Hier, au conseil des ministres, Xavier Bertrand a présenté un projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations (il s’agit de l’application de trois directives).
Au cours de ce même conseil des ministres, Rachida Dati a présenté une communication relative à la lutte contres les discriminations. Elle a fait le point sur les « pôles anti-discrimination » dont la création a été décidée le 11 juillet dans chaque tribunal de grande instance, et dont l’action est complémentaire de celle de la Halde. Un pôle a été mis en place dans les 181 tribunaux, et 108 délégués du procureur, ont été désignés. Ces délégués sont « issus du monde associatif », et Rachida Dati cite Boulevard des potes, l’UDAF, Sidaventure, le Mrap, la Licra.
Le garde des Sceaux a rappelé qu’elle a signé le 14 décembre une convention avec SOS Racisme et la Licra. « Ces conventions ont deux ambitions » : la première est de mobiliser les comités locaux des associations « pour qu’ils contribuent à identifier les pratiques discriminatoires » (c’est leur travail d’auxiliaires de police de la pensée), la seconde est d’ « animer des formations spécialisées au bénéfice des professionnels, magistrats et enquêteurs » ( la Licra et SOS Racisme sont promues professeurs de formatage des magistrats...). Les associations ont « un rôle fondamental à jouer » : « aider les pôles à constituer un réseau local de lutte contre les discriminations », « tenir des permanences d’information », « contribuer aux actions de sensibilisation dans les établissements scolaires et les universités », « accompagner les victimes dans leurs démarches »...
Ce même 19 décembre, Louis Schweitzer, président de la Halde , a présenté le « guide pratique de lutte contre les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et l’homophobie » mis à la disposition des policiers, en application de la convention de partenariat entre la police nationale et la Halde signée il y a un an. Il s’agit d’un logiciel informatique qui doit permettre aux policiers de recevoir et traiter plus efficacement les plaintes pour discrimination. Il sera également utilisé dans le cadre de la formation initiale et continue des policiers.
Demain vendredi, la gendarmerie nationale signera à son tour avec la Halde une convention, destinée à « étoffer » le dispositif de lutte contre les discriminations, avec un guide du type de celui remis aux policiers, la création d’un « comité de pilotage » devant « promouvoir les bonnes pratiques », et la mise en place d’un « référent de chacune des institutions » afin de « permettre un échange d’information continue ».
Rappelons que le 17 décembre, Louis Schweitzer a présenté 17 propositions pour « l’égalité des chances ». Il recommande notamment que l’accord interprofessionnel relatif à la « diversité » dans l’entreprise, conclu en octobre 2006, « se concrétise avec des accords spécifiques par branches », ajoutant que le bilan social des entreprises devra intégrer un chapitre sur les actions prises contre les discriminations, ainsi que des actions d’information des salariés...
Les entreprises où il n’y a aucun problème de ce genre devront donc inventer des « actions ». On comprend surtout qu’elles devront faire le point sur les « diversités » qu’elles auront nécessairement embauchées dans l’année, sous peine d’être condamnées pour discrimination.
Car tout cela a essentiellement pour but de détruire l’identité française, en faisant accepter l’immigration sans frein, la discrimination positive (la seule légale), la stigmatisation de la préférence nationale, la promotion de l'homosexualité, etc.