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  • La guéguerre du DAL

    Dans la nuit de vendredi à samedi, les forces de l’ordre ont tenté de déplacer les matelas et bâches sur lesquels étaient installés les squatteurs d’Aubervilliers, pour la plupart des femmes (bien sûr), avec des enfants (bien sûr), mais ils ont refusé de se lever. Alors les policiers sont repartis, une nouvelle fois. Cet après-midi, la centaine de squatteurs était toujours sur place, a indiqué le Dal, précisant que le préfet, était « passé ce matin » et avait autorisé l'utilisation de matelas et de couvertures »…

    Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour "rébellion, outrages et jets de projectiles". Une femme gardien de la paix a été mordue à la main par un squatteur.

  • Revoilà Ben Laden

    Une nouvelle vidéo de Ben Laden, d’une trentaine de minutes, a été diffusée, et authentifiée par les experts. C’est la première depuis trois ans que Ben Laden s’exprime en personne. Le message est sans surprise. On constate surtout qu’il est effectivement récent, puisque il évoque l’élection de Sarkozy et d’autres événements de la récente actualité internationale.

    Ce qui frappe est que Ben Laden a la barbe noire alors qu’auparavant elle était grisonnante. Selon Azzam Tamimi, le président de l'Institut de la pensée politique islamique, basé à Londres, « la barbe au henné noir est un signe de guerre, l'école salafiste, à laquelle appartient Ben Laden, n'autorise cette teinte qu'en cas de mobilisation pour la guerre »…

  • Autodissolution du Parlement polonais

    Les députés polonais ont voté hier soir, comme prévu, la dissolution du Parlement, afin de provoquer les élections législatives anticipées que voulaient tant le parti au pouvoir (PiS) que les libéraux (et la gauche, qui a néanmoins voté contre). Une curieuse particularité du système polonais est que le vote de la Diète dissout également le Sénat sans que celui-ci soit consulté.

    Le président de la République Lech Kaczynski a fixé la date des élections au 21 octobre.

    Il y a quelques mois, les libéraux étaient très loin en tête dans les sondages. Mais le parti des frères Kaczynski a mené une vigoureuse campagne, apparemment payante, puisque les derniers sondages donnent les deux partis au coude à coude.
    Selon ces mêmes sondages l’alliance de gauche est toujours au plus bas, autour de 10%.

    Autodéfense et le parti paysan PSL sont autour de 5%, et la Ligue des familles polonaises n’est qu’à 3% d'intentions de votes.

  • Maroc : les islamistes n’ont pas gagné

    Les élections législatives au Maroc ont surtout été marquées par une abstention record de près de 60%.

    Le parti islamiste qui espérait devenir la première formation avec 70 à 80 députés n’en aura qu’une cinquantaine au maximum, comme le vieux mouvement Istiqlal selon les estimations. Le parti berbériste rural du Mouvement Populaire (MP) en obtiendrait une quarantaine. Les socialistes perdent 15 sièges et n’en conserveront que 35.

    Quatre ministres ont été battus.

    Précisions. Istiqlal (Indépendance) a obtenu 52 sièges, le PJD (islamistes) 47 (cinq de plus que dans l'ancien parlement), le MP 43, le RNI (libéral) 38, les socialistes de l'USFP 35, le PPS 17. Le secrétaire général d'Istiqlal a déclaré que son parti comptait respecter les engagements du "bloc démocratique", alliance d'Istiqlal, du PPS et de l'UFSP.

  • Nativité de la Sainte Vierge

    Nativitas tua Dei genitrix virgo, gaudium annuntiavit universo mundo. Ex te enim ortus est sol justitiae, Christus Deus noster, qui solvens maledictionem, dedit benedictionem ; et confundens mortem, donavit nobis vitam sempiternam. Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui. Ex te enim ortus est sol justitiae, Christus Deus noster, qui solvens maledictionem, dedit benedictionem ; et confundens mortem, donavit nobis vitam sempiternam

    Ta naissance, ô Vierge, Mère de Dieu, a annoncé la joie à tout l'univers ; car c’est de toi que s'est levé le Soleil de justice, le Christ notre Dieu, qui, nous libérant de la malédiction, nous a donné la bénédiction, et confondant la mort, nous a donné la vie éternelle. Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton ventre est béni. Car c’est de toi que s'est levé le Soleil de justice, le Christ notre Dieu, qui, nous libérant de la malédiction, nous a donné la bénédiction, et confondant la mort, nous a donné la vie éternelle.

