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  • Gérard Gachet porte-parole du ministère de l’Intérieur…

    Michèle Alliot-Marie a nommé Gérard Gachet « porte-parole » du ministère de l’Intérieur.  Il prendra ses fonctions en janvier. Il sera la « voix qui représentera l'institution dans son ensemble, sous toutes ses facettes et toutes ses missions ». Il aura pour tâche de répondre aux journalistes et de « valoriser l'action du ministère ».

    On comprend pourquoi Gérard Gachet a sabordé son blog « représentatif d'une droite à la fois moderne, décomplexée et fidèle à ses convictions »…

  • Nord-Pas-de-Calais : le refus du référendum

    Communiqué de Carl Lang

    Dans une motion d'urgence, présentée ce matin au Conseil régional réuni en assemblée plénière, le groupe FN au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais a appelé le Président de la République à respecter les droits politiques du peuple Français au regard du projet de Traité Constitutionnel Européen.

    Ce qui a été décidé par le Peuple ne peut être remis en cause que par le Peuple.

    Puisqu'une nouvelle mouture de la Constitution européenne a été signée le 13 décembre dernier, à Lisbonne, par les différents chefs d'État européen, celle-ci ne peut être ratifiée que par le peuple français et non par un Congrès, fort peu représentatif du fait des modes de scrutins.

    Le groupe Front National a donc appelé à la tenue d’un référendum afin que le peuple français décide librement de l’avenir des institutions européennes.

    Cette motion a été repoussée par les européistes de l’UMPS de l’assemblée régionale, rejoints sur ce point, par leurs complices du groupe communiste.

     

    Texte de la motion d'urgence

    Le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais,

    A./ Considérant que le Peuple français, consulté par référendum le 29 mai 2005, a rejeté par une majorité de 54,67 % des suffrages exprimés la Constitution européenne ;

    B./ Considérant que dans la région Nord-Pas-de-Calais, le « NON » à la Constitution européenne a atteint 61,94 % des suffrages exprimés dans le département du Nord et 69,49 % des suffrages exprimés dans le département du Pas-de-Calais;

    C./ Rappelant que ces résultats étaient bien éloignés de la position des parlementaires qui, à l'époque, tous partis politiques confondus, se prononçaient à 92 % en faveur du « oui » ;

    D./ Considérant que le texte du Traité dit « simplifié », qui a été signé à Lisbonne, le 13 décembre 2007, reprend l'essentiel de la substance du projet de Constitution européenne rejeté par les Français, et que tous les éléments de fond (institutions, modes de décisions, nature des politiques, etc.) qui avaient motivé ce rejet y ont été conservés ;

    E./ Considérant par conséquent qu'une ratification parlementaire serait contraire aux règles démocratiques et républicaines, violerait le nécessaire respect du suffrage universel et les droits inaliénables du peuple français.

    Demande au Président de la République d'organiser un nouveau référendum, afin que les Français puissent librement et directement s'exprimer sur ce texte. 

  • Martin Malvy ne veut pas entendre parler de référendum

    Communiqué de Louis Aliot, président du groupe FN au conseil régional de Midi-Pyrénées

    A l’issue de la conférence des présidents de groupes politiques qui prépare l’Assemblée Plénière du 20 décembre 2007, Monsieur Malvy a rejeté le vœu présenté par le groupe Front National, et par là même la possibilité offerte à l’ensemble des conseillers régionaux de Midi-Pyrénées de se prononcer sur la mise en place d’un référendum relatif au nouveau traité européen.

    Texte du vœu

    Le 29 mai 2005, une large majorité de Français a rejeté le projet de Constitution européenne par 55% des suffrages exprimés.

    En Midi-Pyrénées, le vote NON l’a emporté, contrairement à l’opinion des parlementaires qui l’avaient accepté à plus de 90%.

    La disparition de notre souveraineté, l’arrivée de la Turquie dans l’Union Européenne et l’Europe antisociale qui sont encore contenues dans le nouveau traité dit « simplifié » ne peuvent être imposées par voie parlementaire.

    La volonté du peuple et son vote démocratique ne peuvent aujourd’hui être ignorés et contournés.

    C’est pourquoi : le Conseil régional de Midi-Pyrénées, respectueux de la souveraineté du peuple, demande au Président de la République de mettre en place un nouveau référendum afin que les Français puissent librement et directement s’exprimer sur ce traité.

