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  • Le procès d’Herrlisheim : entre Outreau et Carpentras

    Communiqué du Front national

    Il y a deux ans, le cimetière juif d’Herrlisheim (Bas-Rhin) était profané, et des dizaines de tombes souillées d’inscriptions, de croix gammées, etc.

    Une enquête surréaliste, exclusivement orientée vers les milieux dits « d’extrême-droite » a conduit à l’arrestation très largement médiatisée d’un homme parfaitement innocent, M. Lionel Lezeau, sur la foi d’indices dérisoires, en l’occurrence une prétendue « analyse graphologique » faite par un ancien gendarme, graphologue amateur, analyse totalement inopérante dans le cas d’inscriptions grossièrement tracées à la bombe à peinture.

    Au mépris le plus absolu de la présomption d’innocence, M. Lezeau a été arraché à sa famille, à son métier de forestier, jeté en prison et livré en pâture à l’opinion, notamment par le Procureur M. Schulz dans une conférence de presse où était mentionnée son appartenance au Front National.

    M. Lezeau est resté quatre mois en prison sans être jugé, ce qui était le maximum légal en l’espèce. Six mois plus tard on découvrait fortuitement les trois coupables présumés, sans aucun rapport ni avec Lezeau ni avec la droite nationale, bien au contraire !

    Leur procès s’ouvre aujourd’hui.

    M. Lezeau a bénéficié, il y a seulement quelques semaines, d’un non-lieu, sans qu’aucun magistrat ne fournisse ni explications ni excuses, privées ou publiques.

    Le Front National demande :

    - Au Garde des Sceaux, de faire diligenter une enquête sur le processus ayant abouti à cette injustice.

    - Au Parquet de Colmar, des excuses publiques.

    - A la presse écrite, de rétablir M. Lezeau dans son innocence enfin reconnue, dans une forme équivalant à celle de son injuste mise en cause, ainsi que l’a fait FR3 Alsace.

    - A la juridiction nationale d’indemnisation, de compenser s’il est possible le considérable préjudice matériel et moral subi par M. Lezeau.

  • « Canaille prétentieuse » : 38 euros

    Catherine Dolto avait traité Daniela Lumbroso de « canaille prétentieuse », dans un courriel. C’était à propos du livre écrit par celle-ci sur la célèbre mère de celle-là.

    Daniela Lumbroso avait porté plainte pour injure.

    Le ministère public n’avait requis aucune peine, estimant que Catherine Dolto devait bénéficier de « l’excuse de provocation ». (Dans l’ancien code pénal, c’était une circonstance atténuante : on doit être condamné moins sévèrement quand on répond à une provocation. L’excuse de provocation a disparu du code pénal, mais peut toujours être invoquée.)

    Le tribunal de police ne l’a pas suivi, et a condamné Catherine Dolto à une... amende de première classe, à savoir 38 euros, ainsi qu’à 1 euro de dommages et intérêts, et à rembourser les frais de justice de la plaignante : 1.500 euros.

    Morale de l’histoire : faites attention à ce que vous écrivez dans vos courriels... et sur les blogs.

  • Manif le 22 septembre contre le traité européen

    Communiqué du Collectif France Indépendante

    NON AU TRAITÉ SIMPLIFIÉ EUROPÉEN : RESPECT DE LA VOLONTÉ POPULAIRE

    Le nouveau traité « simplifié » élaboré dans le secret d’un « sommet européen » n’est qu’une « Constitution européenne » bis (ou maquillée) dont seuls des symboles les plus voyants ont disparu.

    Les dispositions les plus nocives pour la souveraineté nationale et populaire sont maintenues.

    La ratification par la voie parlementaire choisie par le président de la République vise à annihiler la volonté du peuple français qui a dit NON par référendum le 29 mai 2005 à toute Constitution européenne.

    Afin de nous opposer à ce processus anti-démocratique, nous appelons à une manifestation à Paris le 22 septembre 2007 à l’occasion de laquelle nous dirons avec force et détermination notre refus de ce traité « simplifié » européen.

    Le rassemblement aura lieu à 15 heures, place d’Estienne d’Orves, Paris 9ème, Métro Trinité (ligne 12).

    Le 29 mai 2005 le peuple a démocratiquement dit NON.

    Le vote du citoyen français doit être respecté, il en va de la vie même de notre démocratie.

    C’est en cela que nous disons : NON c’est NON !

    CFI - Collectif France Indépendante www.FranceIndependante.sup.fr

     

    [Jean-Marie Le Pen y participera et appelle tous les patriotes à y participer.]

  • Rama Yade, François Fillon et Christine Boutin

    Selon François Fillon, Rama Yade a « fait une gaffe qui est liée à son inexpérience ». Sa visite aux squatteurs d’Aubervilliers « pouvait donner le sentiment » qu’il y avait « une hésitation du gouvernement par rapport à la mise en œuvre d’une décision de justice ». « L’incident est clos : Rama Yade sait très bien qu’elle n’aurait pas dû s’y rendre, en tout cas pas dans ces conditions là. »

    Rappelons que Rama Yade, après sa convocation à Matignon, s’est vantée d’avoir apporté « un enseignement utile, une clarification nécessaire », en allant soutenir les squatteurs d’Aubervilliers.