    (Répons des matines)

  • Totalitarisme

    Le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, René van der Linden, juge « inacceptable » que la Pologne s’oppose à une journée européenne contre la peine de mort.

    Ainsi il y aurait des décisions que les Etats membres seraient obligés de ratifier...

    Voilà comment le Conseil de l’Europe conçoit l’indépendance des Etats.

    Rappelons que la présidence de l’UE refuse que soit discutée la proposition alternative de la Pologne d’organiser une journée européenne de défense de la vie, englobant l’interdiction de la peine de mort, de l’avortement et de l’euthanasie. C’est ce refus idéologique de toute discussion sur la protection de la vie qui est véritablement inacceptable.

  • L’Irak pas simple

    Le « président irakien » Jalal Talabani a déclaré qu’il ne signerait pas l’ordre d’exécution de Sultan Hashim al-Tai, condamné à mort pour son implication dans les bombardements de villages kurdes à la frontière avec l’Iran, qui ont fait des milliers de morts à la fin de la guerre Iran-Irak.

    « Je connais Sultan Hashim al-Tai, a-t-il déclaré, nous étions en contact sous le régime de Saddam Hussein. Nous l’incitions à l’époque à se révolter contre Saddam. Comment pourrais-je signer aujourd’hui l’ordre d’exécution ? Non, non, non, je ne le peux pas. »

    Sultan Hashim al-Tai est présenté comme l’ancien ministre de la Défense de Saddam Hussein. A l’époque des faits, il était général, et c’est lui qui organisa les bombardements des villages kurdes, opération qui se termina par la prise du QG de Talabani.

    Ensuite, lorsqu’il fut ministre de la Défense , et que Barzani (l’autre chef kurde) avait fait alliance avec Saddam, c’est lui qui fit bombarder les milices de Talabani...

    Pour Talabani, il y aurait donc de quoi le faire condamner mille fois à mort, comme il avait dit à propos de Saddam... avant de refuser également de signer l’ordre d’exécution.

    Mais « nous étions en contact ». Les uns et les autres ont toujours été en « contact », soit pour nouer des alliances contre l’un ou l’autre, soit en se faisant la guerre. Et les victimes civiles n’ont jamais eu plus d’importance pour les uns que pour les autres (Talabani a fait ses études en Chine et en URSS, et lorsqu’il dut s’exiler au Liban et en Syrie, quand Saddam et Barzani avaient conclu un accord sur l’autonomie du Kurdistan, il s’allia avec Georges Habbache du FPLP...) On a même vu, d’un côté Barzani s’allier avec les Turcs contre le PKK, de l’autre côté Talabani s’allier avec les Iraniens contre les séparatistes kurdes d’Iran en échange de bombes pour faire la guerre à Barzani...

    Aujourd’hui Talabani est président d’Irak, Barzani est président du gouvernement autonome du Kurdistan, et tout va bien de ce côté-là, tant qu’il y a les Américains...

    On sera peut-être surpris aussi, qu’après la chute de Saddam Hussein, non seulement Sultan Hashim al-Tai, qui s’était rendu de lui-même, fut libéré, mais que l’administrateur US Paul Bremer proposa de le nommer président de l’Irak en raison de son grand prestige dans l’armée (il avait été un héros de la guerre Iran-Irak et c’est lui qui avait négocié le cessez-le-feu avec les Américains à la fin de la première guerre du Golfe)...

  • Deobandi

    Selon un rapport de police que cite le Times, plus de 600 des 1.350 mosquées britanniques, et 17 des 26 « séminaires » islamiques sont gérés par le mouvement Deobandi. Selon le Times, le chef de ce mouvement en Grande-Bretagne, Riyadh ul-Haq, a exhorté les musulmans britanniques à ne pas tomber sous « l’influence diabolique » des non-musulmans, à ne pas nouer d’amitié avec eux car cela « tourne en dérision la religion d’Allah », et à « verser le sang » au nom d’Allah.