  • Le comité des sages : une coquille vide

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy, jamais à court d'idées, avait émis fin août la suggestion de créer un groupe de travail, baptisé Comité des Sages, afin de réfléchir à l'avenir de l'Union européenne à l'horizon 2020-2030.

    La Présidence du Comité des Sages a été confiée, avec le soutien de la France, à un fédéraliste convaincu, l'ancien Premier Ministre socialiste espagnol : Felipe Gonzalez.

    Ce comité ne traitera ni des frontières de l'Europe donc pas de la Turquie , ni des questions institutionnelles réglés par le Traité de Lisbonne, ni des questions financières qui doivent être abordées par les chefs d'Etat et de gouvernement en 2008-2009.

    Autant dire que ce nouveau Comité Théodule ne parlera de rien jusqu'en 2010, date à laquelle il doit rendre ses conclusions.

    Une fois de plus, on aura pu vérifier que les idées lancées par Sarkozy, que ce soit au plan national ou européen, ne débouchaient sur rien... si ce n'est sur le vide.

    Il est vrai qu'en 2020, M. Sarkozy aura depuis longtemps disparu de la scène nationale et européenne.

  • Les Turcs au Kurdistan

    Le gouvernement du Kurdistan irakien avait indiqué hier que des troupes turques étaient entrées sur le territoire, alors que selon nombre d’observateurs la Turquie avait décidé (en accord avec les Américains) de limiter son action aux frappes aériennes contre les positions supposées du PKK.

    L’état-major turc a ensuite confirmé avoir mené une opération terrestre en pénétrant de plusieurs kilomètres en territoire irakien, faisant subir un « revers sévère » à un groupe du PKK qui « cherchait à passer la frontière ».

    Dans leur communiqué, les forces armées turques soulignent qu’elles « continueront d’assumer leurs responsabilités ».

    Concernant les raids aériens de dimanche, l’armée affirme avoir fait subir « de lourdes pertes au PKK en termes d’infrastructures et de ressources humaines ».

    L’agence de presse proche du PKK avait affirmé que ces bombardements avaient fait sept morts dont deux civils, et le gouvernement du Kurdistan avait fait état de la destruction de ponts, d’hôpitaux, d’écoles, et d’un millier de personnes fuyant les villages touchés.

    La réaction de l’armée turque à ces allégations est lourde de menaces, surtout quand on sait que l’Irak est officiellement un pays « ami » de la Turquie  :

    « Ce genre d’informations sont le résultat de la panique et la démonstration du soutien apporté au PKK par certaines personnes influentes du nord de l’Irak et du gouvernement central irakien. »

    Petite question : que ferait l’Union européenne, si la Turquie en faisait partie ?

  • La religion d’Etat

    Michèle Alliot-Marie a adressé ses « vœux les plus chaleureux » aux musulmans de France, à l'occasion de la fête de l'Aïd el-Kebir, par le biais d'un courrier au président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur.

    Le ministre de l’Intérieur de la République laïque qui ne reconnaît aucun culte « mesure l'importance de l'Aïd el-Kebir, fête du sacrifice, au sein du culte musulman pour tous les fidèles ». « L'Aïd, à l'instar des fêtes religieuses des différents cultes, participe activement au dialogue entre les Français, mais aussi avec les musulmans étrangers que nous accueillons en France et ainsi à la consolidation du lien social dans notre pays. »

    Elle souligne que si « l'année 2007 a été riche pour l'Islam de France », citant notamment « l'installation effective de la Fondation pour les œuvres de l'islam », « l'année 2008 ne le sera pas moins » : « L'élection des Conseils régionaux du culte musulman (CRCM) et du Conseil français du culte musulman (CFCM) au printemps sera une étape supplémentaire de l'édification de l'islam de France, dont nous souhaitons tous qu'il soit placé sous le triple signe de la représentativité, de la modération et de l'intégration. »

  • Belgique : un gouvernement intérimaire

    Guy Verhofstadt a réussi à dégager la nuit dernière un accord pour la formation d’un gouvernement intérimaire, qui devrait entrer en fonction dans les prochains jours.