    Il est vrai que Fillon a ajouté : « On ne peut jamais reprocher à une jeune femme d’avoir de la générosité et de réagir à ses émotions. »

    De ce fait on attend la prochaine « gaffe », pour laquelle Rama Yade est à l’avance absoute.

    On remarquera que Christine Boutin a réagi différemment. Sans doute n’a-t-elle pas apprécié le propos de Rama Yade soulignant auprès des squatteurs qu’elle n’était pas ministre du Logement, sous-entendu : c’est Mme Boutin qui devrait s’occuper de vous, mais comme elle ne le fait pas je suis bien obligée de venir...

    « Je ne pense pas que ce soit une action qu’il ait été bon de porter parce que cela ne pouvait qu’exacerber les tensions », a déclaré Christine Boutin. « J’ai eu l’occasion de m’en expliquer avec elle. Elle est jeune et je comprends très bien qu’elle ait été sensibilisée à cela, mais je n’ai pas de leçon de sensibilité à prendre. » Et quand on lui a demandé si selon elle la police devait revenir pour expulser les squatteurs, elle a répondu : « Une décision de justice doit être appliquée, sinon nous ne sommes plus dans un état de droit. »

    Cela dit, les squatteurs sont toujours sur place...

  • Porte-parole de voyous

    Déclaration de Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, dans Le Progrès : « Ce que j’aime dans le rugby, c’est que deux joueurs peuvent se foutre l’un sur l’autre à un moment de tension du match, mais une fois qu’ils se sont castagnés, ça ne pose de problème à personne et ensuite ils iront ensemble faire la troisième mi-temps. Ce qu’on appelle un sport de voyous pratiqué par des gentlemen. La politique, c’est un sport de voyous pratiqué par des voyous. »

    Que voilà une haute conception de la politique et de la démocratie. Si c’est ce que l’on répand dans l’opinion, on ne peut pas s’étonner du niveau de l’abstention : les citoyens laissent les voyous entre eux.

  • Démocratie en ruine

    Deux cantonales partielles ont eu lieu hier, dans la région d’Arras. Dans l’une, le candidat socialiste a frôlé les 50%. Avec 1.810 voix. Sur 13.383 inscrits. Soit moins de 14% des suffrages des inscrits. Dans l’autre, la configuration est similaire, avec un score moins « élevé » pour la candidate socialiste. Dans la première, l’abstention a été de 72,78%. Dans la seconde, l’abstention a été de 72,31%.

    Le score du FN n’est pas négligeable : 8,21 et 10,59. Mais dans ce contexte de désaffection, cela ne fait pas non plus beaucoup de voix.

  • Saint Nicolas de Tolentino

    Marie enfant sourit au lis dont fait hommage à son berceau le représentant d'un grand Ordre. Admis dans la famille religieuse des Ermites de Saint-Augustin au moment où elle se groupait et se constituait sous la direction du Vicaire du Christ, Nicolas mérita d'en être le thaumaturge. Quand il mourut, en 1305, l'exil d'Avignon commençait pour les Pontifes romains; sa canonisation, retardée près d'un siècle et demi par les troubles de ces temps, marqua la fin des lamentables dissensions qui suivirent l'exil.

    La paix perdue depuis tant d'années, la paix dont désespéraient les plus sages: c'était l'ardente prière, la solennelle adjuration d'Eugène IV, lorsque, au soir d'un laborieux pontificat, il confiait la cause de l'Eglise à l'humble serviteur de Dieu placé par lui sur les autels. Ce fut, au témoignage de Sixte Quint, le plus grand des miracles de saint Nicolas; miracle qui porta ce dernier Pontife à ordonner la célébration de sa fête sous le rit double, en un temps où pareil honneur était rare.

    (Année liturgique)

  • Une censure épiscopale du Christ

    Comme chacun sait la traduction française de la Bible utilisée dans la « forme ordinaire » de la liturgie latine est sous copyright. C’est comme si saint Matthieu ou saint Luc avaient fait le tour des premières communautés chrétiennes pour leur faire payer des droits chaque fois que leur évangile était recopié. On ne m’a pas encore expliqué en quoi ce n’est pas de la simonie.

    Non seulement l’épiscopat français a mis la parole de Dieu sous copyright, mais il a falsifié la parole de Dieu qu’il vend comme « liturgique ».

    Ainsi, ce dimanche, dans l’évangile sous copyright de la « forme ordinaire », on fait dire à Jésus « sans me préférer », quand il a dit « et ne hait pas ». Tous les textes et toutes leurs traductions avaient toujours respecté, jusqu’ici, la parole du Seigneur. Il n’y a aucune ambiguïté sur le mot, et il n’y a qu’une traduction possible.