    On signalera que Deobandi (du nom de la ville indienne de Deoband) est l’un des deux grands courants sunnites nés en Inde au milieu du XIXe siècle. Il a été à l’origine des talibans d’Afghanistan. Il est en pleine expansion : les effectifs de ses madrassas au Pakistan ont doublé cette année. Un de ses hauts-lieux est la sinistrement célèbre Mosquée Rouge d’Islamabad.

    (Contrairement à ce que dit le Times, il ne s’agit pas d’une « secte », au sens où nous entendons ce mot, qui laisse entendre qu’il s’agirait d’un groupe déviant de l’orthodoxie sunnite. Deobandi se réclame de l’école hanafite, qui est l’une des quatre grandes écoles du droit musulman. Comme le dit si bien le Premier ministre turc, « il n’y a pas d’islam modéré ou immodéré (qui serait celui de “sectes“), l’islam est l’islam, c’est tout. » Et ce que dit Riyadh ul-Haq est conforme au Coran...)

  • La rentrée de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a tenu ce matin sa conférence de presse de rentrée, tout en remarquant qu’on pouvait se demander si cette expression avait encore un sens dans la mesure où Nicolas Sarkozy a tenu les premières pages des journaux tout au long de l’été, et poursuit en permanence une agitation médiatique tous azimuts. Laquelle a « pour but d’endormir l’opinion ». Il le fait, souligne Jean-Marie Le Pen, « en utilisant une technique très élaborée, basée sur la sémiologie, destinée à déclencher des réflexes pavloviens dans l’opinion ».

    Dans nombre de domaines, « il se tourne dans la bonne direction, fait une déclaration tonitruante d’intention, fait un pas en avant... » On croit qu’il prend son élan, mais il fait semblant. Tout est dans l’apparence : c’est toujours l’illusionniste qui est à l’œuvre.

    De ce fait, il n’y a « aucune rupture, aucune vraie réforme ». On constate que le souci de Nicolas Sarkozy est d’éviter le conflit. Mais on ne peut pas toujours éviter les conflits lorsqu’on fait de la politique.

    Il y a un seul domaine « où il avance sabre au clair » et opère un vrai changement... dans la mauvaise direction : la politique étrangère. Il fait subir à la politique étrangère de la France un tournant atlantique, se rapproche des Etats-Unis, attaque l’Iran et la Russie , rompt ainsi avec la ligne traditionnelle de la France au risque de « provoquer des inimitiés inutiles », notamment avec la Russie dont nous sommes solidaires dans l’arc boréal, et change l’image de la France dans le monde arabe, ce qui peut être dangereux.

    Il a une « ligne un peu idéologique, un peu aventuriste », qui tranche avec celle de Jacques Chirac, dont Jean-Marie Le Pen rappelle qu’il était l’ennemi, mais on doit reconnaître qu’au moins il avait su conserver l’indépendance de la politique étrangère de la France.

    En outre, Nicolas Sarkozy veut faire passer la Constitution européenne, sous la forme du « mini-traité », et poursuivre les négociations avec la Turquie , contre l’avis des Français.

    Au vu de la dernière cote de popularité de Sarkozy, en baisse, Jean-Marie Le Pen pense que les Français commencent à comprendre. D’autant que tous les indicateurs économiques sont au rouge vif. « Ceux qui ont prétendu éradiquer le FN vont en être pour leurs frais. » Car il va y avoir « un retour de balancier », et le programme du FN « n’a pas pris une ride ».

    Interrogé sur sa participation à un colloque du mouvement Egalité et Réconciliation d’Alain Soral, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu’il répondait aux invitations qui lui sont faites s’il juge utile d’y répondre, et qu’il ne va pas seulement à ce colloque (il doit aussi aller au congrès du parti populiste, notamment, et il a indiqué qu’il serait présent à la manifestation organisée le 22 septembre par le collectif France indépendante contre le « mini-traité »). Car il ne veut rien négliger qui puisse « redonner vigueur à l’opposition nationale », dont le Front national est la première formation.

  • George Bush dans le texte

    George Bush est en Australie, au sommet de l’Apec (forum de l’Asie-Pacifique).

    Dans son discours, il a remercié le Premier ministre australien John Howard d’être « un hôte exquis du sommet de l’OPEP » (avant de se reprendre), puis, en évoquant la visite à Bagdad de John Howard, il a remercié les « troupes autrichiennes »...