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  • Le ministre des objectifs

    Brice Hortefeux réunira demain une vingtaine de préfets qui n’ont pas atteint leurs objectifs en matière de reconduite de clandestins à la frontière.

    Il y a trois semaines, il déplorait que les objectifs ne soient pas atteints en métropole.

    L’autre jour, en Guyane, il se félicitait, en revanche, que l’objectif soit dépassé dans ce département.

    A croire que le travail du ministre de l’Immigration soit essentiellement de remplir un objectif chiffré (et dérisoire) de reconduites à la frontière.

    Si c’est cela la politique de l’immigration, il n’y a vraiment pas besoin d’un ministre.

    On comprend bien que le seul... objectif de Sarkozy est de pouvoir claironner qu’il a expulsé 25.000 clandestins et qu’il est donc le président qui lutte contre l’immigration clandestine. C’est grotesque.

  • La réussite ne réussit pas

    Le collège-lycée musulman « Réussite », qui s’est ouvert en 2001 à Aubervilliers, accuse un déficit financier qui ne lui permet pas d’ouvrir une terminale et menace à court terme sa pérennité. C’est le proviseur, Yvonne Fazilleau (quel drôle de nom musulman) qui le fait savoir. C’est en fait un appel au secours en direction des pouvoirs publics : financez l’enseignement islamique ! L’établissement souligne qu’il a déposé il y a plus d’un an une demande de contrat d’association mais qu’il n’y a pas eu de réponse...

  • Déclin allemand

    Le taux de fécondité en Allemagne, déjà très bas, a encore baissé en 2006, passant de 1,34 à 1,33 enfant par femme (13.100 enfants de moins).

    Les Turques sont nulles.

  • Afghanistan : la propagande et la réalité

    Déclaration de Donald Rumsfeld, diffusée par l’AFP hier à 18h07 :

    « En Afghanistan, 28 millions de personnes sont libres. Ils ont leur propre président, leur propre parlement, ça va beaucoup mieux dans les rues. C’est un grand succès ! »

    Extraits d’une dépêche AFP de 18h06 :

    Au moins 27 personnes ont été tuées et 57 blessées, en majorité des civils, dans un attentat suicide visant un responsable de la police de la province très instable de Helmand, dans le sud de l’Afghanistan.

    L’attentat de lundi à Gereshk est l’un des plus graves commis cette année après celui du 17 juin dernier qui avait fait 35 morts à Kaboul.

    Selon un rapport de l’ONU publié ce week-end, plus de 100 attentats suicide ont été commis en Afghanistan depuis le début de l’année. Face à cette spirale de la terreur, le président afghan Hamid Karzaï avait réitéré dimanche une offre de négociation avec les islamistes.

  • Missions, commissions, comités...

    Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, et Xavier Bertrand, ministre du Travail, ont installé un « comité des stages et de la professionnalisation des cursus universitaires »...

    Il s’agit paraît-il de trouver le moyen de « gratifier » le stagiaires en entreprise non rémunérés par l’entreprise, de rendre obligatoire dans le cursus universitaire au moins un stage dans le monde professionnel, et, bien sûr, c’est « crucial » dit Mme Pécresse, de lutter contre les discriminations.

  • Quand Borloo constate

    Jean-Louis Borloo est allé au Groenland pour « constater » que le réchauffement climatique est plus rapide que prévu.

    Pour ce faire, il a utilisé l’Airbus présidentiel. On constate que ce seul voyage de constatation est responsable de l’émission de 65 tonnes de CO2.

    Avant lui, Angela Merkel était également allée « constater ». Ainsi que le président de la Commission européenne. Ainsi que la présidente du Congrès américain...

  • Ignoble blasphème

    Alain Escada (Belgique et Chrétienté) alerte les chrétiens (et tous ceux qui ont encore un peu de respect pour la religion) : la campagne de rentrée de la chaîne belge Plug TV (RTL Group) destinée aux jeunes est un ignoble blasphème, autour d’un Christ hirsute et ventripotent, dansant et éructant, entouré de jeunes femmes lascives et cornues. C'est intitulé "Une rentrée d'enfer"... Des spots publicitaires sont prévus sur toutes les chaînes du groupe et dans les cinémas. La présentation du site internet de la chaîne est entièrement axée sur cette campagne. C’est à vomir.