    La différence entre le gouvernement intérimaire que dirige Verhofstadt depuis les élections et le gouvernement intérimaire qu’il va diriger est que celui-ci pourra prendre des décisions, en attendant la formation d’un gouvernement définitif... Lequel n’est pas près de voir le jour : Verhofstadt a fait savoir que sa nouvelle équipe resterait en place jusqu’au 23 mars au plus tard et qu’il passerait alors le relais à Yves Leterme, le chef des démocrates-chrétiens flamands, vainqueur des élections du 10 juin.

    Pendant ce temps-là devrait avoir lieu la négociation institutionnelle entre Flamands et francophones, censée commencer dans quelques semaines...

  • Sarkozy et ses députés

    Hier soir à l’Assemblée nationale avait lieu le débat sur le projet de loi sur le pouvoir d’achat, reprenant les grandes annonces de Nicolas Sarkozy sur le sujet.

    A l’ouverture de la séance, à 21h 30, le député PS Jérôme Cahuzac a longuement défendu une exception d’irrecevabilité. A la fin de son discours, il y avait 38 députés de gauche et 34 députés de la « majorité ». Si l’on passait au vote, la loi était rejetée avant même d’être examinée.

    Alors Xavier Bertrand, Christine Boutin et Pierre Méhaignerie se sont succédé à la tribune, pendant que Jean-François Copé rameutait les députés UMP par téléphone et par SMS. A 22h 25, la majorité était devenue majoritaire, et pouvait repousser l’exception d’irrecevabilité...

  • Couac

    Hier soir, Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, explique à des journalistes que le projet de loi constitutionnelle de réforme des institutions est « prêt », qu’il est transmis aux chefs de partis que François Fillon est en train de consulter une dernière fois, et que s’il y a un consensus « on pourrait aller très vite » : c’est pourquoi il a réservé la semaine du 22 janvier à l’Assemblée nationale pour examiner le texte.

    Dans un entretien à paraître dans Le Monde daté du 20 décembre, le Premier ministre François Fillon, contrairement à ce qu’il « souhaitait » en octobre dernier, écarte l’idée d’un vote de cette loi avant les municipales de mars, faute d’un « consensus assez large ».

    On « peut imaginer un dépôt » du projet de loi à l’Assemblée et le début du travail en commission « avant les municipales », mais certainement pas son examen par les députés.

    Visiblement, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement manque de relations avec Matignon.

    Cela dit, il ne reste plus grand-chose du grand chantier ouvert par Nicolas Sarkozy. Comme d’habitude. Il n’est plus question d’une modification des rôles entre le Président et le Premier ministre, il n’est plus question du cumul des mandats, il n’est plus question d’une dose de proportionnelle... Ce qui reste est une réforme des droits du Parlement, qui permettra de discuter en séance publique de textes de loi issus des commissions...

    Où est alors l’absence de consensus ? Dans la possibilité donnée au  président de la République de s’exprimer devant le Parlement. La gauche n’en veut pas. Sarkozy y tient...

  • Schengen et l’immigration illégale

    Le 21 décembre, neuf des dix Etats qui ont rejoint l’Union européenne en 2004 (Chypre excepté) feront partie de « l’espace Schengen » et n’auront donc plus de frontières avec les autres pays de l’UE.

    L’AFP a demandé au directeur général de Frontex, Ilkka Laitinen, si cet élargissement allait rendre sa tâche plus difficile. Avant de lire la réponse, il faut souligner que Frontex n’est pas un organisme plus ou moins associé à l’UE, mais l’agence de l’UE chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures.

    « Notre inquiétude à propos de l’élargissement de la zone Schengen est que nous allons perdre un instrument très efficace pour lutter contre l’immigration illégale, c'est-à-dire les contrôles aux frontières intérieures de l’UE. Avec l’adhésion de nouveaux membres à l’espace Schengen, les possibilités de contrôle n’existeront plus. Il n’y aura pas non plus d’indicateurs pour saisir tout ce qui se passe. Même si nous avons des mesures d’accompagnement et de compensation, c’est un grand défi. Mais je dois dire que c’est un choix délibéré de l’Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité. »

    On comprend mieux l’inquiétude du directeur de Frontex quand on sait qu’un rapport de l’Union européenne montre que plusieurs des nouveaux « adhérents » à l’espace Schengen n’ont pas les moyens de surveiller leur frontière extérieure à l’UE, et que, d’autre part, les effectifs de Frontex sont de... 105 personnes.