme et la Licra. « Ces conventions ont deux ambitions » : la première est de mobiliser les comités locaux des associations « pour qu’ils contribuent à identifier les pratiques discriminatoires » (c’est leur travail d’auxiliaires de police de la pensée), la seconde est d’ « animer des formations spécialisées au bénéfice des professionnels, magistrats et enquêteurs » ( la Licra et SOS Racisme sont promues professeurs de formatage des magistrats...). Les associations ont « un rôle fondamental à jouer » : « aider les pôles à constituer un réseau local de lutte contre les discriminations », « tenir des permanences d’information », « contribuer aux actions de sensibilisation dans les établissements scolaires et les universités », « accompagner les victimes dans leurs démarches »...

    Ce même 19 décembre, Louis Schweitzer, président de la Halde , a présenté le « guide pratique de lutte contre les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et l’homophobie » mis à la disposition des policiers, en application de la convention de partenariat entre la police nationale et la Halde signée il y a un an. Il s’agit d’un logiciel informatique qui doit permettre aux policiers de recevoir et traiter plus efficacement les plaintes pour discrimination. Il sera également utilisé dans le cadre de la formation initiale et continue des policiers.

    Demain vendredi, la gendarmerie nationale signera à son tour avec la Halde une convention, destinée à « étoffer » le dispositif de lutte contre les discriminations, avec un guide du type de celui remis aux policiers, la création d’un « comité de pilotage » devant « promouvoir les bonnes pratiques », et la mise en place d’un « référent de chacune des institutions » afin de « permettre un échange d’information continue ».

    Rappelons que le 17 décembre, Louis Schweitzer a présenté 17 propositions pour « l’égalité des chances ». Il recommande notamment que l’accord interprofessionnel relatif à la « diversité » dans l’entreprise, conclu en octobre 2006, « se concrétise avec des accords spécifiques par branches », ajoutant que le bilan social des entreprises devra intégrer un chapitre sur les actions prises contre les discriminations, ainsi que des actions d’information des salariés...

    Les entreprises où il n’y a aucun problème de ce genre devront donc inventer des « actions ». On comprend surtout qu’elles devront faire le point sur les « diversités » qu’elles auront nécessairement embauchées dans l’année, sous peine d’être condamnées pour discrimination.

    Car tout cela a essentiellement pour but de détruire l’identité française, en faisant accepter l’immigration sans frein, la discrimination positive (la seule légale), la stigmatisation de la préférence nationale, la promotion de l'homosexualité, etc.

  • National Hebdo N° 1222

    « Le chantage aux “sans-abri“ : Faux Don Quichotte, vrais moulins à vent ». Dans mon édito je montre comment le gouvernement encourage les lobbies et groupuscules qui prennent prétexte des « sans-abri » et des « mal-logés » pour faire leur agitation.

    Topoline nous parle de l’aventure entre Nicolas et Carla. Elle évoque l’explication selon laquelle Sarkozy fait oublier Kadhafi comme il a fait oublier les grèves avec son divorce, et se demande avec inquiétude si à la prochaine difficulté il va virer homo ou épouser Paris Hilton.

    Michel Limier fait le portrait d’Olivier Besancenot, le trotsko-guevariste vedette des médias.

    Jean Roberto souligne qu’en Algérie, Sarkozy a oublié nos morts.

    A lire aussi un entretien avec Eric Pinel, membre du bureau politique du Front national et président de France Ecologie Environnement (FEE).

    Alexandre Martin évoque la réforme des Prud’hommes par Rachida Dati : un quart des conseils doit disparaître, et ce n’est pas une bonne nouvelle. D’abord pour les petites entreprises.

    Béatrice Pereire ausculte « le vague à l’âme des juifs américains » (du moins du lobby et de ceux qui en contestent l’action).

  • O clavis David

    O clavis David, et sceptrum domus Israel, qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit ; veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.

    Ô clef de David, et sceptre de la maison d’Israël, toi qui ouvres, et personne ne peut fermer ; toi qui fermes, et personne ne peut ouvrir ; viens faire sortir de prison le captif (enchaîné) assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort.