    Addendum 12 septembre. Suite à la protestation de Belgique et Chrétienté, le jury d'éthique publicitaire a réagi (mollement): "Le Jury a estimé que la manière dont les symboles religieux (personnage de Jésus, signe de croix….) sont utilisés et ce à des fins commerciales ne témoigne pas de bon goût. Pareille forme de communication pouvant provoquer des réactions négatives auprès d’une partie du public, il a estimé devoir formuler un avis de réserve, conformément à l’article 4 de son règlement."

    Belgique et Chrétienté continue naturellement de réclamer la suppression de cette campagne.

  • Sarkozy, c’est ça

    L’occupation du parvis du groupe scolaire Joliot-Curie d’Aubervilliers par des Ivoiriens « sans logement » a pris fin hier soir, à la suite d’une négociation de plus de trois heures entre la préfecture et des représentants des squatteurs dont six militants du DAL.

    En bref, comme le constate Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, c’est « une capitulation sans condition » des pouvoirs publics, qui bafoue la justice et fait des agitateurs anarcho-trotskystes du DAL une organisation représentative et un interlocuteur privilégié. (On se souvient que déjà le DAL avait été l’une des premières organisations à être reçue par Christine Boutin qui venait d’être nommée ministre du Logement.)

    En effet, la préfecture s’engage à reloger immédiatement les cinq familles qui ont été expulsées de leur squat et à engager au plus vite une « enquête sociale » afin d’étudier le relogement de 26 autres familles menacées d’expulsion. Et quand ce sera fait il lancera une nouvelle « enquête sociale » pour les 40 autres familles.

    En bref, toutes ces familles ivoiriennes auront bientôt un logement, généreusement fourni par les pouvoirs publics. Elles passeront donc devant toutes les autres familles qui attendent. Il y a actuellement 3.800 demandes de logement en attente à l’OPHLM d’Aubervilliers.

    Ces familles qui attendent, françaises ou immigrées, apprécieront de voir que c’est en multipliant les actions illégales que d’autres familles arrivent à leurs fins et deviennent des protégées des pouvoirs publics.

    Ce dénouement, souligne Jean-Marie Le Pen, « montre que la politique du président de la République en la matière est bien celle qui a été exprimée par Rama Yade, ministre des passe-droits de l’homme étranger et hors-la-loi, lorsqu’elle est allée soutenir les squatteurs ».

  • Saint Prote et saint Hyacinthe

    Deux frères que la mort pour le Christ éleva sous Valérien de la condition servile aux premiers rangs de la noblesse des cieux. Du cimetière de Saint-Hermès où ils furent déposés sous des tissus d'or, Protus était depuis plus de mille ans rentré triomphalement dans les murs de la Ville éternelle, lorsque, en l'année 1845, la découverte des ossements calcinés d'Hyacinthe en sa tombe primitive vint faire époque dans l'histoire des cimetières souterrains et de l'archéologie chrétienne.

    (Année liturgique)

    Explication :