    Mais nos prudes évêques étaient effrayés d’avoir à dire « si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses fils… »

    Et au lieu d’expliquer ce que cela veut dire, ils censurent la parole de Dieu, ils censurent le Verbe. Et ils en sont tellement fiers qu’ils protègent leur forfait par un copyright.

  • 15e dimanche après la Pentecôte

    L'Ecriture ne nous parle que de trois morts ressuscités par le Christ. Il est sûr que le Sauveur a ressuscité beaucoup d'autres morts, mais ce n'est pas sans motif qu'il n'est fait mention que de trois.

    Il a ressuscité d'abord la fille du prince de la synagogue qui le priait de venir la délivrer de sa maladie. Il ressuscita aussi ce jeune homme, fils de veuve, qui nous a donné occasion de faire à votre charité ces réflexions, que le Sauveur même daigne nous inspirer. On vient de vous rappeler comment eut lieu cette résurrection. Il ressuscita enfin Lazare, dans lé tombeau même.

    Ces trois morts désignent trois espèces de pécheurs, ressuscités par le Christ, maintenant encore. La fille du chef de synagogue était restée dans la maison de son père, elle n'en avait pas encore été emportée publiquement. C'est dans l'intérieur de la demeure qu'elle fut ressuscitée et rendue vivante à ses parents. Quant au jeune homme, il n'était plus dans sa maison, et pourtant il n'était pas encore dans le tombeau; il avait quitté le foyer, mais il n'était pas encore déposé dans la terre; et la même puissance qui avait ressuscité la jeune fille encore sur son lit, ressuscita ce jeune homme qu'on avait sorti du sien, sans l'avoir encore Inhumé. Une troisième chose restait à faire, c'était de ressusciter un mort dans le tombeau : Jésus fit ce miracle sur Lazare.

    Venons à l'application. Il y a des hommes qui ont le péché dans le cœur, quoiqu'il ne paraisse pas encore dans leur conduite. Ainsi quelqu'un ressent un mouvement de convoitise; et comme le Seigneur dit lui-même : « Quiconque aura regardé une femme pour la convoiter, a déjà commis l'adultère dans son cœur » ; quoique le corps ne l'ait pas approchée, dès que le cœur consent au crime, il est mort ; mais ce mort reste encore dans sa demeure, et on ne l'a point emporté. Or, il arrive quelquefois, nous le savons et plusieurs l'expérimentent chaque jour, que ce mort soit frappé en entendant la parole dé Dieu, comme si le Seigneur lui disait en personne Lève-toi. Il condamne alors le consentement qu'il a donné au mal, et ne respire plus que salut et justice. C'est le mort qui ressuscite dans sa demeure, c'est un cœur qui recouvre la vie dans le sanctuaire de sa conscience, et cette résurrection de l'âme qui s'opère en secret, se produit en quelque sorte au foyer domestique.

    Il en est d'autres qui après avoir consenti au mal l'accomplissent. Ne dirait-on pas qu'ils emportent un mort, et qu'ils montrent en public ce qui était dans le secret? Faut-il, toutefois, désespérer d'eux? Mais ce jeune homme n'a-t-il pas aussi entendu cette parole: « Lève-toi, je te le commande? » N'a-t-il pas, lui aussi, été rendu à sa mère ? C'est ainsi que même après avoir commis le crime, on ressuscite à la voix du Christ, on revient à la vie, lorsqu'on se laisse toucher et ébranler par la parole de vérité. On a pu faire un pas de plus vers l'abîme, mais on ne saurait périr éternellement.

    Il en est enfin qui en faisant le mal s'enchaînent dans des habitudes perverses; ces habitudes ne leur laissent déjà plus voir la malice de leurs actes; ils justifient le mal qu'ils font, et s'irritent quand on les reprend. Ceux qui sont ainsi accablés sous le poids de la coutume, sont déjà comme inhumés; il y a plus, mes frères, on peut même dire d'eux, comme de Lazare, que déjà ils sentent mauvais. La pierre qui pèse sur le sépulcre est comme la tyrannie de l'habitude qui pèse sur l'âme, sans lui permettre, ni de se relever, ni de respirer. Après avoir consenti au mal, on le commet; puis le péché devient habitude; on est alors comme dans un état désespéré, on est un mort de quatre jours, sentant déjà mauvais. C'est alors que vient le Seigneur. Tout lui est facile, mais il veut te faire sentir combien pour toi la résurrection est difficile. Il frémit en lui-même, il montre combien il faut de cris et de reproches pour ébranler une habitude invétérée. A sa voix, néanmoins, se rompent les chaînes de la tyrannie, les puissances de l'enfer tremblent, Lazare revient à la vie. Le Seigneur, en effet, délivre de l'habitude perverse les morts même de quatre jours.

    Saint Augustin, 44e sermon sur les paroles du Seigneur ou 98e sermon détaché sur l'Ecriture.

  • On en est là…

    Lu dans Le Figaro de ce jour, à propos d’un match de rugby :

    « Il faut maintenant prier pour que les Français se remettent de cette abominable défaite. »