    (Cette antienne commence par des formules d’Isaïe et se termine par la première partie du dernier verset du Benedictus, qui fait aussi référence à Isaïe. La traduction officielle de l’épiscopat ne permet plus la référence au Benedictus, en omettant le « assis » humiliant et « l’ombre de la mort », traumatisante, à l’approche de Noël…)

    On peut l'écouter ici, comme les autres Grandes Antiennes de l'Avent (merci à Gégé).

  • La justice défend les beaux arts

    Henry-Claude Cousseau, organisateur en 2000 de l’exposition « Présumés innocents », a été mis en examen en… 2006 pour avoir « diffusé des images de mineurs attentatoires à la dignité humaine et revêtant un caractère pornographique et violent mais aussi d’avoir permis leur vision par des enfants et adolescents, l’exposition étant ouverte à tous publics ».

    Mais c’est le quotidien Présent qui est condamné en 2007 pour avoir dénoncé cette exposition…

    Entre temps Henry-Claude Cousseau a été nommé directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris…

  • L’Europe favorise l’immigration illégale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A partir de vendredi, neuf des dix Etats devenus membres de l’Union européenne en 2004 vont faire partie de l’espace Schengen. Leurs frontières avec les autres pays de l’UE seront donc abolies. Or, selon un rapport de l’UE, plusieurs de ces pays n’ont pas la capacité de surveiller leur frontière extérieure.

    Le directeur de Frontex, l’agence de l’UE chargée de coordonner cette surveillance, constate que l’Europe, en supprimant ses frontières intérieures, se prive d’un des principaux moyens de lutter contre l’immigration illégale. Mais, ajoute-t-il, « c’est un choix délibéré de l’Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité ».

    Quel aveu ! On avait omis de dire aux citoyens que la construction européenne impliquait l’acceptation assumée de la libre circulation des immigrés clandestins, des malfrats, des terroristes.

    Le Front national, qui réclame un référendum sur le traité de Lisbonne, réclame aussi que la France quitte cet espace Schengen ouvert à tous vents, et rejoigne la Grande-Bretagne et l’Irlande qui ont eu la sagesse de ne pas y entrer.

  • Dictature à la maternelle : vos enfants nous appartiennent

    Dans son rapport sur l’école maternelle commandé par Xavier Darcos, le « missionnaire » linguiste Alain Bentolila préconise que la scolarité soit obligatoire à partir de trois ans (elle est aujourd’hui obligatoire de 6 à 16 ans). Il insiste qu’il demande une « inscription claire » de l’école maternelle « dans le cadre de l'obligation scolaire ». Il préconise aussi un « pacte » avec les parents, se concrétisant par « des rencontres individuelles obligatoires avec les parents en début d'année et chaque trimestre », ainsi qu'une meilleure formation initiale et continue des enseignants, avec un module spécifique de 50 heures « obligatoires ». Et il suggère la rédaction de programmes de l'école maternelle qui détailleraient « pour chacune des trois années les progressions spécifiques ». Et obligatoires, naturellement.

  • Mgr Sabbah et la paix

    « Le fort qui a tout en main, celui qui impose l'occupation à l'autre partie, a l'obligation de voir ce qui est juste pour tous et d'avoir le courage de l'accomplir », a affirmé le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, à l'occasion de son message annuel de Noël. « La décision (de faire la paix) sera prise ici, par les Palestiniens et les Israéliens. Celui qui prendra cette décision sera Israël. Si Israël décide de faire la paix, il y aura la paix. »

    Alors que le gouvernement d'Ehud Olmert exige des Palestiniens qu'ils reconnaissent le « caractère juif » de l'Etat d’Israël, Mgr Sabbah a rejeté cette demande : « La terre appartient aux trois religions sans aucune exclusion d'une religion ou d'une autre. C'est pourquoi établir un Etat religieux, à caractère religieux, juif ou musulman, cela veut dire l'exclusion de l'autre religion, cela veut dire traiter injustement les autres croyants des autres religions. Il faut un Etat politique normal qui soit un Etat donnant les mêmes droits les mêmes devoirs à tous ses citoyens juifs, musulmans, chrétiens, druzes. Si l'Etat peut faire ce miracle d'être un Etat pour une seule religion et de traiter également sans aucune discrimination les croyants des autres religions, ça va. Mais le miracle est difficile à faire. Tant que l'Etat a une seule religion cela veut dire que l'autre religion est discriminée. »