    Aux huitième et neuvième siècles, les Papes retirèrent des cimetières souterrains les reliques honorées d’un culte public. Aussi les fouilles modernes, qui ont fait découvrir tant de sanctuaires historiques et d’inscriptions dédiées à des martyrs célèbres, n’ont-elles plus retrouvé ceux-ci dans leurs tombes primitives. Une exception doit être citée : le corps de saint Hyacinthe, martyrisé avec saint Protus sous Valérien, reposait encore au cimetière de Saint-Hermès, sur l’ancienne voie Salaria.
    Au quatrième siècle, le cubiculum des saints Protus et Hyacinthe était devenu inaccessible. Saint Damase la dégagea, fit creuser plusieurs autres chambres à l’entour, éclaira par un luminaire la crypte ainsi agrandie, et construisit un escalier afin de donner accès aux pèlerins.
    Par une singulière fortune, l’une des sépultures qu’il avait fallu découvrir et déterrer dès cette époque échappa aux recherches quand les Papes, quatre ou cinq siècles plus tard, se livrèrent dans les catacombes dévastées au sauvetage des corps saints. Les reliques de saint Protus furent alors transportées dans Rome : comme le souvenir des deux martyrs était inséparable, on s’accoutuma à croire que l’église ou les églises qui possédaient les reliques de l’un possédaient aussi celles de l’autre. En réalité, saint Hyacinthe reposa jusqu’au milieu du XIXe siècle dans sa tombe inviolée. Le récit de la découverte de cette tombe expliquera une exception aussi singulière.
    En 1845, le P. Marchi dirigeait des fouilles dans la catacombe de Saint-Hermès. Le soir du vendredi saint, 21 mars, un des terrassiers vint le trouver, tenant à la main un papier sur lequel se lisaient ces mots : DP. III. IDVS SEPTEBR. YACINTHVS MARTYR, copiés d’après une pierre fermant un tombeau. Le savant jésuite, qui croyait avec tout le monde que les corps des deux martyrs avaient été transportés dans Rome, par conséquent que le tombeau d’Hyacinthe avait été ouvert, demeura fort surpris. Cependant il se rendit, deux jours après, dans le cubiculum où la découverte avait eu lieu, constata que le marbre était bien en place, que les mots copiés s’y lisaient, et que le sépulcre était clos. De plus, il ramassa parmi les décombres un fragment de dalle de marbre, portant cette épitaphe en caractères damasiens : SEPVLCRVM PROTI M(artyris).
    Le doute n’était plus possible : la chambre, comme l’indiquaient, du reste, les deux escaliers qui y menaient, le vaste luminaire qui l’éclairait, avait contenu les sépultures des célèbres martyrs : l’un d’eux y dormait encore.
    Une question restait à résoudre : pourquoi, en retirant de la catacombe le corps de saint Protus, y laissa-t-on celui de saint Hyacinthe? La réponse devint facile quand, le 19 avril, le P. Marchi fut venu ouvrir le tombeau, accompagné du sacristain du Pape, de plusieurs dignitaires ecclésiastiques, et de quelques terrassiers. Une des restaurations faites dans la chapelle, soit au quatrième siècle, par le pape Damase, soit à la fin du cinquième, par le pape Symmaque, avait été un pavage entièrement nouveau, construit en tuf et en ciment : dans ce lieu humide, exposé par un luminaire à toute l’action des éléments, ce sol artificiel ne tarda pas à prendre la dureté de la pierre. Le tombeau de saint Hyacinthe avait été creusé dans la muraille, au niveau de la plus basse rangée des loculi. A l’origine, il était au-dessus du sol ; quand le nouveau pavage eut été superposé à l’ancien, le tombeau se trouva comme prisonnier, le niveau du sol arrivant maintenant au milieu de son ouverture, et le fermant à moitié. Pour enlever la plaque de marbre qui closait la bouche du loculus, il eût fallu briser une partie de ce pavage devenu si dur : or, comme le tuf dans lequel cette chapelle est creusée n’a aucune consistance, il était évident qu’une fois ce soutien enlevé et le tombeau ouvert, tout un côté de la muraille devait s’écrouler. Cela arriva, en effet, quand le P. Marchi eut fait l’ouverture : au bout de quelques jours l’éboulement eut lieu : la chambre n’est plus aujourd’hui qu’un amas de ruines. Évidemment, la crainte d’un tel désastre avait empêché d’ouvrir le tombeau de saint Hyacinthe en même temps que celui de saint Protus, qui occupait probablement une place plus favorable.
    Le tombeau nouvellement découvert était une toute petite niche, qui ne correspondait pas aux dimensions de la pierre de forme oblongue, semblable à celle des loculi ordinaires, par laquelle il était fermé. Un corps entier n’eût pu y être inhumé. A première vue, cette cavité parut ne contenir que de la boue. Les assistants purent craindre que tant de surprise et d’espérances n’aboutissent à une déception. Le P. Marchi les rassura : il expliqua que, toutes les fois que l’eau de pluie pénétrait par un luminaire, elle entraînait des parties considérables du sol extérieur : une boue liquide finissait ainsi par s’insinuer dans les tombes ouvertes au niveau du pavé : mais, si elle dissolvait les ossements mous et encore peu formés des enfants, elle était sans action sur ceux d’un homme fait, comme saint Hyacinthe. En effet, l’explorateur, dégageant avec un roseau la couche de boue qui remplissait la niche, découvrit bientôt quelques cendres, mêlées d’ossements qui tous paraissaient avoir subi l’action du feu. Un subtil parfum d’essence de roses s’en exhalait encore après tant de siècles.
    Quand ces reliques eurent été transportées dans le palais du Pape et examinées en pleine lumière, le P. Marchi remarqua, mêlés à la terre et aux ossements, quelques fils d’or entrelacés. Il les recueillit, et les soumit à l’examen d’un professeur de sciences naturelles, qui déclara que le corps avait été enveloppé dans une étoffe précieuse, soit drap d’or, soit toile ou soie brodée d’or, il ne pouvait décider lequel, le tissu ayant péri et quelques fils d’or seuls ayant été conservés. Dans beaucoup de tombes des cimetières souterrains ont été ainsi trouvés de fragments d’étoffe d’or, soit le vêtement du mort, soit le linceul où il avait été enseveli.
    Une autre circonstance de la sépulture de saint Hyacinthe reste à expliquer. Le tombeau du martyr est un simple trou, creusé presque au niveau du sol, dans la chambre funéraire. Comment les premiers fossores ne songèrent-ils pas à lui donner des dimensions plus convenables et une place plus digne? L’explication de cette apparente négligence est dans la date même du martyre. Valérien est le premier persécuteur qui ait interdit aux chrétiens l’entrée des cimetières sous peine de mort. On comprend que des fidèles, s’introduisant en secret dans une catacombe, porteurs de quelques ossements et de quelques cendres ramassés dans le bûcher, aient enfoui à la hâte, dans une cavité rapidement creusée, ce précieux dépôt. Cependant une seconde question se pose. Comment, après la persécution, et particulièrement a l’époque où le sol de la crypte fut exhaussé au point de recouvrir presque entièrement le tombeau d’Hyacinthe, ne songea-t-on point à transférer les reliques de ce saint dans un lieu plus convenable? Il est évident, répond M. de Rossi, que même dans des circonstances si exceptionnelles on n’osa pas changer le lieu de la sépulture. Cet exemple montre mieux que tout autre quel fut le scrupule des premiers fidèles, qui craignaient de troubler de quelque manière le repos des saints, cineres sanctos vexare piorum. Et quand, plus tard, ce scrupule ayant cessé, on transporta des tombes primitives jusque dans Rome les corps des martyrs, ce qui restait de celui d’Hyacinthe demeura oublié, le tombeau restant presque entièrement caché par l’exhaussement du sol de la crypte.
    (Paul Allard, les dernières persécutions du troisième siècle)

