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  • Missions, commissions, comités...

    Le comité de réflexion sur les institutions va entamer à partir du 11 septembre la « deuxième phase de ses travaux », avec l’audition des principaux responsables politiques, administratifs et judicaires du pays, a indiqué son président Edouard Balladur lors d’une conférence de presse.

    Jusqu’au 26 septembre, les 13 membres recevront notamment Patrick Devedjian, François Hollande, François Bayrou, Jean-Marie Le Pen, Marie-George Buffet.

    Au moins ce comité a un intérêt : celui de montrer que Jean-Marie Le Pen est une personnalité que l’on doit entendre...

  • Du nouveau sur le site du FN

    Une nouvelle rubrique est désormais en ligne sur www.frontnational.com :

    « Près de chez vous ».

    Pour ses premiers numéros, Marie-Thérèse Fesenbeck, secrétaire départementale des Pyrénées Orientales, et Bruno Bilde, conseiller régional de Lorraine, parlent de leur actualité locale.

    A noter d'autre part une interview téléphonique de Bruno Gollnisch, qui parle de sa santé et des municipales. Il n'est pas inutile de l'entendre, afin de constater que la lourde opération qu'il a subie n'a entammé en rien son dynamisme, comme j'avais eu l'occasion de m'en rendre compte moi-même quelques jours avant.

  • Rama Yade se fait tancer... et continue

    Rama Yade a été discrètement convoquée par François Fillon, suite à son ahurissante visite de soutien aux squatteurs d’Aubervilliers. Selon « l’entourage » du Premier ministre cité par l’AFP, Fillon voulait « comprendre les raisons » de ce déplacement, et il a fait savoir à la secrétaire d’Etat « qu’à l’avenir ce type de démarche devrait faire l’objet d’une concertation avec ses collègues du gouvernement ».

    Ce matin, Rama Yade était sur Europe 1. Elle a expliqué qu’elle « voulait absolument faire passer ce message qui était qu’en matière de logement l’extrême de gauche n’a pas de leçon à nous donner »... « Ce qui s’est passé à Aubervilliers montre que ce camp supposé du bien n’a vraiment aucune leçon à nous donner. Et pour l’avenir c’est un enseignement utile, une clarification nécessaire. Demain, ils ne pourront pas défiler dans les squats en expliquant que nous on est méchant et que eux sont gentils puisqu’ils font la même chose. » (En clair : la municipalité communiste d’Aubervilliers devra se taire parce qu’elle fait la même chose que les municipalités de droite. Autrement dit tout le monde est méchant...)

    Et d’ajouter : « François Fillon a tout à fait compris le fond de ma pensée. Il a surtout expliqué qu’en matière de cohérence gouvernementale il faut en parler entre nous avant. » Sic. Le Premier ministre a donc compris qu’elle avait fait « une clarification nécessaire ». Si les mots ont un sens, cela veut dire que Fillon a jugé que la visite de soutien de Rama Yade aux squatteurs était nécessaire et clarifiait le débat, mais qu’elle aurait dû le prévenir.

     Si François Fillon veut garder le semblant d’autorité qu’il vient de montrer, il lui reste à démentir cette interprétation évidemment mensongère. Ou à nous expliquer comment le Premier ministre considère comme une « clarification nécessaire » le fait pour un ministre de contester une décision de justice et de soutenir des personnes dont le comportement est doublement illégal.

    Quant à ces nouveaux protégés de Rama Yade, ils avaient commencé à reconstituer leur campement dès le départ de la police. Dans la soirée, les policiers sont venus, sous les huées des militants du DAL,  enlever la bâche qui avait été installée, puis ont quitté le quartier. Les squatteurs sont restés.

  • Laetatus sum

    Je me suis réjoui de ce qui m'a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur.

    Nos pieds se sont arrêtés sur tes parvis, ô Jérusalem.

    Jérusalem, qui est bâtie comme une ville, dont toutes les parties se tiennent ensemble.

    C'est là que montaient les tribus, les tribus du Seigneur, témoignage d’Israël, pour célébrer le Nom du Seigneur.

    Là ont été établis les trônes de la justice, les trônes de la maison de David.

