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L’affaire Seselj : un procès contre-productif à la procédure douteuse

Communiqué de Bruno Gollnisch

Le procès de Vojislav Seselj, le président du premier parti politique de Serbie, vient enfin de s’ouvrir à La Haye.

Il aura fallu plus de quatre ans et demi pour commencer à juger un homme qui s’était pourtant livré volontairement au Tribunal Pénal International.

Sa détention préventive était donc absurde sur le principe mais aussi abusivement longue.

En outre, le traitement de Vojislav Seselj est particulièrement scandaleux puisqu’on lui impose des avocats, alors que, professeur de droit, il veut se défendre seul, et qu’on lui refuse de disposer de documents d’instruction traduits dans sa langue.

Quant à la publicité des débats, il va de soi que, comme pour le procès Milosevic, seuls les arguments de l’accusation seront médiatiquement relayés.

En dépit de l’autosatisfaction officielle, le bilan du Tribunal Pénal International et de Mme Carla Del Ponte contribue surtout à maintenir ouvertes les plaies d’un conflit sanglant dans une région qui n’est pas à l’abri d’un nouvel embrasement, en particulier au Kosovo, et à empêcher la nécessaire réconciliation entre Serbes et Croates.

Commentaires

  • Excellent communiqué de Bruno Gollnisch. Le TPI n'est qu'une grossière parodie de justice.

  • La très grave violation des droits de l'homme que constitue une détention de quatre ans et demi sans jugement, sans compter les autres violation (avocats complices du tribunal et pièces du procès non traduites et donc une langue qui n'est pas la sienne) disqualifie à tout jamais ce "tribunal".

    Ils invoquent les droits de l'homme, mais ce sont des hypocrites, on le voit en France avec le financement des mosquées et du pèlerinage à la Mecque par des fonds communs à tous les citoyens et sur le financement de l'avortement par les fonds publics.

  • Cette prison et ce tribunal sont "dangereux" pour les inculpés.

    Ce Monsieur a tout intérêt à bien faire attention à ce qu'il mange et ce qu'il boit, des fois qu'on essayerait aussi de l'empoisonner.
    Ce tribunal, ce sont les vainqueurs jugeant les vaincus.
    Ils sont en même temps juges et partie, un gage d'honnêteté si on peut dire ...
    Le plaisir que j'ai eu le jour où j'ai vu la tronche en cul de poule de la Carla Machin quand Monsieur le Président Slobodan Milosevic lui "expliquait" que le Kosovo "était" la Serbie et non "à côté" d'icelle.

    " C'est comme si La Haye était à côté de la Hollande !!! "
    Sa tronche valait de l'or ...

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