  • Les chrétiens en Erythrée

    Selon La Voix des martyrs, l’organisation qui fut créée par le pasteur Wurmbrand, une femme érythréenne de 33 ans, Migsti Haile, a été torturée à mort pour avoir refusé de renier sa foi chrétienne, après avoir passé 18 mois en prison. Elle est la quatrième personne tuée pour sa foi cette année en Erythrée.

    En mai 2002, le gouvernement communiste a interdit toute manifestation publique aux églises évangéliques. Seules les « religions historiques » sont autorisées à avoir un culte public : l’Eglise orthodoxe d’Erythrée, l’Eglise catholique, l’Eglise évangélique luthérienne d’Erythrée, et l’islam.

    Plus de 2.000 chrétiens seraient emprisonnés, sans inculpation ni procès.

    Les protestants évangéliques sont souvent mis hors la loi (le cas du Laos a été récemment évoqué) non pas parce qu’ils sont chrétiens mais parce qu’ils se livrent à un prosélytisme agressif (éventuellement mâtiné de propagande américaine...) et à des manifestations intempestives. Cela dit, lorsqu’ils sont persécutés, les autres chrétiens ne sont pas non plus en paix. Les Eglises « approuvées » sont étroitement surveillées et soumises aux pressions des autorités, qui décident du nombre de prêtres autorisés à exercer le ministère. Depuis décembre dernier, les dîmes des fidèles doivent être versées sur un compte gouvernemental. En janvier 2006, le gouvernement a destitué le patriarche orthodoxe et en a imposé un autre à sa solde...

    L’Erythrée est gouvernée par le Front populaire pour la démocratie et la justice (sic), parti unique marxiste-léniniste issu du Front populaire de libération de l’Erythrée, qui a obtenu l’indépendance en 1993.