    Demandez ce qui donnera la paix à Jérusalem, et l'abondance pour que ceux qui t'aiment.

    Que la paix soit dans tes forteresses, et l'abondance dans tes tours.

    A cause de mes frères et de mes proches, j'ai demandé pour toi la paix.

    A cause de la maison du Seigneur notre Dieu, j'ai cherché pour toi le bonheur.

    (Psaume 121, à Tierce, troisième cantique des montées)

  • Squatters d’Aubervilliers : et voilà Rama Yade

    La police a « évacué » ce matin le campement des squatteurs d’Aubervilliers, installés dans 80 tentes devant une école. La justice avait ordonné l’évacuation. En réalité, la police a embarqué les tentes et tout ce qui s’y trouvait, mais a laissé les squatteurs sur place. Et l’opération a été faite à l’heure de la rentrée des classes...

    La police est partie sous les huées à 9h55. A dix heures, une première tente était déjà remontée. Le « porte-parole » du DAL, Jean-Baptiste Eyraut, s’activait pour que le mouvement continue.

    A 11h est arrivée Rama Yade, secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme. Elle s’est dit « choquée » par ce qu’elle voyait (à savoir l’exécution d’une décision de justice de la République dont elle est ministre), et a pris les numéros de téléphone de plusieurs squatteurs en disant qu’elle allait les aider. Puis elle a expliqué qu’elle avait été sollicitée à de nombreuses reprises par une « association » sur le cas de plusieurs familles mal logées à Aubervilliers et Asnières, et qu’elle avait voulu venir voir. « Ce n’est pas bien que des enfants assistent à des scènes pareilles », a-t-elle dit, « on ne peut pas laisser comme ça devant une école des familles en situation difficile ». « Je ne suis pas en charge du logement, mais je ne pouvais rester sourde à ces sollicitations répétées. »

    Rappelons que les familles ivoiriennes qui campent à Aubervilliers, instrumentalisées par le DAL, étaient logées dans des immeubles du parc social de la municipalité, en attente d’être rénovés, qu’elles squattaient impunément. Leur action dans la rue vise à forcer la main aux pouvoirs publics pour obtenir un logement légal. La municipalité refuse, en arguant des listes d’attente.

    On n’ose croire que Rama Yade, qui dit « chez nous » en parlant de l’Afrique, veuille faire passer les Ivoiriens avant les Français...

    Quoi qu’il en soit, elle n’hésite pas à mettre de l’huile politique sur le feu, en faisant mine de s’étonner qu’une « municipalité communiste » ait pris l’initiative de l’évacuation du campement, tandis que sa visite suscitait naturellement le courroux de la dite municipalité.

  • Le dictionnaire anti-flic

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    C’est un triste témoignage de la décadence culturelle qu’un dictionnaire de la langue française puisse donner comme exemple une phrase comme celle-ci : « T’es un pauvre petit rebeu qu’un connard de flic fait chier. C’est ça ! »

    Et il est insupportable que la définition d’un mot (qui n’est pas français) soit l’occasion d’insulter la police. Le Petit Robert prétend qu’elle illustre l’usage péjoratif de « rebeu ». Mais chacun voit que c’est la police qui est vilipendée, de façon ordurière, comme dans la brochure du syndicat de la magistrature qui montrait en couverture un policier à tête de porc.

    Les syndicats des gardiens de la paix ont raison de protester, et l’on prend acte que Mme Alliot-Marie partage leur désapprobation.

    Mais ce n’est pas suffisant. Un simple citoyen qui utilise ce langage est poursuivi pour outrage. Il n’y a pas de raison que les auteurs d’un dictionnaire puissent s’abriter derrière une citation (fût-elle d’un policier de gauche dans un roman du même métal) pour se livrer à une attaque infâme des forces de l’ordre.

    Nous irons désormais chercher les définitions des mots dans d’autres dictionnaires que le Petit Robert.

  • L’UE dit non à une journée de défense de la vie

    La Pologne a bloqué aujourd’hui le projet d’une journée européenne contre la peine de mort, proposition de la Commission européenne déjà votée par le Parlement européen. Il faut l’accord unanime des 27 pour la mettre en œuvre. Les représentants polonais ont fait valoir que cette journée était sans intérêt puisque tous les pays de l’Union ont aboli la peine de mort, et ont proposé d’instituer à la place une « journée de défense de la vie », qui condamnerait à la fois la peine de mort, l’avortement et l’euthanasie.

    La présidence portugaise a estimé que tout débat sur cette proposition était « inutile », car il n’y a pas de politique européenne sur l’euthanasie et l’avortement, alors qu’il y en a une pour l’abolition de la peine de mort. Sic.

    On sait que les frères Kaczynski regrettent l’abolition de la peine de mort. Ils ont même tenté, en août 2006, de modifier la Convention européenne des droits de l’homme. Mais en mettant ensemble peine de mort, avortement et euthanasie, et en sachant quelle sera la réponse, ils soulignent que l’idéologie européenne rejette la condamnation à mort de ceux qui sont jugés assassins par le code pénal mais admet qu’on tue les enfants à naître, les vieillards et les malades.

    La déclaration commune de l’UE et du Conseil de l’Europe instituant la journée européenne contre la peine de mort doit être signée le 9 octobre à Lisbonne. Souhaitons que les Polonais tiennent bon.

  • Allemusulmans

    Selon l’Institut central des archives de l’islam en Allemagne, au moins 4.000 Allemands se sont convertis à l’islam en 2006, contre un millier en 2005. Jusqu’en 2001, ils étaient 250 à 300 chaque année. Il y a désormais au moins 18.000 Allemands de souche convertis à l’islam, selon le directeur de l’institut, Salim Abdullah. Mais une experte en matière d’extrémisme, Claudia Dantschke, citée par Die Welt, souligne que le chiffre est très difficile à évaluer, et pourrait s’élever à 100.000.

    Selon Salim Abdullah, ces « conversions » (qui sont dans 80% des cas des apostasies de personnes qui se disaient chrétiennes jusque-là) résultent parfois de la défiance même vis-à-vis de l’islam d’une partie de l’opinion publique. « Beaucoup de ceux qui réfléchissaient à se convertir ont franchi le pas par solidarité », notamment après les attentats du 11 septembre 2001, affirme-t-il...

    Deux des trois terroristes islamistes présumés arrêtés mardi en Allemagne sont des Allemands de souche.

  • Chimères britanniques

    L’Autorité britannique pour la fertilité humaine et l’embryologie (HFEA) a donné son feu vert de principe à la création d’embryons hybrides. Le King’s College de Londres et l’université de Newcastle ont déjà déposé des demandes. Le premier veut cloner des embryons à partir d’ovules de lapines dans lesquels serait transféré l’ADN du noyau d’une cellule humaine. A Newcastle on veut faire la même chose mais avec des ovules de vache.

    « C’est un acte monstrueux dirigé contre la dignité humaine », a déclaré Mgr Elio Sgreccia, président de l’Académie pontificale pour la vie, qui en appelle à la mobilisation des scientifiques contre les « requêtes certainement immorales » de certains chercheurs.

  • La police, quel patron ?

    Lors de sa visite au PC sécurité de la RATP, des journalistes ont fait part à Michèle Alliot-Marie de l’impression exprimée par des policiers d’avoir « deux patrons » : elle-même, ministre de l’Intérieur, et Brice Hortefeux, ministre de l’Immigration. Elle a répondu : « Les policiers ont un seul patron. Ils le savent bien, il suffit de regarder les décrets d’attribution des uns et des autres. » Mais si nombre de policiers (notamment ceux qui sont confrontés aux problèmes de l’immigration) ont l’impression d’avoir deux patrons, c’est qu’ils ne le savent pas si bien que ça...

    Surtout quand Brice Hortefeux axe sa communication sur le nombre de clandestins expulsés. Ces clandestins sont bien arrêtés par des policiers qui sont, de ce fait, sous ses ordres. Michèle Alliot-Marie explique que « pour un certain nombre de missions, M. Hortefeux a besoin d’effectifs des forces de l’ordre qui sont mis à sa disposition pour ces actions ».

    Cela veut-il dire qu’un policier qui n’est pas mis à la disposition de Brice Hortefeux doit fermer les yeux s’il est en présence de faits d’immigration illégale ?